Procès ayant opposé Maistraim au Comté du Poitou
Maistraim était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Sarmite enchaina avec un autre membre de la bande de Bretons voyageurs.
"Accusé Maistraimn que rajouter à ce que j'ai déjà dit à vos compagnons de voyage ?
Vous n'aviez pas le droit de passer en Poitou...encore moins en formation militaire alors que la période n'incitait pas à l'harmonie entre les peuples de l'Ouest.
Ceci dit, vous êtes calme et poli.
La Procureur est actuellement dans un état qui confine à la béatitude et si ça continue, elle requierera qu'on vous offre des bouquets de fleurs.
Je vous condamne aux 50 écus pour avoir franchi les frontières mais eu égard à votre courtoisie et pour complaire à Smartfluid, après avoir ajouté les frais de justice correspondants à votre niveau social, j'en resterais là.
Vous pourrez toujours envoyer un cadeau à la naissance, ça nous fera plaisir d'avoir des nouvelles de loin.
Sarmite appuya ces derniers mots puis frappa de son maillet.
Allez ouste, au suivant.
Le prévenu a été condamné à une amende de 65 écus.
Acte d'accusation
Moi, Smartfluid de Jurefacto, Procureur du Poitou, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, accuse :
Maistraim, citoyen breton, du délit de trouble à l’ordre public conformément à l’article 4 de la Coutume Poitevine, pour avoir franchi la frontière poitevino-bretonne en bafouant le décret de fermeture des frontières promulgué le 23 novembre de l’an de grâce 1455 et toujours en vigueur à ce jour.
Considérant l’afflux massif de citoyens Bretons ce jour dans la seule ville de La Rochelle,
Considérant la situation belliqueuse qui nous lie à nous voisins angevins ;
Considérant les accords d’entraide militaire entre ces deux duchés, nous demandons à ce que l’accusé ci-dessus nommé, soit placé en détention préventive pour une période de 3 jours.
Fait à Poitiers,
Le 7 janvier 1456
Smartfluid de Jurefacto, Procureur
Première plaidoirie de la défense
Maistraim se presenta a la barre.
Que dire de plus que mon filleul Cipic si ce n'est que nous avons traversé en paix, que l'ors de la premiere sommation de la mairiesse Olivyaa j'ai quitter comme demander avec mes compagnons le territoire. Nous filons vers chez nous a un rythme ereintant, voila pourquoi nous n'avons traverser que vos terre evitant vos ville. nous avons recuperer un compagnons qui s'etait egarer par dela vos terre et rentrons chez nous sans le moindre regret.
Puissiez vous accepter des excuses et nous accorder clemence en grandeur d'ame aristotelicienne et en gage d'ammitier entre nos deux duché.
Avec tout mon respect votre honneur.
je n'appelerai personne d'autre et des demain tout notre groupe de breton aurons quitter vos terre pour entrer chez nous.
Réquisitoire de l'accusation
*Smartfluid avait écouté avec attention la défense de Mainstraim. Son état ne lui permettant plus de se lever, elle resta assise*
Permettez moi de garder la chaise, Monsieur le juge, mais mon état me fait cruellement souffrir en position debout.
Monsieur le juge, je pense que nous pouvons être clément avec l'accusé. Je noterai qu'il s'est excusé devant la cour, élément en sa faveur;
Comme mentionné auparavant dans le dossier du chef de groupe, Cipic,nous n'avons eu aucun trouble à constater lors de la traversée.
Dès lors, je demande à ce que l'accusé s'acquitte des frais de justice que vous fixerez, Monsieur le Juge.
J'en ai terminé, Monsieur le juge.
Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
L'accusation a appelé Olivyaa à la barre
Voici son témoignage :
Votre honneur,
En faisant mon tour de garde j’ai reconnu Maistraim parmi un groupe passant devant La Rochelle. Il y a quelques jours de cela, arrivant à La Rochelle, je lui avais envoyé un courrier le prévenant de la fermeture des frontières et qu’il devait quitter le Poitou s’il n’obtenait pas de sauf conduit de la part de notre Prévôt. A ce jour, il se trouve toujours en terre Poitevine.