Eragon. Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 2507 Localisation : Poitou Date d'inscription : 01/07/2008
| Sujet: [HRP] Description de la forêt Mer 22 Déc 2010 - 15:07 | |
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- Située sur les derniers contreforts du massif armoricain, la forêt domaniale s'étend sur 5 communes (Mervent, Vouvant, Pissotte, Bourneau et l'Orbrie) avec, en pourtour, des bois privés sur Foussais-Payré et Saint-Michel-le-Cloucq. Son charme tient autant à son relief qu'aux ruisseaux et rivières qui le traversent comme la Vendée et la Mère. La forêt, de nos jours domaniale, fut précédemment la propriété des seigneurs de Mervent puis de ceux de Vouvant jusqu'en 1674 où elle fut rattachée au domaine royal et pris le nom de "Forêt Royale de Vouvant".
Respectueuse des titres de propriété, l'Administration des Eaux et Forêts l'appela ensuite " Forêt Impériale de Vouvant " et en 1965, lors de la création de l'Office National des Forêts, elle devint : " Massif forestier de Mervent-Vouvant ", considérant qu'elle était, en majeure partie, située sur la commune de Mervent.
La flore y est riche et abondante ; le chêne sessile trouve ici les conditions idéales pour se développer. Cet arbre - le plus présent de la forêt - peut atteindre 35 mètres de hauteur à 200 ans. Son bois, très recherché, est travaillé par l'ébéniste, le tonnelier et le charpentier.
De tout temps, l'homme a su profiter des richesses de cette forêt : " Les Verreries ", " les Tessonnières " nous rappellent les activités passées. De nos jours les forestiers pratiquent la sylviculture, oeuvrent pour sa sauvegarde et conservent, en témoignage, des arbres remarquables : le Marinier, le Chêne à l'Ermite, et le Chêne à 5 troncs.
Le Massif forestier de Mervent-Vouvant est la demeure privilégiée de nombreux animaux, le plus majestueux étant le cerf. En lisière ou en sous-bois, de jour comme de nuit, les mammifères, les insectes sont présents. Quant aux oiseaux, espèces sédentaires ou migratrices, ils y trouvent une nourriture variée et un habitat privilégié.
L'omniprésence des cours d'eau a obligé la construction de ponts fin XIXè : le Pont du Déluge et le Pont de Diet furent érigés afin de faciliter l'exploitation forestière. En 1958, le Barrage de Saint-Luc (dit de Mervent) fut inauguré sur la rivière Vendée ; son usine de traitement permet à 230 communes vendéennes mais aussi de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres de disposer d'eau potable. Afin de limiter le débit de la Vendée et de créer de plus importantes réserves, l'aménagement hydraulique s'est poursuivi avec la construction d'un autre barrage sur la Vendée : le Barrage d'Albert et deux autres encore sur la Mère : le Barrage de Pierre-Brune et celui de Vouvant. | |
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