Château du Comté du Poitou
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 [Vicomté] Montmorillon - Theudrik

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Zoyah
Poitevin Pure Souche
Zoyah


Nombre de messages : 738
Localisation : Montauban (Guyenne)
Date d'inscription : 27/07/2009

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MessageSujet: [Vicomté] Montmorillon - Theudrik   [Vicomté] Montmorillon - Theudrik EmptyMer 27 Mar 2013 - 17:42

MONTMORILLON

[Vicomté] Montmorillon - Theudrik 342869Montmorillonvicomte - [Vicomté] Montmorillon - Theudrik 258897Montmorillonoriflamme - [Vicomté] Montmorillon - Theudrik 17824610

I. HÉRALDISME
Fief Vicomtal

Blasonnement:"d'or, à l'aigle de gueules, à la bande ondée d'argent brochant sur le tout"

Seigneur actuel: Theudrik

Ancien(s) seigneur(s): -

Seigneuries RRs Octroyées:


Seigneuries Historiques Mouvantes du fief:
  • Les Pruniers
  • Mareuil
  • La Brosse
  • La Ferrandière
  • La Rivière
  • Champeau
  • Forges
  • Bourg-Archambault
  • Les Clairbaudieres
  • Ouzilly
  • Cluzeau
  • Lenest


II. PRESENTATION
Ancien(s) nom(s) : Monmorlio

Rang Historique : Baronnie depuis le XIIIe s.

Situation géographique: Dans la vallée de la Gartempe, à l'ouest du Poitou, à proximité de La Trémouille.

Etendue du Fief : Au bas-Moyen-âge, la baronnie s'étend sur environ 1000 km². Elle se compose de 110 (90 selon les sources) fiefs et de 27 châteaux.

III.HISTORIQUE

  • Montmorillon fut peuplé dès le magdalénien. Près de la Gartempe, l’abri-sous-roche du gisement de la piscine nous renseigne sur les chasseurs-pêcheurs de l’époque magdalénienne (-15000 ans). La présence d’éclats de taille indique la fabrication et l’entretien d’outils in situ. Les haches de belle qualité venaient du Grand Pressigny (à 60 km) ce qui témoigne du système précoce de troc inter-régional. A Gouex, à Lussac-les-Châteaux, les grottes ont livré les célèbres “dalles gravées” (plaquettes calcaires) dont les premiers portraits humains (-15000 ans). Quelques dolmens (-4000 ans) sont dispersés dans la campagne (Loubressac, le Chirou…).

  • La présence gallo-romaine : A l'époque romaine la voie Poitiers-Bourges passe par Saint-Pierre-les-Eglises (Chauvigny) puis par le Gué-de-Sciaux (Antigny), avant de rejoindre Ingrandes. Quant à la route Poitiers-Limoges, elle coupe la Vienne du côté de Lussac. Entre les deux se trouve une zone relativement à l'écart et peu fertile : le montmorillonnais. Toutefois, l'organisation et l'activité de cette région à l'époque gallo-romaine demeure encore mal connue et ne repose que sur quelques témoins archéologiques sommaires.

  • Montmorillon apparaît pour la première fois dans les textes que vers 1080. Dans cette charte de donation en faveur de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, est cité Ramnulfe de Montmorillon. Celui-ci est le tout premier seigneur connu de Montmorillon. Il avait épousé Agnès, la sœur du comte de La Marche. Longtemps, il fut considéré que Montmorillon avait été érigé contre le comte de La Marche, alors que son seigneur se trouve dans l'entourage familial direct de ce dernier et que les terres données par Ramnulfe à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers font partie de La Marche. Sans connaître précisément les origines de la famille de Ramnulfe, il est probable qu'il soit des environs de Saulgé et Sillars et qu'il descende des viguiers de Sillars. Quel qu'en soit la réponse exacte il est certain que les débuts de la ville de Montmorillon et son essor rapide doivent beaucoup à la qualité de ces premiers seigneurs et de leur proximité avec la famille des comtes de La Marche. La ville nouvelle a commencé à se former autour du château, érigé à flanc de rocher qui domine la rive gauche de la Gartempe. Résidence des premiers seigneurs de Montmorillon, il est aussi un point stratégique, implanté à égale distance des deux axes de Saint-Savin et de Lussac ; la surveillance du passage de la Gartempe constituait un élément important pour la circulation et le commerce entre le Poitou, le Berry et le Limousin. Ainsi, à la fin du XIe siècle, seule la « ville haute » semble se dessiner autour de cet ensemble fortifié du château et de ses chapelles castrales dédiées à Notre-Dame et Saint-Michel, toutes deux données en 1093 à l'abbaye de Saint-Savin, et celle de Saint-Pierre, à la nomination du chapitre du Dorat (Haute-Vienne). A l'écart des fortifications s'implante un premier hôpital avec sa chapelle dédiée primitivement à Sainte-Madeleine, peu avant 1087, et qui semble n'avoir peu fonctionné durablement et qui tombe en ruine rapidement. Plus au nord, à l'écart de la ville, sur la route de Lussac, le prieuré Saint-Nicolas dépend de l'abbaye de Charroux. Sur la rive droite demeure la paroisse ancienne de Saint-Martin de Moussac.

  • Au XIIe siècle, la ville prend de l'essor. La Maison-Dieu est relevée par Robert du Puy et devient un des éléments majeurs d'accroissement de la cité.C'est également au cours de cette décennie que s'est développée la « ville basse », sur la rive droite de la Gartempe, notamment avec l'implantation du prieuré-cure de Saint-Martial, à la collation de l'abbé de Saint-Martial de Limoges. Il y eut aussi à cette époque l'arrivée des ermites de l'ordre de Grandmont (Haute-Vienne) qui fondèrent le monastère Sainte-Marguerite en 1207.En un siècle, la place forte gardant le passage de la Gartempe a donné naissance à une ville. Un marché a lieu au XIIe siècle, et les différentes découvertes de trésors monétaires permettent d'attester de ces échanges commerciaux.

  • Au XIIIe siècle, Montmorillon était le siège d'une châtellenie tenue par la famille de Mauléon qui la vend au roi de France Philippe III le Hardi en 1281. Cette châtellenie est dès lors qualifiée de baronnie possédant plus de 90 fiefs dans la mouvance de son ancien château seigneurial. Réunie à la couronne Montmorillon devient une ville royale. A partir de cette époque, Montmorillon va changer continuellement de possesseurs ; elle est tantôt vendue ou donnée en apanage, pour tantôt revenir à la Couronne.

  • En 1360, la ville est devenue anglaise et le Prince de Galles la donne à l'un de ses hommes, Adam Chel. Défendue par Bertrand Du Guesclin lors de la guerre de Cent Ans, elle est reprise en 1375. Le comte de Poitou, Jean de Berry, remet alors en état le château et y installe un capitaine.

  • Au XVe siècle, la seigneurie change une nouvelle fois de main, elle est donnée à Etienne de Vignoles, dit La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc. Celui-ci étant mort en 1443, il fût inhumé dans l'église des Saints-Laurent-et-Vincent de la Maison-Dieu de Montmorillon. Montmorillon était aussi dès cette époque le siège d'une juridiction ; la prévôté qui est créée en baillage au XVe siècle par le roi Louis XI, est étendue pour former une sénéchaussée en 1545.

    [Vicomté] Montmorillon - Theudrik Montmo10




IV.MONUMENTS
  • Vestiges préhistoriques et antiques
    • Occupation du Magdalénien au lieu-dit "La piscine"
      Le site préhistorique de La Piscine, constitué d'un abri-sous-roche, d'une terrasse et d'une petite grotte, est situé sur la rive droite de la Gartempe, sur le territoire même de la Ville de Montmorillon. Il fut découvert en mai 1966 lors des travaux d'aménagement de la piscine municipale (d'où son nom). Par la suite, de nombreuses campagnes de fouille furent conduites, sous la responsabilité de Pierre Marcel (rattaché scientifiquement au Laboratoire de Géologie du Quaternaire et de Préhistoire de l'Université de Bordeaux I), entre 1968 et 1981. Celles-ci ont permis de mettre au jour une abondance et une variété de vestiges archéologiques insoupçonnées à l'époque : plusieurs dizaines de milliers de silex taillés (outils et déchets), des outils d'os (sagaies, aiguilles à chas, aiguilles rondes, poinçons, baguettes, lissoirs, ciseaux), des vestiges de faune (Renne, Cheval, Antilope saïga, Cerf), de poissons et de microfaunes, des restes humains (un fragment de hanche et une prémolaire), des parures (perles et coquillages percés), de l'art mobilier (bois de Renne gravé, nucléus au cortex gravé, divers os animaux et fragments calcaires incisés), ainsi que des morceaux d'ocre. Enfin, plusieurs structures d'habitat ont été identifiées : plusieurs foyers, peut-être également un dallage, et une petite fosse contenant des os de chevaux.Les archéologues ne connaissent pas à l'heure actuelle la période chronologique au cours de laquelle ce site a été occupé, mais il est possible que ce soit il y a environ 15 000 ans. Ensuite, ils ne savent pas la durée de l'occupation. Mais, compte tenu de l'abondance et la variété des vestiges archéologiques découverts et de l'épaisseur de la séquence stratigraphique, on peut raisonnablement penser qu'une petite communauté de chasseurs-cueilleurs est venue, à plusieurs reprises, passer quelques semaines à quelques mois de l'année, au pied de cette falaise.

    • Occupation gauloise et gallo-romaine.
      Le sanctuaire rural gallo-romain de Masamas (Saint-Léomer) joue un rôle pour la rencontre des peuples celtes voisins (Pictons, Lemovices, Bituriges). Les fondations successives d’un fanum gaulois et de deux temples jumeaux du IIe siècle apr. J.-C. ont été dégagées et attestent de la présence de cultes antiques (matériel archéologique déposé au musée de la Tour à Montmorillon). Entre Saint-Savin et Antigny, la voie romaine de Poitiers-Bourges traverse la Gartempe au lieu dit le Gué de Sciaux. Les fondations d’un vicus constitué d’habitats, de thermes, d’un théâtre, d’un temple classique ont été mises au jour. Les découvertes ont été déposées dans le petit musée gallo-romain d’Antigny. Dans la vallée de la Vienne, à Civaux, un vicus gallo-romain prospère a laissé de nombreux vestiges précédant l’arrivée du christianisme (IVe siècle). La piscine baptismale aménagée dans les ruines d’un fanum antique précède-t-elle l’église Saint-Gervais et Saint-Protais? On l’ignore mais celle-ci a conservé un chevet pentagonal (paléochrétien) et une stèle funéraire chrétienne du IVe siècle.



  • -Architecture civile
    • Château de Montmorillon (XIIs.)
      La ville apparait vers 1080, et il est nécessaire pour le duc d'Aquitaine de contrôler la zone frontière entre Poitou, Marche et Limousin. Un château est bâti sur la falaise qui domine la Gartempe. Il se compose d'une motte encore parfaitement identifiable (elle porte un édicule élevé en 1888). A partir du XIVe siècle, l'église Notre-Dame, fortifiée alors, protège son flanc nord. La Maison-Dieu, exposée par sa situation hors les murs, est fortifiée au Bas Moyen Age "y ayant eu un pont-levis, environnée et ceinte de haultes murailles". La tour-porte située au sud de la chapelle St-Laurent est le seul vestige de ces fortifications ; elle est défendue par une bretèche. Sa physionomie, notamment la voûte du rez-de-chaussée, autorise une datation du XIVe siècle; la tourelle d'escalier a été rajoutée au XVe siècle. En février 1523, François Ier donne l'autorisation de fortifier le bourg entraînant vraisemblabJement un renforcement des fortifications qui comprennent, à leur apogée, quatorze tours et sept portes

    • Le Pont Vieux (XVe-XVIe s.)

    • Maisons médiévales (XVe-XVIe s.)



  • -Architecture sacrée
    • Ancien Hôtel-Dieu (XIe s.)

    • Chapelle Notre-Dame, Collégiale (XIe - XIIe s.)
      D'abord simple chapelle donnée en 1093 à l'abbaye de Saint-Savin ; érigée en collégiale en 1220 ; crypte sainte Catherine remaniements à l'époque gothique ; remaniements récents

    • Eglise Paroissiale Saint-Martin (Xe - XIIe s.)
      Edifice construit à l'époque pré romane ; avec un appareil provenant d'anciennes constructions gallo-romaines en ruines ; nombreux vestiges de réparations ; abandonné à la révolution ; remploi

    • Prieuré Saint-Nicholas, dit Nicholas (XIe s.)
      Prieuré attesté dès 1095, disparu depuis la guerre de Cent Ans et dépendant autrefois de l'abbaye de Charroux. La chapelle est restée un lieu de pèlerinage. On vénérait saint Nicolas pour la guérison des rhumatismes. Le 25 avril était la date où une foule importante venait prier le saint. Cette chapelle était autrefois voûtée : vestiges d'arrachements

    • Prieuré de Chanoines Saint-Martial, d'Augustins (XIIe / XVIIe s.)
      De l'église du 12e siècle subsiste l'abside. Remaniements au 17e siècle. Presque entièrement reconstruite de 1861 à 1872, architectes _Secretain et Berlat. Réparation de la flèche du clocher en 1970.

    • Prieuré de chanoines, de grandmontains dit Sainte-Marguerite (XIIe / XVIIIe s.)
      Le nom de vieux palais lui vient de ce que la chapelle romane du 12e a servi pendant tout le siècle d'auditoire de justice de la sénéchaussée. Racheté et transformé au 18e siècle




Citation :
Sources
- La Ville de Montmorillon
- Pays Montmorillonnais
- Le château-fort par Philippe Durand
- Poitou.voila.net
- Tourisme La Trimouille
- Famille Saladin de Montmorillon
- www.vpah.culture.fr


Citation :

Historique du Fief :
- Octroyé le 25 novembre 1460, à Theudrik, comme vicomté de retraite.
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Zoyah
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MessageSujet: Re: [Vicomté] Montmorillon - Theudrik   [Vicomté] Montmorillon - Theudrik EmptyMer 27 Mar 2013 - 17:43

Citation :

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, validons et contresignons la demande de messire Theudrik, comte sortant de Poitou, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Montmorillon est bien fief mouvant du comté de Poitou.

      Et qu'en conséquence de quoi, messire Theudrik se voit octroyer le fief de retraite de Montmorillon, érigé en vicomté et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'or, à l'aigle de gueules, à la bande ondée d'argent brochant sur le tout », soit après dessin :

      [Vicomté] Montmorillon - Theudrik 510554Montmorillonvicomte


      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le vingt-cinquième jour de novembre de l'an de grâce MCDLX.

    [Vicomté] Montmorillon - Theudrik Signatureuj
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