Arrivée de Mondor

Un paysan de Niort vint faire un tour Château du comté. En tant que citoyen, il se sentait un peu comme chez lui, puisque c'est avec ses impôts et son travail à la mine que l'on payait l'entretien de cet endroit fort beau au demeurant. Première étape, la porte d'entrée. Voyons voir s'il existe un comité d'accueil.

— Hé Ho ! Il y a quelqu'un ?

Entre deux trajets, l'Intendant croise un de ses hommes arrêté devant le château.
—Soldat Mondor ? Que se passe-t-il, une révolte à Niort ?

Un visage connu s'approcha. Mondor n'avait pas suivi la carrière de Cyphus depuis qu'il avait dit adieu à la caserne il y a quelques semaines et ne savait pas trop ce qu'il devenait.

— Tiens bonjour messire !
Vous avez changé de fonction, vous voici portier maintenant ?

—Je suis beaucoup de choses à la fois, que puis-je pour vous ?

Passe au galop le porche d'entrée, comme d'habitude. Mais le nom prononcé par Cyphus attire son attention.
Elle avait reçu une lettre il y avait quelque temps mais sans pouvoir mettre de visage sur son auteur.
Elle l'avait mise de côté et des taches urgentes étaient passées en priorité.

Elle descendit de cheval

Ahhhhh sieur Mondor? Je ne vous connaissait pas. Vous êtes donc soldat.

Sourit

Enchantée de vous rencontrer. L'on ne s'est pas encore croisé mais en entendant votre nom, j'ai souhaité vous saluer.

Regarde Cyphus

Ravie de te voir Cyphus.Toujours en pleine forme, cela fait plaisir à voir.

Ils s'étaient un peu éloignés, voire beaucoup, depuis quelques temps.
La jeune Lhouise fut surprise de le découvrir aux portes du château, en compagnie de deux nobles poitevins.
Ne voulant pas les déranger, ne sachant pas de quoi il en retournait, elle leur adressa une salutation polie de la tête et un petit signe de la main à Mondor, tout en continuant tranquillement son chemin vers l'intérieur du château.

—Bonjour Icie c'est toujours un plaisir de te voir, je suis content de te voir active toi aussi.
Et bonjour Lhouise, lance-t-il à la passante.

—Tout cela ne nous dit pas quel est le motif de votre visite soldat. Si c'est pour nous dire bonjour c'est très gentil.

Le jeune paysan Niortais sourit aux personnes qui s'étaient arrêtées pour le saluer au passage.

— Mes respects, Icie. Je suis moi aussi enchanté de vous rencontrer. En effet, je suis soldat mais avec la réforme militaire, me voici propulsé au grade d'"officier".
Bonjour Lhouise ! ravi de vous revoir. Comment allez-vous ?

Puis il répondit au portier-intendant.

— Point de révolte à Niort, Cyphus, je défend régulièrement le pouvoir et j'ose espérer que cela se révèle efficace.
Je profite de mon temps libre pour me promener et c'est ainsi que j'ai découvert ce castel, fort beau et grand au demeurant. Il paraîtrait qu'il existe quelque part un lieu dédié à la ville de Niort. Il se trouve que je fais partie du conseil municipal de la ville. Pourriez-vous me donner la clé de ces salles que je pousse plus avant ma visite ? si c'est bien vous le portier s'entend, autrement, je m'adresserai directement à lui.

—Seul le maire est habilité à ouvrir les portes de son conseil, écrivez-lui.

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