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| [vicomté] Frontenay - Oane | |
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Zoyah Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 738 Localisation : Montauban (Guyenne) Date d'inscription : 27/07/2009
| Sujet: [vicomté] Frontenay - Oane Mer 16 Oct 2013 - 20:19 | |
| FRONTENAY - - I. HÉRALDISME Fief Vicomtal Blasonnement: "De gueules aux neuf macles d'argent accolées et aboutées." Seigneur actuel: Oane Ancien(s) seigneur(s): Magoo Seigneuries RRs Octroyées: - Meigne : Florelanne - Bief-Chabot : Edémias Seigneuries Historiques Mouvantes du fief: - Epannes - Faugery - Vanneau - Meigne - Saint-Georges de Rexe - Bief-Chabot - Châteaupers - Granzay - Châteaudet - Vallans II.PRESENTATION Ancien(s) nom(s) : Frontiniacus - Frontenay - Frontenay l'Abbatue (XIII au XVIes.) Rang Historique : Châtellenie et seigneurie. Devenue baronnie vers 1482. Situation géographique: Aux portes du Marais Poitevin. Étendue du Fief : Frontenay, Epannes, Granzay, Magné, Le Vanneau, Saint Georges de Rexe... III.HISTORIQUE
- anciennement villa Frontaniacus en 936, puis Frontaniacum et Fronteniacum dans un texte du XIIe siècle, le nom viendrait de villa Frontanii. En 1242, Hugues de Lusignan, seigneur de Frontenay, insulte le nouveau comte capétien du Poitou, son suzerain Alphonse de Poitiers. En représailles immédiates, Alphonse, frère du roi Louis IX (Saint-Louis), et les troupes royales mettent le siège devant la puissante forteresse construite par les Lusignan. Au bout de quelques semaines, le château est pris par Alphonse qui décide de faire tomber les murs et de raser le château. En souvenir de cette répression très sévère, la commune fut baptisée Frontenay l'Abbatue.
- Un cartulaire de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers reproduisant une charte de 936, en latin, fait état de domaines sis au village de Frontaniacus, dans la viguerie de Basiacinse en pays d'Aunis... que les historiens ont traduit par Frontenay et Bassée.
C'est la première fois semble-t-il que le nom de Frontenay apparaît dans un document d'archives.
- En 1152 Aliénor de Poitou épouse en seconde noce avec Henri Plantagenet qui va devenir en 1154, roi d'Angleterre. Le Poitou bascule dans l'immense empire plantagenêt. Les Lusignan sont seigneurs de la châtellenie de Frontenay et fortifient puissamment la ville.
- Ainsi, dès la fin du XIIème siècle, Frontenay constituait l'une des puissantes forteresses féodales des Lusignan, comtes de la Marche. Liés aux deux monarchies, ceux-ci ne cessaient d'intriguer entre les souverains de France et d'Angleterre. L'orgueilleux comte Hugues X de Lusignan étant rentré en rébellion ouverte contre son royal suzerain, Louis IX dût faire campagne et réduire, l'une après l'autre, toutes les places fortes poitevines des Lusignan. Au XIIIe siècle, Hugues de Lusignan se rebelle contre le pouvoir royal et le nouveau comte de Poitiers, Alphonse. En 1242, Alphonse et les troupes royales prennent la forteresse d'assaut, malgré deux solides enceintes et l'héroïsme de la garnison. Frontenay capitule après quinze jours de combats sanglants, en juin de l'an 1242. En représailles à l'affront fait à l'autorité royale, Saint Louis fait raser les murailles et combler les douves de Frontenay. La ville est baptisée alors Frontenay-l'Abattu.
- 1309 : Dans son testament, Guy de LUSIGNAN fait don au roi, de la ville et de la châtellenie de Frontenay. 1317 : Après la mort de Guy de LUSIGNAN, le Comté de la Marche est érigé en pairie en faveur de Charles de France ; Frontenay est une des villes données à ce prince en accroissement d’apanage. CHARLES V céda à Tristan ROUAULT, Seigneur de Boisménart, et à Péronnelle de THOUARS, sa femme, les Châtellenies de BENON et de FRONTENAY en échange des deux tiers du Comté de DREUX.
- 1430: Louis d’AMBOISE, fils d’Ingerger II d’AMBOISE, était le Seigneur de FRONTENAY mais, à l’instigation de Georges de la TREMOILLE, premier ministre de CHARLES VII, tous ses biens furent confisqués, y compris FRONTENAY ; il fut même condamné à mort et emprisonné par arrêté du 8 mai. LA TREMOILLE, qui convoitait les biens de Louis d’AMBOISE, l’accusa, pour mieux le perdre, d’avoir pris parti pour les Anglais et d’avoir tramé un complot contre sa vie. Le Seigneur de FRONTENAY, conjuré avec deux autres seigneurs complices, arrêtés, furent amenés à LOCHES devant le Roi, en novembre 1430, et poursuivis pour crime de lèse-majesté, « pour avoir entrepris de se saisir de la personne du Roi en arrêtant le seigneur de LA TREMOILLE, gouvernant le royaume et par ce moyen gouverner l’Etat et mettre gens à sa dévotion ». Conduit prisonnier au château de Poitiers, Louis D’AMBOISE, par un arrêt du 8 mai 1431, fut relevé de la peine de mort qu’il avait encourue mais fut condamné à la confiscation de ses biens et à une dure détention qu’il subit d’abord dans son château D’AMBOISE, puis dans la prison de CHATILLON SUR INDRE. Georges de LA TREMOILLE reçut effectivement une partie des biens de sa victime et fit en sorte de se réserver la garde des places qui devaient revenir à son frère Jean de LA TREMOILLE époux de Jacquette d’AMBOISE. En réalité, Georges DE LA TREMOILLE devenait ainsi maître de toutes les possessions de Louis D’AMBOISE et de FRONTENAY L’ABATTU devint en quelque sorte sa seigneurie, tout en étant la propriété de Jean, son frère. C’est ainsi que FRONTENAY passa de la maison d’AMBOISE dans celle de LA TREMOILLE. En septembre 1434, Un peu plus d’un an après sa délivrance, Louis D’AMBOISE obtint de CHARLES VII par l’intercession de Yolande D’ARAGON et de Charles D’ANJOU, la restitution de la vicomté DE THOUARS et de quelques autres terres, mais FRONTENAY ne lui fut pas rendu. La domination arbitraire de Georges DE LA TREMOILLE, sur FRONTENAY ne dura que deux ans. A la fin de juin 1443, le ministre tomba en disgrâce, fut chassé du gouvernement et condamné à la détention.
- 1449: Jean de la TREMOILLE et Jacquette d’AMBOISE, sa femme, étant morts sans enfants, FRONTENAY revint à Péronnelle d’AMBOISE, Dame de ROCHECORBON, autre sœur de Louis d’AMBOISE, qui avait épousé en présence du Roi et de la Reine de Sicile, le 13 juin 1412 à ANGERS, Hardouyn VIII de MAILLE, conseiller de son père. Elle le laissa à son mari, HARDOUIN VIII, Seigneur de MAILLE en Touraine et de BAUSSAY, né en 1383. Ce qui fait que FRONTENAY passa en peu de temps de la maison d’AMBOISE dans celle de la TREMOILLE, puis dans celle de MAILLE.
- 1451 à 1466 : Reconstruction de l’église de FRONTENAY sous le pontificat de Guy de ROCHECHOUART. Cette église avait été pillée et en partie démolie, en 1346 par les troupes anglaises du comte de Derby.
- François de MAILLE succéda à son père Hardouyn IX. En 1487, il fit foi et hommage à CHARLES VIII « pour la baronnie, château, ville et seigneurie de FRONTENAY ».
IV.MONUMENTS IV.a.Vestiges préhistoriques et antiques
- Gisement néolitihque
Des haches de pierre polie de l’époque néolithique ont été trouvées en divers endroits de la commune.
- Ruines gallo-romaines
Des vestiges gallo-romains et notamment des tuiles à rebord ont été recueillis près de la route nationale, dans le « pré du genêt »
IV.b. Architecture civile
- La Forteresse de Frontenay et les fortifications.
Frontenay était dotée par ses soins d’un puissant système défensif. Derrière de profondes douves, sa double ceinture de murailles était pourvue de hautes tours crénelées dont les saillants, à angles aigus permettaient aux arbalétriers de bien ajuster leur tir. Le moine anglais Mathieu PARIS (décédé en 1252) et le moine français, Guillaume de NANGIS (décédé en 1300), à peu près du même temps, disaient que « Frontenay était un château très fortifié, entouré d’une double enceinte de murailles que soutenaient de très fortes et grosses tours ».
- Les Halles de Frontenay
Dans l’enceinte de l’ancienne forteresse, l’église occupait une bonne partie de l’ouest et le cimetière qui l’entourait, prenait passablement du terrain pour un espace assez restreint. Le seigneur Hugues X de LUSIGNAN aurait bien voulu distraire une parcelle du champ des morts, pour y bâtir des halles réclamées par les commerçants qui venaient parfois de loin et ne savaient ni où ni comment exposer leurs marchandises, mais les lois liturgiques étaient formelles, elles interdisaient tout empiètement sur les cimetières. Toutefois, après l’excommunication fulminée contre lui par l’évêque de Saintes, Hugues X parut affecté d’un tel regret, que l’évêque lui même plaida sa cause. Il alla jusqu’à demander pour lui une faveur spéciale, celle de désaffecter une partie du cimetière de FRONTENAY, pour lui permettre d’y construire des halles, et il l’obtint dans l'intervalle de la paix, de novembre 1220 à décembre 1222. Pendant ce laps de temps, les Halles de FRONTENAY furent édifiées avec une couverture de tuiles supportée par une solide charpente de chêne. Situées près du château seigneurial, à l’intérieur des fortifications, elles donnaient toute sécurité aux marchands et aux acheteurs qui venaient souvent de fort loin, pour traiter d’affaires. Un document du chartier de THOUARS, établi en 1397, par le receveur de FRONTENAY, donne une idée de l’activité des marchés et de la prospérité du bourg à cette époque. Les quarante six emplacements de la halle (on disait alors des étaux) étaient occupés par onze bouchers, onze marchands-drapiers, quatre merciers, cinq cordonniers, trois savetiers, quatre corroyeurs et sept épiciers et regrattiers. Vers le milieu du XV ème siècle, un étal, au rang des drapiers, fut vendu pour deux réaux d’or (60 sols) par Jeanne BAUGIS, veuve de Jean DOYNEAU, au marchand d’étoffes Robert DENIZOT.
- Le Château Daitz anciennement Châteaudet. (SIM)
Près du village du Pont, commune de FRONTENAY, dans une partie marécageuse de la contrée, existait jadis, au lieu dénommé « Châteaudet » (ancien château), cadastré n° 1844 au Plan Napoléonien, une ancienne Motte Féodale, qui fut transformée en château, au Moyen Age.e Castel rustique fut détruit à la fin du 18° siècle, et il n’en restait, en 1909, que sinon l’emplacement encore entouré de douves (fossés) et recouvert à cette époque de broussailles et bois, qui étaient ceux de l’ancienne motte seigneuriale, avec entrée au sud. Ces fossés, au moment de la confection du cadastre Napoléonien, avait une largeur de sept mètres environ. Les fossés étaient alimentés par des rigoles qui empruntaient leurs eaux à « La Mère », la petite Rivière qui coule dans ces parages et passe ensuite à Fougery. Le château devait son nom à la famille noble des DAITZ, qui le posséda jusqu’aux environs de la Révolution.
- Le village de Bassée
Le village de Bassée, dépendant de la commune de FRONTENAY, était au VIIIème siècle, le siège de la juridiction d’un viguier. Les viguiers étaient primitivement des officiers qui remplaçaient les Comtes, et étaient en quelque sorte leurs vicaires, dans les petites villes du Comté. Lorsque, plus tard, FRONTENAY devint le chef lieu féodal le plus important de la contrée et qu’il détruisit la prédominance juridique de Bassée, lorsque la viguerie engendra, pour ainsi dire, les Seigneurs de FRONTENAY, ces derniers, en changeant le siège de leur autorité, ont reporté ailleurs – au lieu-dit « Les Justices », non loin de la route Nationale de NIORT à LA ROCHELLE, et près de la métairie de Montéreau – les fourches patibulaires (triangle formé par trois poteaux reliés par des traverses servant à accrocher les condamnés), les poteaux de justice, signes évidents de leur domination. Il subsista jusqu’à la révolution à Bassée, une recette de perception du cens (impôt payé au Roi et au Seigneur). Le village de Bassée avait une maison noble possédée notamment par les DESIRE, une famille d’ancienne chevalerie. En 1275, les terres, appartenant à Pierre DESIRE, furent données à l’abbaye de SAINT MAIXENT. L’aumônerie de Bassée où existait une chapelle placée sous le vocable de Notre dame de Pitié fut réunie au prieuré du bourg de FRONTENAY par l’abbé de NOUAILLE. Dévastée aux cours des guerres franco-anglaises, en 1359 l’aumônerie ralentit son activité et à dater de 1370, les offices cessèrent d’y être célébrés. Près de Bassée, deux sources portent le nom de Bouillé-Duron.
- La Motte Féodale de Faugery et son marais (SIM)
Dans la commune de FRONTENAY-ROHAN-ROHAN, à une courte distance du château de Faugerit (ou Fougerit) et de la petite rivière « La Mère », on rencontre, au lieu dit « l’Honorée », un terrain sous le n° 2016 du plan cadastral Napoléonien, ayant la forme quadrangulaire, et entouré de larges et profonds fossés (5 mètres de largeur environ). La surface de ce terrain, où l’herbe croit sur un sol légèrement mamelonné, avait un aspect un peu abandonné aux caprices de la nature ; et la tradition, corroborée par la physionomie du lieu), voulait que là s’élevait, aux premiers temps de la féodalité, dès l’époque de la prédominance féodale de Bassée, un lieu de refuge, un antique Castellum, une Motte féodale (désignant la colline où s’élevait un château fort et par extension, le château lui-même). A une époque indéterminée, ce chef-lieu du premier fief de Faugerit ou Fougerit, fut transporté, de son assiette marécageuse, où les fossés étaient alimentés par l’eau de « La Mère » au lieu où s’élevait en 1909 le Château de Faugerit (Cadastré n° 2036). Le Seigneur avait droit de four banal, de garenne, de pigeonnier etc. etc. avant la Révolution. Cette désignation de « L’Honorée » était très certainement indicatrice d’un lieu ou repaire noble, d’une haute antiquité.Construite à l’emplacement d’une Motte Féodale, la maison noble de Faugery est mentionnée dans les comptes d’Alphonse de POITIERS. Elle appartenait alors à Jean HELIE. Ses descendants firent réparer, en 1246, un moulin situé à proximité.
- Le Bief-Chabot (SIM)
L’origine du nom de CHABOT viendrait d’Hugues CHABOT qui habitait vraisemblablement dans une enclave formée par un bief. En 1929, dans une vieille maison du Bief Chabot, appartenant à M. OLLEREAU, on brisa une pierre passante qui n’avait plus sa raison d’être et qui gênait. Or il s’est trouvé que cette pierre était un linteau de porte du XIII° siècle, avec un écusson en saillie, coupé exactement par moitié. La dextre est restée dans le mur mais la senestre, retirée des décombres, portait un gros chabot (petit poisson de cours d’eau) en relief. Bien qu’incomplète, cette pièce héraldique est suffisante pour expliquer le nom de Bief-Chabot et pour prouver que cette maison était la propriété d’un CHABOT, dont le blason de la famille comporte trois poissons.
IV.c. Architecture sacrée
- L’église Saint-Pierre (XIe s.) :
Frontenay apparaît dans les textes en 936 dans le ressort de l'Aunis et de l'évêché de Saintes. La seigneurie appartient aux Lusignan qui donnent l'église Saint-Pierre à l'abbaye de Nouaillé au début du XIIe siècle. De l'église romane, fondée en 1015, il ne reste plus que le clocher qui devait s'élever sur le bras sud du transept. Cette disposition, rare en Poitou, se retrouve à Secondigny. Très exactement orientées, les quatre faces sont chacune percées de deux baies, romanes au sud, proches du gothique pour les autres. Vingt modillons aux figures expressives soutiennent l'entablement. A l'intérieur, le clocher est voûté d'une coupole sur pendentifs.
- Prieuré de Saint-Gaudent (Xe s.)
Une donation que fit, en 988 (ou 1015 selon d'autres sources), la comtesse Hildegarde épouse de Guillaume IV, Duc d’ANGOULEME relativement à une chapelle dans le prieuré de FRONTENAY – Dans son aleu situé à la Niortaise, près de l’église de Saint Gaudence, la comtesse Aldéarde donne à son abbaye de Nouaillé, un emplacement pour y faire une habitation.En 1310, l’office divin était célébré solennellement au Prieuré de FRONTENAY, il cessa vers 1370. D’ailleurs, les guerres avec les anglais avaient jeté une grande perturbation dans toute la région et les monastères avaient eu cruellement à souffrir (1359). - Citation :
Sources - Frontenay-Rohan-Rohan - Wikipédia - Mairie de Frontenay - Blason de Frontenay - Histoire de Frontenay - Famille de Maille - Le Vanneau - Magné - Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres
- Citation :
Historique du Fief : - Octroyé le 9 février 1457, à Magoo, comme vicomté de retraite. - Certificat de déshérence le 5 avril 1459. - Octroyé le 10 août 1459 à Oane comme vicomté de retraite.
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| | | Zoyah Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 738 Localisation : Montauban (Guyenne) Date d'inscription : 27/07/2009
| Sujet: Re: [vicomté] Frontenay - Oane Mer 16 Oct 2013 - 20:21 | |
| - Citation :
Nous, Nebisa de Malemort, Maréchal d'Armes Royal en charge du Comté du Poitou, à toutes et tous que la présente liront ou entendront, en l'absence du Roy d'Armes de France et par blanc seign, faisons, par la présente, savoir, que conformément aux statuts et coutumes héraldiques, nous validons et contresignons la demande de fief de retraite de la Comtesse Magoo.
Que ce fief est la Vicomté de Frontenay.
Qu'en conséquence, elle portera :
"De gueule aux neufs macles d'argent."
Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.
Fait le quatre fevrier de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.
- Citation :
CERTIFICAT DE DESHERENCE
Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Héraut généalogiste royal dit Phylogène :
- prenons acte du trépas de Sa Grandeur Magoo Fortunat, vicomtesse de Frontenay et baronne de l'Ile Jourdain et de son légitime époux, Sa Grandeur Cristof, comte d'Aulnay-de-Saintonge;
- en outre, considérant que lesdits Magoo et Cristof sont décédés tous deux ab intestat et l'absence de l'enfant mineur issu de leur union et considérant les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit stipulant en leur chapitre six relatif au lignage noble et à l'hérédité qu'un enfant mineur absent orphelin de ses deux parents ne peut hériter si aucune tutelle féodale n’a été désignée par voie testamentaire, actons la déshérence des fiefs d'Aulnay-de-Saintonge, de Frontenay et de l'Ile Jourdain, mouvant de Poitou;
- entérinons enfin la saisie féodale des dits fiefs par la province dont ils meuvent afin qu'ils puissent à nouveau être octroyés en récompense de mérites et de hauts faits.
Rédigé et scellé à Paris le cinquième jour d'avril de l'an de grâce MCDLIX.
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| | | Zoyah Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 738 Localisation : Montauban (Guyenne) Date d'inscription : 27/07/2009
| Sujet: Re: [vicomté] Frontenay - Oane Mer 16 Oct 2013 - 20:26 | |
| - Citation :
- Nous, Perrinne de Gisors-Breuil, Roy d'Armes,
A toutes et tous que la présente liront ou entendront,
Par la présente, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Oane de Surgères , quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomté sur les terres du Poitou; comme les lois Héraldiques l'y autorisent.
Après recherches héraldiques dument entérinées, confirmons que le fief de Frontenay est bien fief du Comte du Poitou.
De même que l'écu se référant au dicte fief est De gueules aux neuf mâcles d'argent accolées et aboutées , soit, après dessin :
Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.
Faict le dixième jour du mois d'Août de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.
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| | | Zoyah Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 738 Localisation : Montauban (Guyenne) Date d'inscription : 27/07/2009
| Sujet: Re: [vicomté] Frontenay - Oane Mer 16 Oct 2013 - 20:27 | |
| - Citation :
-
Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay & Dame d'Arpheuilles, Héraut d'Armes de Guyenne
...................tous, présents & à venir, Salut,
....... Avons pris connaissance de la demande de Oane de Surgères, Comtesse de Saintonge et d'Oléron, Vicomtesse de Frontenay & Baronne de Luçon quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres vicomtales de Frontenay sise sur le fief nommé Bief-Chabot à Messire Edémias [IG : Edémias ]
.......Après recherches héraldiques dument entérinées et en fonction des sources (actes notariés, livres terriers, pouillés) à notre disposition au moment de la demande, le fief de Bief-Chabot est érigé en seigneurie de Frontenay.
.......Edémias portera dorénavant : «De gueules à la bande d'or chargée de trois chabots du champ.» soit, après dessin :
.......................................
.......Ci-dessous, une lettre manuscrite attestant de la volonté de Oane de Surgères, quant à l'octroi d'une seigneurie à Messire Edémias :
- Citation :
Moi, Oane de Surgères, comtesse de Saintonge et d'Oléron, vicomtesse de Frontenay & baronne de Luçon Par la présente, j'attribue mes terres à ceux qui, fidèles, m'ont épaulé et ont servi le Poitou, mon comté bien aimé. A ma guerrière amie, la flamboyante Florelanne, je confie les terres de Meigne A sire Eldric de Plantagenet qui fut un temps mon confident et fournisseur de robes-cerises, j'attribue les terres de St Gorge de Rex A Edémias, pour qui j'ai la plus grande admiration tant comme légionnaire que comme diplomate, et en qui je devine un homme Digne et Droit, je confie les terres de Bief Chabot A Sire Brisson de Beauregard, mon meilleur et plus Fidèle Ami, un conseiller avisé et un homme politique de talent, un homme tendre et plein de gouaille ; je vous jure que je ne parle que d'un homme et d'un seul ! Et qui plus est d'un lorrain... Je confie les terres de Chateaupers afin qu'ainsi en Poitou, il se sente à jamais chez Lui et Reste avec Nous.
Que le Très Haut les tienne en sa Saincte Garde
Faict à Surgères, le 12 ème jour du mois d'avril de l'an de grasce mil-quatre-cent-soixante-et-un
.......Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.
Faict, le vingt-huitième jour d'avril de l'an de grâce MCDLXI, sous le règne d'Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France.
- Citation :
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Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay & Dame d'Arpheuilles, Héraut d'Armes de Guyenne
...................tous, présents & à venir, Salut,
....... Avons pris connaissance de la demande de Oane de Surgères, Comtesse de Saintonge et d'Oléron, Vicomtesse de Frontenay & baronne de Luçon quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres vicomtales de Frontenay sise sur le fief nommé Meigne et consistant en un château fortifié, à Dame Florelanne de Rohy [IG : Florelanne].
.......Après recherches héraldiques dument entérinées et en fonction des sources (actes notariés, livres terriers, pouillés) à notre disposition au moment de la demande, le fief de Meigne est érigé en seigneurie de Frontenay.
.......Florelanne de Rohy portera dorénavant : « De gueules à la croix ancrée d'argent chargée d'une mâcle de sable en abîme.» soit, après dessin :
.......................................
.......Ci-dessous, une lettre manuscrite attestant de la volonté de Oane de Surgères, quant à l'octroi d'une seigneurie à Dame Florelanne de Rohy :
- Citation :
Moi, Oane de Surgères, comtesse de Saintonge et d'Oléron, vicomtesse de Frontenay & baronne de Luçon Par la présente, j'attribue mes terres à ceux qui, fidèles, m'ont épaulé et ont servi le Poitou, mon comté bien aimé. A ma guerrière amie, la flamboyante Florelanne, je confie les terres de Meigne A sire Eldric de Plantagenet qui fut un temps mon confident et fournisseur de robes-cerises, j'attribue les terres de St Gorge de Rex A Edémias, pour qui j'ai la plus grande admiration tant comme légionnaire que comme diplomate, et en qui je devine un homme Digne et Droit, je confie les terres de Bief Chabot A Sire Brisson de Beauregard, mon meilleur et plus Fidèle Ami, un conseiller avisé et un homme politique de talent, un homme tendre et plein de gouaille ; je vous jure que je ne parle que d'un homme et d'un seul ! Et qui plus est d'un lorrain... Je confie les terres de Chateaupers afin qu'ainsi en Poitou, il se sente à jamais chez Lui et Reste avec Nous.
Que le Très Haut les tienne en sa Saincte Garde
Faict à Surgères, le 12 ème jour du mois d'avril de l'an de grasce mil-quatre-cent-soixante-et-un
.......Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.
Faict, le vingt-huitième jour d'avril de l'an de grâce MCDLXI, sous le règne d'Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France.
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