De l'autre côté de la forêt, une petite chapelle...

Citation :

Bonjour Animos, le vin est frais et sucré, exactement ce qu'il faut pour une journée aussi agréable je te sers ?

La cérémonie en elle même n'a pas commencé , et c'est heureux, car on retrouve ici bon nombre de connaissances que l'on ne croiserait pas au quotidien. Comment ça va a Saintes ?

Animos souriant a son interlocuteur... se retrouva avec un deuxieme verre a la main... retendit par la meme occasion le verre a Cornelia... Repondant a Edemias...

Oui en effet... il y a beaucoup de monde... les personnes contentes de retrouver certaines et d'autres qui vont en eviter d'autres... cela va etre intéressant a regarder... pour ce qui est de saintes... je n'en ai pas la moindre idée... j'ai en effet déménager sur niort... attirer vers cette ville par une force inconnu...

Animos souria de son plus beau sourire a cornelia.

Tout en écoutant parler les gens....je sens la petite main qui se détache un peu...signe qu'il devait s'ennuyer, ce que je comprenais aisément .... Petite tête blonde parmi les grandes personnes...l'ayant retrouvé, j'aurais voulu jouer avec lui... Dans une de ses lettres, Edemias me parlait d'un bateau aux voiles rouges, qu'il avait offert à l'enfant, j'aurais voulu être là, près de l'etang et voir flotter son beau bateau!

Une petite voix me sortit de ma rêverie

Citation :

Maman là ! Viens !
Maman viens, j'ai soif ! teeuuhhh Plait !

La menotte d'Arthie me serra et me tira vers Kiriell...il parlait...il parlait...je regardai mon fils dans les yeux en riant....

Mais on y va....d'abord, je te prends dans mes bras....et ainsi, tu pourras voir tout le monde...mais évite de gigoter sinon je te jette un sort de chatouillis....

Je l'embrassai sur sa joue tout en marchant vers l'homme à la rose noire...

Voilà le petit Prince qui a grande soif...

Un visage aussi fin qu'une arabesque, un tein laiteux de porcelaine, de saillantes pommettes poudrées de rosé, des lèvres carmines d'une chaire sanguine à faire frémir un loup affamé, des yeux en amendes aux longs cils recourbés, où sévissait un intense regard aigue-marine, dont la pronfondeur inhumait bien des mystères; une longue chevelure ondulée aussi noire que l'ébène marquant de caractère les traits de son visage d'ivoire. Mathilde.
Une robe pourpre brodée de noir dans un style victorien, dont le corset intégré marquait divinement les hanches de la duchesse, retombait élégamment sur la pointe de ses escarpins. C'est avec regret de devoir cacher, même partiellement, ses apparats, qu'elle enfila son tabard de saphir brodé d'or aux couleur de la royauté. Et c'est dans une démarche grâcile que Mnemosyne emprunta la direction de la cérémonie, se munissant au passage de ses caducées, indispensablent pour un tel rendez vous.

Peu coutumière d'une telle toilette, elle se sentit étonnament belle ainsi. Elle souhaitait faire honneur au Vicomte qui avait eu la patience, la gentillesse et qui plus que tout, lui avait fait confiance. C'est munie d'une besace de velour bleu nuit, assortie à son tabard, contenant parchemins, encre, cire et scel, qu'elle se fit déposer en voiture près du fameux Chêne. Elle s'attendait à descendre au pied de l'arbre précisemment mais le cocher lui signala qu'au vue de nombre de personnes présentes, il ne pouvait s'avancer d'avantage.
Surprise d'abord, intriguée ensuite, elle passa la tête par la fenêtre pour constater les dires du chauffeur. Comment allait elle retrouver le Vicomte parmis cette foule? Mais l'heure n'était plus aux interrogations, elle devait se lancer. Posant les pieds au sol, elle ajusta sa tenue avant que ses yeux ne balayent furtivement chaque visage, sans manquer de leur sourire courtoisement, puis fini par repérer l'Epervier.

Rassurée, elle entama une avancée ondoyante, se faufilant parmis les invités telle une anguille, en évitant le plus possible de les percuter, voir même de les toucher, ne voulant importuner personne, ni, il faut l'avouer, froisser sa belle tenue.
C'est proche du Vicomte d'Aulnay de Saintonge, qu'elle cessa sa traversée, se présentant devant lui telle une apparition sortie de nul part, avec un sourire radieux sur les lèvres. Quelques secondes s'écoulèrent, voulant voir si il percuterait de lui même ce que signifiait sa présence. Puis d'une voix douce, ne voulant troubler aucune conversation bien qu'il allait faloir songer à y mettre fin pour laisser place à la cérémonie, elle lui dit.

Vicomte, nous allons pouvoir commencer. Je vous laisse appeler vos futurs vassaux et interpeller vos invités, après quoi je rappelerais le déroulement de la cérémonie et nous pourrons commencer. Vous n'avez pas oublié les couronnes j'espère?

(je m'excuse d'avance mais je n'ai pas lu les 9 pages donc si incohérence il y a , n'hésitez pas par MP
quand au post d'icie, que dire... navrée d'avoir passé des heures à dessiner un épervier transformé depuis un aigle car ça n'existait pas, ou d'avoir voulu faire un joli post etant dessus depuis hier, la prochaine fois je ferais 2 lignes comme tout le monde et basta.)

A quoi pense t-il pendant qu’elle se livre, peu certes bien qu’elle ait l’impression de trop parler. C’est vrai quoi, qu’est ce qu’il lui prend à la brune ? C’est jour de fête et elle s’est promis en venant, d’en profiter, pas de ressasser. Et surtout pas de le faire subir à ce pauvre homme qui a la délicatesse de l’écouter avec attention.

Elle devine des interrogations dans son regard, mais elles resteront silencieuses. Sans doute sa bonne éducation qui l’empêche d’être curieux.

A la place, un rire franc résonne dans la clairière. Enfin, peut être pas partout, mais au moins aux oreilles d’Ally, ce qui n’est déjà pas si mal. Ce qui surtout, la rassure sur l’aptitude à la plaisanterie de Bahia, elle avait craint – à retardement comme souvent- qu’il ne se vexe.

Je ne sais pas si sévir est le bon terme. J'essaie juste de faire au mieux mon travail. Il est certain que ça ne fait jamais l'unanimité...

Vous êtes bien placée pour le savoir...

A son tour, elle l’écoute avec attention, hochant la tête pour partager ses dires sans l’interrompre.
Vouloir faire l’unanimité, voilà bien un pari fou sur lequel elle ne parierait pas un denier.

Et à ses derniers mots, comme il hésite, elle retient le petit rire qui menace de s’échapper de sa gorge. Il pourrait là encore, mal le prendre. Ca serait quand même dommage.

C'est l'image que je vous avais donné?

Alors elle se contente de sourire plus sincèrement encore, avant de répondre.

Et bien.... Vous m’avez laissé le souvenir d’un homme sérieux. Je reconnais que le terme sévir est.... un peu fort. Peut être.
Après tout, nous n’étions pas, à Cholet, comme aujourd’hui, dans un état d’esprit à nous divertir.

Elle prend le temps de boire une gorgée avant de poursuivre...

Mais... Il ne tient qu’à vous de me faire découvrir d’autres facettes.

La jeune femme était chargée de plateaux pour réapprovisionner les tables lorsque l'appel de Datan fut fait. Un coup d'oeil paniqué à Charibert.

Son coeur battait à la chamade, c'était le moment et elle ressemblait plus à une tavernière qu'à une future vassale. Serait elle à la hauteur des attentes de son Seigneur ? Et ces fichus plateaux, toujours dans ses mains, elle ne pouvait tout de même pas les laisser sur les tables.

Anagor approcha.
Il ne savait plus où regarder et sentit qu'il rougissait.
Il parvint finalement à produire un sourire qui ne ressemblait pas à une grimace.

Le fiancé de maman avait pour moi du jus de pommes, je trouvais ça bonnnnnnnnnnnnnn , je crois j'ai oublié de dire merci, parce que j'ai bu de suite touuuuuut le verre cul sec ! Héhé , ça fait comme un homme cul sec ! et je pense , "Il est jamais trop tard !" c'est ce que dit Papoun " Pour corriger ce que tu regrettes mon Artie ", qu'il dit , alors je presse le verre vide dans les mains de Kiriell et sourit , un sourire collant , alors j'essuie vite avec la manche , et je dit un peu en retard :

Mici m'sire

Hmm, je sais pas comment je dois l'appeler lui , alors je regarde maman pour qu'elle se penche vers moi et demande à son oreille :

"Il s'appel comment pour moi ton amoureux ? c'est un tonton ?"

Mais elle a pas le temps de me répondre car elle doit aller chercher son titre. Je me demande à quoi ça ressemble ? Je crois pas que ça se mange , car il y a déjà beaucoup à mangé ici , j'aurais du la demander ce que c'est ...
Je regarde autour de moi pendant que maman est là bas pour son titre , et je suis toujours petit pour bien voir, alors j'attrappe un tabouret juste à coté et Kiriell me fait grimper dessus . De là je vois trèèèèèèèèèèèèèèès bien et je suis content. Et je vois Fafa aussi , je lui fait un grand signe . Papa aussi je le vois , il est prêt d'un groupe que je connais pas, j'ai envie de l'appeler pour qu'il m'oublie pas, mais j'ose pas , parce que personne ne parle , alors je me mord la langue pour me taire aussi, et j'attends ...

Skarn regarda pour repérer la rouquine de son cœur appelé par Datan.

il la voya avec un plateau en main.

non sans un sourie il s'approcha d'elle et lui enleva le fardeau des main.

Il vaut mieux que je te garde cela quelque temps.
je te le rend après si tu veux.


puis en lui murmurant

bien que tu tranchera avec les autre noble.

il lui souri en s’écartant de son passage pour qu'elle aille vers son moment.
et oui,
il lui avait menti le plateau il le garderai...

Ed sourit à la remarque d'Animos, pas si inconnue que ça , la force . D'un air entendu il regarda Cornélia , leva son verre pour trinquer et le termina doucement.
Il se détacha du groupe en s'excusant lorsque le Vicomte Datan annonça la suite des festivités, cherchant Arthie des yeux . Devait-il aller le trouver puisque Clara avait été appelée pour le point central de la cérémonie ? Il vit la tête blonde du petiot émerger aux cotés de Kiriell , ce qui le rassura , quelqu'un avait prit le relais de Lafée pour veiller sur lui . Le Démias fit une boucle pour contourner la foule et vint lui aussi se placer prêt de l'enfant en lui souriant. A Kiriell , il proposa sa main tendue pour le saluer et dit à mis voix :

Bonjour Seigneur Kiriell, j'imagine votre émotion à cet instant , ce moment va changer votre vie et celle de Clara ..

Il porta son regard sur le groupe concentré autour du Vicomte et de l'héreaude , et sourit aux deux femmes qu'il connaissait et qui l'avait prié d'être présent .. Lafée , la mère de son fils , et Lafa , sa filleule . Arthie lui , glissa sa petite main dans la sienne, et Ed la sera affectueusement .

Ahhhh voilà Mnémosyne. La comtesse était soulagée, elle avait craint quelques facheux incidents de route, des brigands ou on ne sait quoi.
Le vicomte Datan, comme à son habitude fit un discour posé et réfléchi.

Citation :

Aux détracteurs des grandes institutions royales je le dis, même si la lenteur des Grands Officiers est de notoriété publique, il y a des hommes et des femmes qui font un travail formidable et parfois trop souvent dans l'ombre

Icie sourit à ces mots qu'elle ne pouvait que partager. Combien de fois n'avait elle pas constaté, au sein de la Maison Royale par exemple, le travail souvent ingrat des officiers. Petites fourmis actives sans quoi rien ne pourrait tenir debout.

Et voilà, les trois autres étaient déjà en place et elle était toujours plantée comme une gourde avec ses plateaux. Deux yeux tendres la fixèrent et le plus beau sourire du monde était devant elle, la déchargeant de ses encombrant et sa voix la rassura. Elle hocha la tête, lui rendit son sourire en tentant d'y mettre tout ce qu'elle ressentait pour lui et lissa sa robe avant de s'avancer vers Datan en lui caressant la joue au passage.

Merci mon amour, j'y vais il est temps.

Elle se fraya un chemin vers le Vicomte, salua Lafa, Lafee et Anagor puis s'installa à leurs côtés, offrit un regard, un sourire et un hochement de tête en guise de salut à Datan, puis attendit les consignes.

La jeune pictave écouta le déroulé de la cérémonie, et sourit, c'était bien ainsi qu'elle l'imaginait. A la demande de questions éventuelle elle secoua la tête.

Merci Dame, tout est clair et nous sommes prêts je pense.

Elle sourit à Lafa placée à côté d'elle puis se redressa pour attendre que le Maître de cérémonie fasse son office.