[RP] Visite imprévue

Invité

Alors que les z'oizillons gazouillent, que les moutons bêlent, les chèvres chevrottent et les vaches miaule... comment ça elle miaule? Nan les vaches beuglent tranquillement dans l'herbe verte de la plaine. Un visiteur bien connu de notre Bailli s'approcha du bureau, ouvert sur le monde et la campagne Poitevine.

De loin, on aurait dit que notre fermière Bérangère, euh non, Allydou, avait opté pour une tenue plus convenable à son poste paysant. Alors que des agriculteurs locaux venait quérir des bêtes comtales Charles et sa femme sont bien connu dans les environs de la Capitale Pictave, Notre Bailli cueillait des fleurs, deux couettes sur le côté (oui celle avec une robe rose )

Chu, tout en classe, flamboyant sous le soleil de juillet lui tint à peu près ce langage.

Dites donc la mère 'lydou, c'est que c'est d'belle bêtes, qu'vous z'avez là, déclara t'il d'une voix peu assuré, en empruntant l'accent trémouillois... oui c'est un accent de paysan, LT c'est plein de bouseux, on y peux rien nous scénariste...

Donc reprenons, ah oui... la bouteille de gnôle.
Dis la Baillinette, j'ai une bonne bouteille, et je sais que tu as soif, ça te tentes?

Profitant d’un calme relatif dans ce monde de sauvage, Ally regardait tranquillement les ptites bêtes gazouiller, bêler et … faire du bruit quoi !

Toute de rose vêtue ( ?!? il a craqué le narrateur ), pour que les agriculteurs la repèrent de loin, et pour sur, elle faisait un peu tâche dans la verdure environnante, elle est occupée à cueillir des pâquerettes.

Un pétale arraché, « Il m’aime … un peu »….
Sur le point de voir jusqu’ou va son amour, elle est dérangée par une voix à l’accent étrange.

Dites donc la mère 'lydou, c'est que c'est d'belle bêtes, qu'vous z'avez là.

Pfff peut jamais être tranquille moi, mais ils ne voient pas, tous, que je suis débordée… se dit elle, en affichant tout de même un sourire sur ses lèvres.

Sourire qui s’agrandit plus encore, quand enfin elle découvre qui lui parle …. Et surtout s’qu’il lui dit.

Dis la Baillinette, j'ai une bonne bouteille, et je sais que tu as soif, ça te tentes?

Héééééééééé mais qui voila ! Mon ex Grand Chef préféré.

Louchant sur la bouteille, d’un œil envieux, elle se demande, un instant, juste un instant, si c’est vraiment raisonnable vu son « état » et cède.

Si ça me tente, mais tu me connais pas si bien que tu le crois alors ! Sers moi donc au lieu de poser des questions aussi bêtes que … ces bêtes que tu vois la !

Invité

Qui osait encore douté du talent légendaire de Chu lorsqu'il devait parler aux femmes. Aucune brunette, blondinette, ou Roussette (oui je sais c'est une chauve-souris, c'était pour tester vos connaissances, et n'en plaise au fantôme de la roussote prévôte c'est ainsi, Chu est doué pour parler aux femmes) ne résistait à son éloquence.

D'ailleurs il hésitait encore à mettre en avant ses talents linguistique dont n'importe quelle oreille averti aurait eu connaissance suivant les différentes situation que Chu rencontrait: parler Espagnol à Dieu, Italien aux femmes, Français aux hommes et Allemand à son cheval... ou bien le rare souvenir de ses cours d'aristotélisme: In Vino Veritas.

Décidément, le vin était plus facile à manier et à exposer aux gosiers asséchés.
Il sorti donc de quoi servir le vin et une pomme pour lui et la donzelle. (Une chacune, la production à fait des frais pour cette bucolique scène).
Un papillon virevolta et dansa sous les doux rayons du soleil... puis reparti butiner une fleur.

Alors la Bergère, on t'a sorti des bureaux de la Prévôté pour te coller à la circulation intra bergerie? Comment se porte la Noireaude? Et son veau?

C'est que la discussion hautement philosophique n'avait d'intérêt que pour des membres émérite de la confrérie des fermiers comtaux... ou bien des savoyards... sont assez penché dans leurs esprits... a cause de la pente des alpes il parait... il parait.

Mettant à mal cette pauvre pâquerette qui ne lui avait pourtant rien fait, elle repousse les attaques incessantes d’un moucheron bien têtu.

Une légère brise se lève et vient apporter un peu de fraicheur à cette journée ou le soleil est au plus fort.

Farfouillant dans son panier, posé non loin d’eux sur une couverture, elle en sort une belle tarte aux myrtilles. [Elle n’ira pas jusque faire mentir l’auteur en prétendant l’avoir faite elle-même, toutefois, si quelqu’un avait la délicatesse de faire semblant de le croire, elle en serait très flattée.] Echange de bons procédés, une pomme gracieusement offerte vaut bien une part de gâteau. [Pardon de faire sauter le budget accessoire de la production]

Alors la Bergère, on t'a sorti des bureaux de la Prévôté pour te coller à la circulation intra bergerie?

Oh ben tu sais, la Prévôté, c’est comme partout, il faut savoir être *instant de réflexion - le temps qu’il faut au papillon pour virevolter – pour choisir le bon mot*
poly…. game ? non certainement pas. Poly … glote ? ça se saurait ! … bon faut savoir tout faire quoi !

Un jour au contrôle des visites, le lendemain au contrôle des naissances, mais je soupçonne surtout le grand chef d’avoir voulu garder pour lui tout seul les réserves en boissons doucereuses.

Comment se porte la Noireaude? Et son veau?

Arf mon pov’ monsieur si vous saviez les malheurs que j’ai eu avec ces deux la …

La Noireaude n’est plus ! *inclinaison de la tête en signe de recueillement passager* elle s’est laissée dépérir, jusqu'à, je le suppose, mourir de chagrin, après que son veau l’ai abandonné pour un taureau rencontré dans un champ.

Non, moi je te le dis, je ne les envie pas les bêtes, elles n’ont vraiment pas une vie facile.

Ne le voyant pas rapide à la servir, elle profite d’une inattention de sa part pour lui dérober la bouteille et en boit une bonne rasade, directement au goulot, avant de lui rendre, non sans l’avoir essuyé évidement avec un coin de sa jupe.

Invité

C'est que les bergères n'étaient plus ce qu'elles étaient. Pas étonnant que les renards aient quitté le poulailler, pour s'orienter vers les biches et les lapines.

Sers toi, lui dit le Chu voyant que bon, de toute façon c'était fait, et profitant par la même occasion pour se servir en part de tarte à la myrtille. Un drap à carreaux rouges étalé dans les prés où l'herbe danse au gré de la folie du vent, mouvement d'aller et venue, mirage d'un océan de verdure. Le grand chêne étendant ses longues branches dispensait une ombre agréable.

Oui mais c'était sans compter sur un écureuil avide. Désireux de dégotter le gland en bout de branche, le rongeur se déplaça à proximité. Il ne jeta même pas un regard aux deux bipèdes à la verticale du fruit. Pas très malin de ses papattes, l'écureuil eu quelques difficultés à ce saisir de son objectif. Après moult tentatives infructueuses et une pirouette peu conventionnelle il parvint à le décrocher et leva au dessus de sa tête son butin.
Quel rapport avec la rose bergère alcoolique et le goinfre visiteurs papotant en dessous? Et bien rien directement, mais voyons un peu.
Bleuette, une autre vache du troupeau comtale, sentant l'heure de la traite arriver meugla de manière sonore.
Et bien cela, Scratch notre écureuil roux ne s'y attendait pas, paradant, joyeux comme un pinson, sur sa branche. Il perdit alors l'équilibre sous la surprise de ce bruit impromptu et lâcha le gland et essayant de se rattraper, heurta une ruche pendant au dessus.

Scronch Dé-li-cieuse ta tarte scrontch scrontch à la Myrtille, tu fais cela à merveille. Vous aurez compris que le morfale visiteur avait pris grand plaisir à déguster la patisserie et que d'ailleurs, il en avait encore plein la bouche.

Poitevin Pure Souche Nombre de messages : 1461 Date d'inscription : 03/05/2007

Assise sur son nuage et passant le temps au dessus du bureau de bailli, Sancie regardait béatement les naissances des divers animaux. Et oui, l'éternité, c'est long, on finit par faire n'importe quoi pour passer le temps. Cependant, son attention fut bien vite détourné des bestioles au profit des deux acteurs qui jouaient... à quoi jouaient ils d'ailleurs, voilà bien ce que la morte se demandait...

L'observation dura quelque temps et les questions se bousculaient. Ils ont bu ? Pas assez ? Un alcool frelatté ? C'est une nouvelle méthode de drague du Chuitre ? Il croit vraiment l'espace d'une seconde que ça va marcher ? Parler vache est devenu à la mode ? Décidément, tout ça la laissait plus que perplexe. Si elle avait été encore en possession d'un odorat, elle serait allée vérifier ce qu'il y avait dans la bouteille.. ou les pommes.. voir même la tarte.

Aucune explication ne la satisfaisait mais ce dont elle était sure, c'est qu'il était temps d'agir avant que cet élan buccolique ne gagne tout le Poitou. C'était l'été mais tout de même ! Bien décidée à y mettre bon ordre, la toujours rousse malgrè le decés (apparemment il n'y a que ça qu'on retient d'elle ) se saisit d'un gros morceau de son nuage. Visant les deux personnes à plusieurs centaines de mètres en dessous -on a bonne vue quand on est mort- elle essora son morceau de nuage qui déversa une sympathique dose d'eau, suffisante pour faire fuir même un amateur de vache qui rit.

Allez hop, au boulot les gens ! nan mais !

[Avant le nuage]

Après un temps … certain, passé à surveiller cet *idiot* d’écureuil, pas capable de tenir sur ses papates, elle voit arriver …. Le drame !
Et oui, ce qui devait arriver, arriva.

Fâcheux concours de circonstances ou suite logique des choses ?
Il est une légende qui veut que le battement d’ailes de notre papillon de tout à l’heure, provoque un raz de marée au même moment à l’autre bout du royaume.

Dans le même registre, laisser un maladroit jouer à l’équilibriste, un gland sur la tête (et pas une tête de gland … ), le tout au dessus d’une ruche bourdonnante d’activité …
Voila qui m’était à mal la suite de l’après-midi bucolique de nos deux amis.

Pas de temps à perdre, pour sauver le Chian d’affreux supplices, menaçant de le défigurer à vie, au grand dam de sa Dame, une seule solution s’impose, comme lui avait apprit il y a bien longtemps de ça sa mémé Georgette, un bain forcé !

Avisant un cours d’eau, qui en temps normal sert plus d’abreuvoir à bestiaux que de bassin de trempette, Ally se saisit du bras de l’ex grand chef et l’entraine à sa suite, suivie par Maya et ses sœurs.

Pilant d’un coup sec à quelques pas du bord de l’eau, elle le pousse sans ménagement, satisfaite et riante.

Ah elle se croyait à l’abris de l’eau (et de ses méfaits ! ) … C’était sans compter sur le nuage, sorti de nulle part, qui s’arrête juste au dessus d’eux [z’ont quand même pas de chance jusque la] et ne la trempe elle aussi.

Mouillée pour mouillée …. Elle se jette à l’eau en l’éclaboussant plus encore.

» Visite du Comte du Poitou
» [RP] Arrivée & visite du Roi d'Armes de France
» Rapport de la visite de la tournée Comtale
» Sa Grâce Kilia rend visite à ses voisins
» [Elections Royales] Visite d'Agnès de Saint Just