Gnia Néo Poitevin
Nombre de messages : 1 Localisation : Là où je dois Date d'inscription : 17/07/2013
| Sujet: [Elections Royales] Visite d'Agnès de Saint Just Mer 17 Juil 2013 - 20:29 | |
| Oui, bon, vrai, il était un peu tard pour se pointer au château poitevin, mais d'aucuns diraient, il n'est jamais trop tard. De toutes façons, la Régente n'avait eu guère le temps de visiter aucun château pour ce que le quotidien de la régence lui avait pris plus de temps qu'escompté. Mais à quelques jours de la fin des scrutins pour les élections royales, il lui semblait important que les provinces restées silencieuses à ses missives sachent au moins qui étaient les candidats en présence.
Ne sachant trop si les gens allaient se déplacer - elle se surprit même à espérer que le Vicomte de Saintonge serait dans le coin puisqu'il était à peu près le seul visage connu potentiellement dans les parages - la Saint Just s'installa dans un coin de la salle réservée aux candidats et y mis à disposition des exemplaires de son programme électoral.
Ne restait plus qu'à attendre les curieux... - Citation :
- ____________________________________________
-= A VOUS =- Fils de France & Sujets du Royaume.
Ensemble, ces derniers mois, nous avons vu les forces de félons et de canailles coalisées sous oriflamme angevin menacer les bonnes villes et capitales du Domaine Royal. Devant eux, la Couronne a résisté et l'Anjou a enregistré une des plus cuisantes défaites de son Histoire.
Ensemble, ces derniers mois, nous avons vu les armées prétendument Saintes de Rome assiéger Dijon et menacer la Bourgogne. Devant eux, Dijon n'est pas tombée et par le concours des forces vives de France, les criminels stipendiés par l'orgueil de Rome ont été sévèrement mis en déroute.
Ensemble, ces derniers mois, nous avons vu l'Empereur Fenthick et ses épigones insulter la Couronne et faire entrer le SRING en guerre contre la France. Devant eux, nous avons assisté debout à leur pitoyable débâcle et scellé avec leur successeur un traité de paix qui nous a permis de mettre fin à sa folie et à renouer des relations saines avec ce partenaire historique.
Longue serait l'énonciation de la liste exhaustive des conflits qui ont émaillé le règne du Roy Eusaias car pour pouvoir purger la France de ses ennemis intérieurs et extérieurs et lui rendre son autorité bafouée, il apparait aujourd'hui qu'ils ont été un mal nécessaire.
Mais bien malhonnête serait celui qui ne considérerait ce règne par le seul prisme des troubles dont la France aura été frappée et de n'y trouver que de l'accablement. Car pour la première fois depuis l'abdication de Levan III, le Royaume de France a su se faire respecter de Rome, mais aussi de l'Empire, de l'Anjou, avant d'asphyxier la sédition sur les seules terres du Béarn et d'Armagnac & Comminges. Or, en dépit d'un chaos constant perpétré par ses ennemis intérieurs, la France s'est, malgré ces derniers, réformée de la façon la plus considérable qui soit. Durant ce règne :
- Le Domaine Royal a prouvé qu'il sait se montrer uni et solidaire au-devant des attaques pesant sur son intégrité en arrachant des victoires décisives sur ses ennemis et ses agresseurs.
- La Couronne a offert la possibilité à chacun de ses fils de vivre librement sa foy sans vivre constamment sous la menace de l'excommunication, qui, ne l'oublions pas, constituait il y a encore peu de temps de cela, une mise au ban non seulement de la communauté des croyants mais de la société tout court.
- Par-delà les guerres, la France a acquis et acquiert encore progressivement un rayonnement diplomatique de grande ampleur et qui se développe de jour en jour, que ce soit auprès de l'Empire, de la Castille, ou de l'Angleterre.
- Une collaboration solide et étendue a su voir le jour en partenariat avec les provinces vassales dans la lutte contre les menaces des malandrins et de la canaille qui ne répondent à rien d'autre qu'à l'appel de la rapine et du chaos.
De cette période mouvementée de notre histoire, les expériences acquises de la difficile gouvernance d'un Royaume tant dans son quotidien que dans ses urgences sont aussi manifestes qu'indéniables. C'est sur la base de ce vécu enrichissant que nous remettons en question nos choix de ligne politique ou au contraire que nous les affirmons, que se développe en nous une conscience aiguë de la prudence qui doit guider le Monarque et du pragmatisme d’État, et que nous mûrissons nos projets avec un indéfectible sens des réalités.
C'est la raison pour laquelle vous ne trouverez dans notre exposé aucune liste de vœux naïfs et bon enfant, mais au contraire une ligne politique sûre forgée dans le feu ardent de l'exercice du pouvoir.
Consolider, Réformer, Atteindre. Telle est notre feuille de route, développée ici. - Citation :
- ____________________________________________
-= CE QUE NOUS DEVONS CONSOLIDER =-
Le fonctionnement de la Chambre d'Eunomie en tant qu'organe législatif et institution royale & autonome, sous l'égide bienveillante du Souverain de France.
Cela passe par l'accueil des meilleurs juristes de France à qui seront confiés le travail de fond de la législation royale, permettant à la Pairie de se recentrer sur ses autres prérogatives. Il sera attendu de cette chambre de suivre le chemin tracé durant ce règne, voué à accorder le plus d'autonomie possible aux Provinces Vassales sans jamais défausser l’État de son autorité et de ses responsabilités. C'est dans cette optique que ce règne a mis fin à la tradition insensée de la double grâce, visant à exiger une grâce royale pour anoblir un homme déjà gracié par le régnant de sa province. Tel est l'exemple même du respect que le Monarque doit à ses Feudataires s'il ne considère par la politique de ces derniers comme factice ou indigne de confiance, et c'est sur cette droite ligne que nous entendons poursuivre notre politique.
Le Grand Ambassadeur & le rayonnement de la France.
Depuis la relance des Grandes Ambassades suite au décès du précédent Grand Officier, le Royaume a rapidement su nouer des relations diplomatiques vigoureuses et saines pour lui rendre la place qu'il n'aurait jamais du quitter. Par le biais d'ambassades actives et impliquées, qui ont su renaître de leurs cendres, un précieux travail diplomatique a déjà porté ses fruits du côté de la Castille, de la Provence et de l'Empire. De ces tractations précieuses, la France ressort grandie et cela lui est bénéfique à tous points de vue, et notamment lorsque Domaine Royal et provinces vassales ont pu collaborer avec la Provence et l'Empire, venus prêter main forte pour lutter contre les menaces de groupuscules de brigands ne répondant à rien d'autre qu'à l'appel du profit et du chaos le plus stérile. Ces bonnes relations avec les États étrangers doivent impérativement se poursuivre à tous les niveaux, qu'ils soient économiques, militaires ou juridiques, mais ont également vocation à s'étendre, selon le cours des événements.
Le Connétable, agent efficace & précis.
Au début du règne, la Connétablie pêchait par un laxisme et une rigueur des plus vagues, inaptes à servir honorablement les desseins de la France. Or il est primordial que l'Ost Royal demeure solide et craint. C'est dans cette optique que la Connétablie Royale a été réorganisée de fond en comble afin d'optimiser la ligne de commandement, ce qui s'est immédiatement traduit sur le terrain par une efficacité décuplée. Après la décision du Roy d'exempter les membres de ses Ordres Royaux de l'impôt, il reste désormais à appuyer encore davantage sur la communication auprès des troupes enrôlées, mais également auprès de la population qui subit parfois une présence pouvant être perçue comme envahissante et lourde à supporter économiquement. C'est à ce titre qu'a été recruté un Maréchal chargé de la Communication et a été mis en place une gazette à destination des soldats qui doit trouver la force de se pérenniser dans le temps. Enfin, le ravitaillement des troupes constituant le nerf de toute guerre de position et posant fatalement tôt ou tard quelques difficultés, des producteurs dédiés aux armées royales ont été contactés, des greniers ont été constitués à cet effet au sein du Domaine Royal et un Maréchal a été nommé à la charge de responsable d'une intendance unique, en lien direct avec la Surintendance Royale. Organisation, rigueur, pragmatisme, sens des priorités ; telle est la seule recette militaire digne de la France si nous désirons réitérer à l'avenir d'incontestables victoires comme ce fut le cas en Anjou, en Bourgogne, et au sein du Domaine Royal et qui avaient si souvent fait défaut aux règnes précédents.
Le Grand Aumônier de France, ou la garantie de vivre librement sa foy.
Nous refusons catégoriquement que les sujets du Royaume de France soient de nouveau soumis aux caprices de quelques prélats avides d'autorité temporelle. Désormais, au moindre chantage des émissaires Romains, les sujets du Royaume peuvent se tourner, si tel est leur désir, vers une Église Aristotélicienne de France plus attentive, plus réactive et plus proche des fidèles que Rome ne l'a jamais été autrement que pour signer des Concordats visant à prendre le peuple et les Régnants des Provinces du Royaume en otage. L’Église Aristotélicienne de France ne saurait être définie comme une Église tolérante pour ce qu'elle ne renonce jamais à ramener à elle les âmes en perdition, mais il est attendu d'elle qu'elle combatte l'hérésie par la vertu et l'exemplarité de la foy Aristotélicienne, non par la menace, les procès, la guerre ou le chantage. L’Église Aristotélicienne de France ne cherchant point à s'imposer par la contrainte, mais sur la seule base de l'Amitié Aristotélicienne, laissera par conséquent en paix les curés et prélats proches de leurs ouailles faire leur office, quand bien même ils ne seraient pas issus de ses rangs. Son influence devra cependant être consolidée au sein des Provinces du Royaume, par une visibilité et une communication plus accrue au Conseil des Grands Feudataires ainsi qu'au sein de nos provinces vassales.
La protection des vassaux : un serment qui engage.
Il ne saurait plus être question de prendre les serments à la légère. La formulation d'un serment ne doit en aucun cas se borner à de vaines paroles, mais déboucher sur des actes concrets, loyaux, et sincères. Aide militaire, conseils armés, agréments, renseignements comme cela a été effectué avec succès ces derniers mois en Bourgogne, en Gascogne, à Toulouse et proposé en Poitou, en Bourbonnais Auvergne. Il est impératif que la Couronne maintienne ses engagements en apportant son aide et son expérience aux provinces menacées, que ce soit par des conflits d'envergure ou par des bandes opportunistes de pillards. Durant ce règne, l'importance, la durée, et l'étendue des conflits ayant frappé la Couronne ont fait que cette dernière n'a pas toujours été en mesure d'assurer une aide immédiate et opérationnelle à ses vassaux. Aussi, la collaboration avec les Provinces Vassales se doit d'être plus réactive qu'elle ne l'a déjà été en cas de menace avérée, pour réunir les différents acteurs d'une zone menacée autour d'une table de réunion le plus rapidement possible en cas de suspicions d'attaque criminelle.
-= CE QUE NOUS DEVONS RÉFORMER =-
Optimiser dans l'espace et dans le temps le ravitaillement des Armées.
La nourriture est une nécessité absolue en cas de conflit. Il est dès lors impératif d'étendre la constitution de greniers Royaux au-delà du Domaine Royal, au sein même des provinces vassales ; de contacter des producteurs désireux de travailler en collaboration avec l'Ost Royal et d'entretenir ce carnet d'adresses ; d'inciter, enfin, les soldats démobilisés à couper du bois en temps de paix par le biais de contrats honnêtes et avantageux dans le but d'alimenter les besoins des boulangers et des armateurs.
Élever le Domaine Royal vers l'excellence.
Cela ne saurait passer que par des projets d'envergure, comme :
- L'union des forces armées des provinces du Domaine Royal au sein d'une même caserne tout en conservant aux forces de chaque province une identité spécifique dans le respect des particularités locales. - La création d'une École Militaire exigeante et rigoureuse pour une formation d'élite. - La constitution d'une flotte maritime dirigée par des vassaux du Domaine Royal pour que la France ne soit plus uniquement redoutée pour ses Corsaires, mais également par ses propres Vaisseaux. - Accorder une voix double aux Régnants du Domaine Royal au sein du Conseil des Feudataires pour ce qu'ils constituent l'épine dorsale de la Couronne. - Adapter les montants de la bourse d'études allouées à la médecine selon les besoins du moment pour faire du domaine Royal le territoire le plus avancé dans le domaine des sciences.
Le Feudataire : Vassal loyal et bras armé du Roy.
Chaque Feudataire reconnu par le Monarque est dépositaire d'une parcelle de son autorité. A ce titre, il pourra lui être accordé sous condition l'agrément du Domaine Royal pour ses armées, ou l'entretien d'une armée royale sur place. De même, parce que les Feudataires sont vassaux directs et premiers administrateurs du Souverain, nous avons le projet et la volonté d'accroître leur impact sur le Royaume de France et par ce biais, renforcer le rôle du Conseil des Grands Feudataires. Cette disposition se traduit par l'octroi de l'autorité explicite d'intervenir par le biais d'un vote à tous les niveaux sous le contrôle des institutions Royales.
Exemple : Une majorité des Grands Feudataires se coordonnent et votent à la majorité pour définir la mise en place d'une loi royale. Si en dernier recours le Souverain et le Magna Legista ne mettent pas leur veto, alors, la loi sera adoptée.
Dès lors, hors veto du Souverain et du Chancelier, l'Assemblée des Feudataires à l'issue d'un vote pourra en matière de justice :
- Considérer des individus ennemis du Royaume de France. - Établir une règle ou une jurisprudence s'appliquant à la justice des cours locales. - Décider de remettre en cause un verdict rendu par la Cour d'Appel.
Mais aussi, hors veto du Souverain et du Grand Maître de France, l'Assemblée des Feudataires pourra, en matière d'exécutif :
-Décider d'une intervention commune dans les conflits locaux à l'encontre d'un sécessionniste au nom de la Couronne. - Faire adopter une ligne de conduite (économique, militaire, diplomatique) sur une affaire particulière au nom de la Couronne.
Seules limites et exceptions à l'octroi d'autorité : - la gestion du personnel des institutions royales ; - les droits inhérents au Souverain (grâce royale, levée de ban, etc) ; - les verdicts de la Haute Cour de Justice ; - les décisions héraldiques ; - les lois fondamentales et les statuts des grandes institutions (Pairie, Curia, Chambre d'Eunomie).
Moderniser la Hérauderie.
Souvent critiquée par ceux qui ne savent ce qui s'y fait et passe, la Hérauderie de France est pourtant l'une des institutions les plus anciennes et efficaces du Royaume. Le travail considérable fournis par les Hérauts est souvent ignoré du public qui ne se remémore que ses lenteurs et ses refus. C'est aussi pour que le sens de leur tâche et charge soit compris de tous qu'il est important et nécessaire que l'information touchant à la Hérauderie soit plus accessible. Exemples concrets et re-précisions de ce que sont les hauts faits pour les feudataires en désir d'anoblir, petite introduction à l'art héraldique accessible dans toutes les provinces pour ceux qui souhaitent s'y intéresser sans oser encore franchir le pas. Aussi, la modernisation de la Hérauderie doit nécessairement se poursuivre. Si lors de ce règne, les conditions d'anoblissement ont été assouplies grâce à l'abandon de la double grâce, il aura également été discuté de prendre en compte la voix des assemblées nobiliaires et du feudataire dans le vote des patentes héraldiques sans que cela ne soit encore effectif. Cela passe également par l'exécution d'une mise à jour du Codex Levan afin notamment de l'actualiser dans le sens de toutes les dispositions prises lors du précédent règne et d'assouplir la nature des sanctions héraldiques prévues pour chaque condamnation.
Redéfinir le rôle de la pairie et sa sphère d'influence.
La somme des expérience des Pairs de France en matière d'administration et de gouvernance d'une province pour ce qu'ils ont tous régné un jour sur une province ou au moins siégé durablement dans un conseil est un élément incontestable. C'est sur ce fait frappé du sceau de l'évidence qu'il nous importe de faire de la Pairie une chambre incontournable dès lors qu'une Province se tourne vers la Couronne pour conseil ou aide afin d'agir comme force de proposition auprès des Provinces qui réclament ou acceptent la valeur de son assistance.
Concrètement, et ce même dans les relations du Royaume avec les États étrangers, il nous apparaît que les compétences réunies au sein de la Chambre des Pairs seraient bien mieux utilisées à représenter la Couronne là où un ardent besoin s'en fait sentir, qu'à rester figées dans une tour d'ivoire hermétique au monde qui les entoure, car telle est l'image que le commun des gens ont de cette Assemblée, malgré l'importante communication mise en place sous l'égide du Primus Inter Pares actuel.
Ainsi, nous souhaiterions orienter la Chambre des Pairs vers des missions autres que le simple traitement de saisines, la lecture de textes de lois, ou le relai d'informations. Ils pourraient dès lors être affectés à des missions de type :
- Aide au redressement d'une province en déficit. Il y a parmi les Pairs des membres aux connaissances économiques indiscutables. Et si le Surintendant conseille déjà bon nombre de Provinces en difficulté, la Pairie pourrait tout à fait proposer une délégation qui se déplacerait sur place pour compléter cette aide, apporter son expérience, assurer une pérennité dans le conseil. Plus simplement, la Pairie pourrait également proposer des stratégies économiques et aider à les mettre en place si la Province le désire.
- Implication concrète dans le dialogue entre la Couronne et les Provinces Vassales comme actuellement dans le cas du Languedoc où plusieurs membres de la Très Noble Assemblée des Pairs se sont fait force de proposition et portés au devant du Languedoc pour qu'il renoue le dialogue avec la Couronne.
- Représentation dans les événements diplomatiques chez nos voisins étrangers, en tant que représentants de la Couronne, complétant la présence des ambassadeurs. Cela a déjà été fait à divers échelons avec Sa Seigneurie Lekaiser représentant la Couronne au Sacre de la Reyne de Castille, avec Sa Seigneurie Koyote membre de la délégation française pour le sommet avec l'Angleterre, avec Sa Seigneurie Datan élément crucial pour l'ouverture d'une rencontre avec la Bretagne. Soit autant d'expériences qui se sont montrées satisfaisantes.
- Le soutien à des provinces étrangères alliées menacées par un ennemi de la Couronne. Une expédition de quelques Pairs, comme assistance armée, même symbolique peut occasionner une pléthore d'effets bénéfiques pour le Royaume.
- L'amélioration de la représentativité de la Pairie par la promotion de la chambre directement dans les provinces concernées - notamment celles du Sud - en rappelant systématiquement aux régnants qu'ils peuvent parrainer un dossier de candidature, en se renseignant sur les membres de la noblesse locale impliqués également dans les offices royaux et proposer directement leur nom au Souverain. Car si la représentativité légale de la Pairie ne correspond pas au pays réel, alors il lui appartient de se sentir concernée et de jouer un rôle certain dans l'amélioration de cette représentativité, et ainsi démontrer qu'elle ne constitue pas une Chambre aussi fermée et inaccessible qu'elle ne l'a jusqu'ici laissé paraître.
-= CE QUE NOUS DEVONS ATTEINDRE =-
Sujets du Royaume de France, au travers de cette feuille de route aurez-vous saisi tout le chemin qu'il nous reste encore à parcourir ensemble, mais surtout le sens que nous donnons à notre ambition consistant à forger une France forte, aimée, respectée, où chacun d'entre nous aura sa place. Nous avons œuvré chaque jour pour une France prospère et en paix, pourvu que cette paix se fasse à des conditions honorables, car une paix indigne n'est que la marque de l'asservissement de l’État qui doit, par delà les temps, demeurer souverain. Durant ce règne, la Couronne n'a engagé aucune guerre sur la base de son initiative personnelle. Chacune d'entre elles fut subie, et face à la menace, la Couronne ne s'est jamais dérobée, que ce soit face à l'agression angevine sur Orléans et sur Alençon aux premières lueurs du règne, face aux troupes impériales et croisées en Bourgogne, ou encore face aux séditieux du Béarn et d'Armagnac, en Toulouse et en Gascogne. Face aux provinces dont les régnants ont fait sécession, la Couronne durant ce règne n'y a jamais mené de guerre personnelle, mais protégé coûte que coûte aussi bien son Domaine que ses vassaux menacés. Cette politique perdurera, car ce que l'allégeance offre, ce sont des droits aussi bien que des devoirs, pour chaque partie en cause. Or, si nous soutiendrons toujours coûte que coûte les sujets du Royaume exprimant leur fidélité au Monarque, ce que le régnant se défaussera de devoirs en ne formulant pas son allégeance ou en rompant son serment, il le perdra d'autant plus en droits. Sous le dernier règne, les forces de la Couronne ont à chaque fois été mobilisées dans la seule défense de ses vassaux loyaux au nom du respect de son serment, et sous notre responsabilité, il en sera toujours ainsi.
Au jour où nous écrivons ces lignes, la France a su prouver qu'elle était capable de répliquer avec une force dévastatrice à toutes les provocations exercées par ceux qui se targuaient de vouloir l'abattre, et c'est ce qui forge à ce jour notre plus haute fierté. Notre puissante armée revue, restructurée, améliorée augure des lendemains plus fastes pour la sécurité du Royaume pour ce que nous pouvons disposer de forces bien plus entraînées, vigoureuses et nombreuses qu'elles ne l'ont jamais été. C'est sur le socle de sécurité et de souveraineté offert par cette armée modernisée et rompue aux arcanes de la guerre totale que s'enracinera la France de demain.
Dans cette France, un feudataire ne saurait être un bibelot du Louvre qui se contenterait de prêter allégeance à la Couronne et ne plus jamais mettre les pieds au conseil des Feudataires par la suite. Bien au contraire, notre ambition est d'en faire le socle solidaire et coopératif de notre autorité. C'est ainsi que nous les impliquerons dans la gestion du Royaume. Qu’importe la province, tous seront écoutés avec la bienveillance du Monarque et conjointement, aussi bien entre eux qu'avec notre personne, il leur reviendra la lourde charge d'influer à tous niveaux sur la politique du Royaume au nom de et avec la Couronne.
Dans cette France là, le pauvre ne sera jamais piétiné ni par le riche, ni par le vil ; que le prédateur soit en armure, armé de pied en cape, ou caché derrière la croix, invoquant le Ciel pour mieux usurper la Terre. Il est de notre rôle de veiller à ce que nul ne puisse nuire en notre royaume en étant jamais inquiété. Les coupables seront sévèrement châtiés, les bons et justes toujours protégés, et le fidèle indéfectible toujours mieux récompensé que le rebelle repenti.
Notre plus ardent désir est désormais d'apporter l'harmonie totale en notre Royaume avec la participation et la volonté de toutes les forces vives de France, sur l'expérience, la lucidité, et le pragmatisme que seule représente notre candidature.
Du Sérieux. Du Solide. Du Vrai. Telle est la noblesse de toute politique. Telle est l'exigence que nous nous imposons à nous-mêmes.
Ce pays là, Fils de France, ne saurait se faire sans vous. Soutenez vous aussi la marche en avant du Royaume, Votez GNIA ! | |
|