[Seigneurie] Magné - Nina27

MAGNÉ


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I. HÉRALDISME
Fief Seigneurial

Blasonnement:Tranché ; en I d'argent au lion de gueules ; en II d'azur à la flèche d'argent posée en bande* ; à la bordure du second ; et au sur-le-tout de gueules également chargé d'une coupe en or."

Seigneur actuel: Nina27

Ancien(s) seigneur(s):Snakeeyes - Melodie871


II. PRÉSENTATION
Ancien(s) nom(s) :Magné ou Magnez

Rang Historique : Seigneurie à partir de 1409.

Situation géographique: En Saintonge, à la frontière de la Saintonge, du Poitou et de l'Angoumois. (Sur le territoire de la commune de Courcôme)




Étendue du Fief : Magné est à peu prés à égale distance de Villefagnan, en Poitou, de Raix, Souvigné, Bessé et Charmé, en Angoumois ; il est relié à ces paroisses, comme avec le bourg du Courcôme, par des chemins difficiles à pratiquer. Son territoire est limité à l'ouest par le «grand chemin d'Aigre à Ruffec», plus large, mais qui n'est guère meilleur que les autres ; au sud, par le «chemin de La Rochelle».


III.HISTORIQUE

• Presque à l’extrémité de Courcôme, se dresse le hameau de Magné vieux de six siècles et dont le premier seigneur est connu en 1409 (Alain Merlet).
  
  
• Courcôme avait pour seigneur le chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers ; cette terre avait été donnée à l'église de Saint-Hilaire par Guillaume, duc d'Aquitaine, vers 970. La seigneurie de Magné relevait du chapitre de Saint-Hilaire.
  
  
• Le hameau de Magné possédait un logis noble dont il subsiste quelques restes de la fin de la Renaissance. Au milieu du quinzième siècle, la terre de Magné appartenait à Alain Merlet, écuyer, seigneur du Montet. Vers 1460, la fille d'Alain Merlet,Catherine,épousa Aubert Corgnol, écuyer, fils de Louis Corgnol, seigneur de Tessé, à qui elle porta les fiefs du Montet et de Magné. Le petit-fils d'Aubert Corgnol, Louis, n'eut qu'une fille, Catherine, qui épousa son cousin, Philippe Corgnol. Ce dernier devint ainsi la tige d'une nouvelle branche de Magné, branche qui se perpétua jusqu'au début du dix-huitième siècle.

IV.MONUMENTS

IV.a.Vestiges préhistoriques et antiques

• Dolmen
  Dolmen-en partie renversé sur le rebord d'un fossé.

IV.b. Architecture civile

• Logis de la seigneurie de Magné (XVe s.)
  
  Il faut savoir qu'il existe, encore de nos jours, un "petit château" avec son donjon formé d'un pavillon carré avec mâchicoulis et échauguette datant du XVe siècle. Une petite chapelle existe dans le donjon. Une porte du XVIIe siècle, avec accolade, donne entrée dans le château. Un souterrain, qui a son entrée dans la Fuye, s'étend sous la garenne. Sur la cheminée on trouve un écusson sculpté portant de gueules à deux chevrons d'or (Corgnol).
  
  Le logis de Magné présente, d'abord, une suite de bâtiments qui s'appuient à un donjon modeste, sorte de pavillon carré muni d'un mâchicoulis. Le toit du donjon, à quatre pans, est assez aigu ; il est couvert, comme les bâtiments, par des tuiles plates ; la porte d'entrée, refaite au commencement du XVIIe siècle, donne accès, par un passage voûté, dans une cour intérieure ; à côté du passage, le complément du rez-de-chaussée, sous le donjon, est occupé par une chapelle qui n'a que les étroites dimensions d'un oratoire, mais où cependant est érigé un autel.
  Du côté opposé de la cour se trouve l'habitation principale, précédée d'un avant-corps très élégant, bâti à la fin du XVe siècle, ainsi que le démontre une accolade de style flamboyant qui s'élève au-dessus de la porte d'entrée.
  Cet avant-corps constitue une disposition très commune au XVe siècle. À l'intérieur se développe un large escalier de pierre. On doit remarquer ici l'analogie qui existe entre la construction du logis noble de Magné et celle des maisons bourgeoises de Tusson. C'est à la fin du XVe siècle, lorsque le pays a reconquis son indépendance, après avoir vécu à l'abri de la tour carrée du couvent à Tusson, ou du donjon du seigneur laïque à Magné, que l'élégance s'épanouit sur les façades des habitations : les mêmes accolades s'élèvent au-dessus des ouvertures, chez les Corgnol comme chez les David-Négrier ou les Ithier-Préneuf.
  
  Cette porte donne accès dans un corridor assez étroit, sur lequel s'ouvrent : à gauche, la cuisine avec sa large cheminée, à côté le bac ou évier et le cellier; puis la petite salle ou «salon», à côté la dépense ; à droite, une vaste pièce pavée d'un cailloutis disposé en dessins géométriques, et au fond de laquelle apparaît une magnifique cheminée de pierre : supportée par de légères colonnes, son manteau présente une série de moulures que couronne une guirlande de feuillages et de fruits sculptés entourant un écu sur lequel deux chevrons en relief se détachent coloriés en rouge ; les murs sont blanchis à la chaux et ne gardent aucune trace de boiserie ; c'était la salle, désignée sous le nom de «chambre», sans doute parce qu'il s'y trouvait des lits, suivant l'ancien usage.
  
  Au-devant du donjon, du côté du nord, se trouve une «ouche» mi-circulaire en forme de terrasse, dominant la dépression du terrain qui descend vers le nord-ouest. Une fontaine coule au pied de la plate-forme ; l'eau passe successivement dans divers bassins, le premier destiné au puisage pour l'alimentation, le second au lavage du linge; un troisième sert de vivier ; le dernier et le plus étendu est accessible aux animaux qui viennent s'y abreuver.
  Du côté du couchant, à la suite des bâtiments qui continuent le donjon, et en retour d'équerre vers le sud, s'étendent les étables, granges et constructions diverses destinées à l'exploitation du domaine. Entre ces constructions et le logis se trouve la fuie, de forme circulaire. Du côté de l'est et sur toute la façade du midi s'étendent les jardins, qui eux-mêmes sont continués par une garenne.
  En face du logis, de ce côté, le jardin est coupé par une allée d'arbres fruitiers, que continue en ligne droite, à travers la garenne, une large avenue bordée de vieux chênes.
  On ne saurait, au-devant du logis inhabité, suivre cette grande allée silencieuse sans la repeupler par la pensée de ses anciens hôtes.
  Telle est cette demeure, très modeste en somme, et qui n'a laissé parmi les habitants du voisinage aucun souvenir, si ce n'est une vague image de l'ancien régime. «Ceci, dit-on, appartenait sans doute à quelque noblesse.» Une excellente cave, fort obstruée aujourd'hui, entretient l'idée des souterrains mystérieux, sinon des légendaires oubliettes ; une pièce dans laquelle se trouvent les restes d'un bois de lit à la duchesse est montrée comme étant «la chambre de la duchesse» ; en réalité, c'est une chambre de domestique.

IV.c. Architecture sacrée

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Citation :

Sources
- La seigneurie de Magné
- Wikipédia
- Famille de Corgnol
- Magné les Combeaux

Citation :

Historique du Fief :
- Octroyé en avril 1455, à Snakeeyes, comme seigneurie de fonction (Capitaine du Régiment de Niort)
- Octroyé le 31 juillet 1455, à Mélodie871, comme seigneurie de fonction (Capitaine du Régiment de Niort)
- Octroyé le 1er août 1456, à Nina27, comme seigneurie de fonction (Capitaine du Régiment de Niort)
- Destitution de Snakeeyes et Mélodie871, actée le 28 Octobre 1457.

* " en bande" rajouté car manquant sur le contreseing

Citation :

Moi, Stannis, en ma qualité de héralut du Poitou, atteste de la validité des serments échangés entre le Comte du Poitou et les sires Cyclope, Theodebert ainsi que la dame Melodie871.
Ainsi, Messire Cyclope devient Seigneur de Marsay, portant armes mi-parti d’azur à l’aigle d’or et de gueules au château de trois tours d’argent maçonné de sable, la tour du milieu plus haute que les deux autres. Messire Theodebert devient Seigneur de Chadignac, et arborera blason d'azur semé de fleurs de lys d'or, au phénix d'argent issu de son immortalité de gueules, brochant sur le tout. Et la dame Melodie871 devient Dame de Magné, aux armes tranchées d’argent au lion de gueules armée et lampassé du mesme et d’azur à la flèche d’argent, à la bordure de gueules, à l'écusson sur le tout de gueules à la coupe d’or.

Faict à Poitiers, le trente et unième jour de juillet de l'an de grâce mil quatre cent cinquante cinq.

pnj a écrit:

S'avançant de deux pas, Stannis prit la parole d'une voix forte, six rouleaux de parchemin à la main.


Sujets du Poitou, oyez ! Seront élevés au rang de Seigneurs et Dames, le temps de leur charge au sein de l'armée Comtale, les personnes suivantes:


Jonroy, Intendante de l'armée, sera désormais dame de Fenestre, ses armes seront tranchées de gueules au lion d’or et d’azur à deux épées d'argent, garnies d'or, passées en sautoir surmonté et accompagné à senestre d’une fleur de lys d’or .




Judith, à la tête du bataillon de La Trémouille, sera désormais dame de Matreuil. Ses armes seront de gueules, semées de billettes d'or, au lion du même, armé et lampassé d'azur, brochant sur-le-tout, à la bordure d’azur chargée de fleur de lys d’or.




Corneus, à la tête du bataillon de Saintes, sera désormais Seigneur de Chadignac, portant armes d’azur semé de fleur de lys d’or, au phénix d’argent issant de son immortalité de gueules brochant sur le tout.



Phil1, commandant du bataillon de La Rochelle, sera désormais Seigneur de L'Agord, ayant armes d'azur à bande d'argent coticée d'or accompagné au chef d’une fleur de lys d'or et à la pointe d’un bateau d’or habillé d’argent et flammé de gueules.




Quentinx, qui ène le bataillon de Thouars, sera Seigneur de Marsay, portant blason parti d’azur à l’aigle d’or et de gueules au château de trois tours d’argent maçonné de sable, la tour du milieu plus haute que les deux autres



Et Snakeeyes sera Seigneur de Magné, portant pour armes tranchées d’argent au lion de gueules armée et lampassé du meme et d’azur à la flèche d’argent, à la bordure de gueules, sur le tout de gueules à la coupe d’or.



Que les nouveaux Seigneurs s'avancent et prestent allégeance au Comté du Poitou.

Citation :

Par la présente, Nous Elliandra, Héraut d'armes royal du Poitou, faisons acte quant à l’octroi de la Seigneurie de Magné à Nina27, Commandante de Niort, faisant d’elle la vassale du Comté du Poitou.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Magné est bien seigneurie du Poitou.

Après consultation de l'impétrante et en absence d'armes historiques, l'écu choisit pour ladicte seigneurie est tranchées d’argent au lion de gueules armée et lampassé du meme et d’azur à la flèche d’argent, à la bordure de gueules, sur le tout de gueules à la coupe d’or:



Actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le 1er du Mois d’Août 1456.

Citation :

Nous Rhân de Crocy, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun, Maréchal d'armes Royal de France en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing,

Faisons savoir par la présente,

Que

À la demande de sa Grandeur Cristof alors comte du Poitou et conformément aux règles héraldiques en vigueur nous validons la destitution -déjà entérinée de facto par le réoctroi de la majorité des terres concernées- de :

• Jonroy des terres de Fenestre
  
• Corneus des terres de Chadignac
  
• Quentinx des terres de Marsay
  
• Snakeeyes des terres de Magné
  
• Melodie871 des terres de Magné

Les personnes sus-citées se voient déchus de leurs titres et privilèges afférents aux fiefs sus-nommés.

Les terres de Chadignac, Marsay et Magné restent à leur seigneur actuel.

Le fief de Fenestre retourne à la couronne du Poitou et pourra être à nouveau offert en récompenses de hauts mérites et valeureux faits.

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel sur la présente.

Scr·Parisius·civ·XXVIII·Oct·MCDLVII