[TAOP/coupable] Eldon (16/01/1459)

Plainte du comté du Poitou, a l'encontre de la personne ci dessous nommée, pour révolte contre le château du Poitou dans la nuit du 15 au 16 Janvier 1459, révolte ayant entrainé la chute de la comtesse Sophie et de son conseil comtal.

Identité de l'accusée au moment des faits :

Citation :

Informations sur Eldon

Né(e) le 31 Juillet 2006

Eldon fête son anniversaire le 01 Janvier.

Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Duché de Bretagne
Village : Brest

Appartement : Dijon (Duché de Bourgogne)

Niveau : 3
Points de réputation : 248
Argent : 19

Eldon est charpentier.
Eldon ne cultive ni n'élève rien.

Preuve rapportée par la Comtesse Sophie :

Citation :

16-01-2011 04:05 : Vous avez été renversé !

Citation :

Le conseil du Comté
Eldon (Comte)
-- Place vide --
Nerevarine
Alara
Indridepiedferme
Elven
Zelie.
Laryssa.
Sernays
Lethib
Troubadoure
Ratapata

A résulté de cette révolte, le pillage des biens et écus du château, dont seulement une maigre partie a pu être récupérée par l'Ost Poitevin des mains de quelques fuyards.

Après étude des rapports des douaniers et des maréchaux des jours précédents, nous pouvons confirmer avec certitude le jour d'arrivé de cette personne en Poitou et sur Poitiers. Les rapports des douaniers et des maréchaux étant consignés au Château de Poitiers.

Citation :

passé par Thouars le 6/01
arrivé a Poitiers le 9/01
est restée à Poitiers jusqu'au jour de la révolte
départ de Poitiers nuit du 16 au 17

Croisé ce jour par le maréchal chef Chti51 à Saintes en provenance du Sud , nous vous la présentons pour mise en procès.

Acte d'accusation :

Citation :

Le 12 avril 1459

Accusateur : Comté du Poitou
Procureur : Theudrik, Seigneur de Saint-Savin
Juge : Oane de Surgères, baronne de Luçon

Accusé : Eldon
Village d'origine : Brest (Duché de Bretagne)
Niveau et métier(s) : Erudit et charpentier


Votre Honneur,

Au regard de la loi et des faits : nous , Theudrik, Seigneur de Saint-Savin, Procureur du Poitou, accusons le sieur Eldon de Trouble A l'Ordre Public pour avoir participé à une révolte, voire même l'avoir organisée, contre le château de Poitiers dans la nuit du 15 au 16 janvier 1459 et avoir, suprême offense, usurpé le titre, le trône et la couronne de Comte.

Il est donc poursuivi au titre de l’article 4 des lois pénales de la Coutume du Poitou :
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou

Je rappelle si besoin en est que la coutume Poitevine est affichée aux yeux de tous sur la place publique
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1021054

* Theudrik présenta enfin les preuves citées dans cette affaire et remit le dossier au juge *

*** https://chateau-poitevin.forum2jeux.com/t13622-taop-eldon-16-01-1459 ***

Je rappelle enfin que l'accusé peut faire appel à un avocat s'il le souhaite et qu'il pourra en trouver à cette adresse :

https://chateau-poitevin.forum2jeux.com/f28-barreau-du-poitou

La parole est à la défense.

Procès lancé.
Xavix, une idée pour le témoin de l'accusation ?

Repéré à Brest aujourd'hui !

Xavix, si je pouvais avoir ton aide pour désigner un témoin de l'accusation, ce serait bien.
Oane, je pense qu'on peut passer au réquisitoire, sinon.

Témoignage de Marylene :

Citation :

L'ancienne régente du Poitou qui avait repris le château en janvier 1459 s'approcha de la barre et leva la main droite en disant :

Moi, Marylene, jure de dire la vérité, toute la vérité.
Votre Honneur, Maître,

Comme vous le savez, lors de la prise du château de Poitiers, je fus désignée pour organiser la révolte et je me suis donc retrouvée la première dans le château. C'est là que j'ai vu cet homme, oui, celui qui m'a été montré dans les geôles aujourd'hui. J'ai bien reconnu son air cynique, celui qu'il avait lorsque je suis entrée dans la salle et qu'il se trouvait sur le trône comtal. En nous voyant, mes hommes et moi avec l'épée à la main, il a vite compris qu'il était perdu et s'est hélas enfui par une petite porte qui conduisait à un escalier dérobé par lequel il avait sûrement dut entrer. Mais je m'étais jurée de ne pas oublier son visage.

Donc, je certifie que c'était bien lui qui avait usurpé le siège du Comte. Si vous n'avez pas d'autres questions, Votre Honneur, je n'ai rien à ajouter ... Enfin si ! J'espère qu'il sera sévèrement puni.

Réquisitoire :

Citation :

*Le Procureur constata une fois de plus que l'accusé avait été aussi prompt à s'évader des geôles poitevines que du château comtal. En soupirant, il se leva et débuta son réquisitoire, après une grande inspiration :*

Votre Honneur, nous avons affaire aujourd'hui à un vrai courant d'air, certainement inspiré par le Sans-Nom, capable de trouver la sortie de n'importe quel endroit, que ce soit de nos geôles ou de notre château. La régente Marylene a quand même eu le temps de reconnaître cet homme, ou plutôt ce démon, avant qu'il ne nous glisse entre les doigts. Mais notre justice doit être plus forte que ce courant d'air et sera une tornade pour le rattraper. Car n'y a-t-il pas plus grand crime ? Attaquer notre castel, en piller les caisses, souiller de son séant le trône comtal, tout cela et bien plus encore, sans doute, que je n'ose imaginer ! Comment un brigand de la pire espèce peut-il trouver refuge en Bretagne, nos alliés du Ponant, et couler des jours heureux après cela ? Non, Votre Honneur, je vous le dis, nous ne permettrons pas que le Poitou soit bafoué et souillé ainsi. Nous poursuivrons cet homme de notre juste colère et notre vindicte sera terrible. En conséquence, je réclame que nos alliés lui infligent une peine de 10 jours de prison et une amende conséquente, à la hauteur de sa bourse. De plus, je réclame que cet homme, s'il remet ne serait-ce qu'un orteil sur nos terres, soit écartelé puis pendu haut et court au-dessus d'un bûcher et que ses cendres soient dispersées dans nos marécages les plus nauséabonds, sans autre forme de procès. J'en ai terminé, Votre Honneur !

*Le Procureur se rassit après un ample mouvement de sa robe et des manches, les traits convulsés par la colère. *

Citation :

Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

[RQ: Eldon est niveau 3 et a 2 écus sur lui ... alors ça m'ennuie de le juger la car il planque sa tune !]

Procès ayant opposé Eldon au Comté du Poitou

Eldon était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Le juge Oane pénétra d'un pas alerte dans la salle d'audience, la mine grave. Son regard océan se posa à la ronde. Un banc des accusés vide, le courant d'air était parti suinter ses exhalations diaboliques en d'autres contrées. Elle salua avec grâce le procureur et lui sourit discrètement puis, la voix haute et claire de la jeune femme s'éleva dans les airs*


Attendu que les témoignages rapportés icelieu ont permis d'établir sans aucun doute la participation de l'accusé au pillage du château de Poitiers en la nuit du 15 au 16 décembre 1458 qui a vu disparaître je le rappelle 25000 écus soit sonnants et trébuchants soit en marchandises en provenance de nos greniers.

Attendu que ce brigand de haute volée a réussit à déjouer sa surveillance et échapper à nos geôles
* pause habitée par un regard de braise *
La fuite du chef de ces pillards sans foy ni loy en soi est un avoeu,
heureusement nos alliés l'ont rattrapé : Le Très haut favorise les Justes.

* La juge serre les dents, ce qui fait jouer sur son opale de porcelaine sa mâchoire à la courbe décidée *

Moi, Oane de Surgères, Juge de Poitou, en ce jour d'hui 24ème jour du mois de mai de l'an de grasce 1459

Je déclare l'accusée coupable de TAOP pour le pillage de 25 000 écus de finances publiques et le condamne à 10 jours au fond de nos geôles humides et pleine de rats où lui seront appliqués de douloureux sévices propres à réduire ses entrains à venir traîner ses guêtres au sein de la capitale poitevine.
Malheureusement, nul trace du magot ....

Qu'il soit dit et su par tout le Poitou quçà jouer avec le feu, on se brûle !

*BAM ! BAM ! BAM ! Le marteau retentit dans la salle d'audience. Une petite voix vint ajouter*

Ma dame le juge....

*Oane fusille du regard le greffier Firmin, elle ajoute contrite *

Si l'accusé se sent bafouée par le verdict, il peut porter l'affaire à la Cour D'appel du Royaume.
Et si il ose : que les foudres du Très Haut s'abatte sur lui !
de toute façon ... une place l'attend déjà dans l'enfer lunaire.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 10 jours.