[Vicomté] La Chaize-le-Vicomte - Sophie

LA Chaize-le-Vicomte

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I. HÉRALDISME
Fief Vicomtal

Blasonnement:"De gueules aux trois écussons ovales, celui en pointe couché, le premier cousu d'azur à l'arbre arraché d'argent, accosté de deux croissants affrontés du même, surmonté d'une fleur de lys d'or, le deuxième gironné de sable et d'argent de huit pièces, le troisième cousu d'azur à la croix ancrée d'or"

Seigneur actuel: Sophie

Ancien(s) seigneur(s): -

Seigneuries RRs Octroyées:

• Saint-Florent des Bois (Brunehau_)
  

Seigneuries Historiques Mouvantes du fief:

• Saint-Florent des Bois
  
• La Limouzinière
  
• Les Ardias
  
• Les Cerisiers
  
• Badiole
  
• Bois Bellefemme
  
• La Barre
  
  

II. PRESENTATION

Ancien(s) nom(s) : Le nom « La Chaize-le-Vicomte » (« Casa Vicecomitis » en latin) apparaît essentiellement au XIe siècle et signifie « la demeure du vicomte ».
Castrum Case, XIe s. - Chesa Villa, 1093 - De Casa Vice-Comitis, 1099 - Cheza Vice-comitis, 1214  - La Chèze-le-Vicomte, 1424.

Rang Historique : baronnie à la fin du XVe s.

Situation géographique: En vendée, juste à côté de la Roche-sur-Yon.

Etendue du Fief :  La juridiction de Chaize-le Vicomte s’étendait alors sur les paroisses St-Jean et St-Nicolas de la Chaize-le-Vicomte, la paroisse et la seigneurie de la Limouzinière, une grande partie des Paroisses de St-Denis et de Thorigny, la terre et seigneurie du bois Belletemme, la Paroisse et justice de St-Florent, une partie de la Paroisse de Fougeré, sur la haute justice des Cerisiers, sur l'église, le bourg et la plus grande partie de la paroisse de Château-Fromage, sur les villages de la Fauchardière, paroisse de Château-Guibert; sur une petite partie de la Paroisse de Nesmy, entre autres sur les villages de Rambourg , relevant de la Badiolle, du Chaillot, du Bois, la Bullangerie, la Coutancinière, la Merlerie, la Generie et la Domangère.



III.HISTORIQUE

• Chais ou chaise viendrait de casa, cabane chaumière, d'après Longnon (2693, note 1). Dans le langage courant, chais signifie "chez" (désigne ainsi la maison d'habitation d'une personne ou d'une famille). L'emploi de "chez" comme toponyme est peu fréquent en Vendée, limité à la région nord-est du département. La graphie en est d'ailleurs hésitante, et comme mal fixée. L. Maître (Dict. des noms de lieux de Loire-Inf.), a constaté que les toponymes construits avec "chez" sont tous groupés dans le canton d’Aigrefeuille, contigu à celui de Montaigu, et qu’ils s’appliquent à des viages, concessions faites à vie par des religieux de Villeneuve et de Geneston à des défricheurs de forêts. Il est probable que les tononymes semblables de Vendée, géographiquement voisins, appartiennent au même groupe et ont la même origine.
  
  
  
• L'histoire de La Chaize est surtout liée aux vicomtes de Thouars. Aimery IV, vicomte de Thouars des années 1050 à sa mort en 1093 y possède un simple rendez-vous de chasse près de la grande forêt giboyeuse. En 1069, il fait édifier en ce lieu un château fort dont il reste quelques vestiges. Ce château est doté d’une chapelle qui va devenir l’église Saint Jean-Baptiste. C’est de ce château que vient le nom « La Chaize-le-Vicomte ». Il accorde également des franchises aux habitants du bourg : les taxes sont supprimées (sauf celles sur le marché hebdomadaire), chacun peut s’établir librement ou quitter de même le bourg. En 1080 débute la construction, sur l’ordre Aimery IV , d’une imposante église romane en granit. Dédiée à Saint Nicolas, elle fait partie d’un prieuré bénédictin et l’ensemble est consacré par l’évêque de Poitiers Pierre II, les 6 et 7 décembre 1099 en présence du vicomte de Thouars, Herbert et et de son frère Geoffroy. A cette occasion s’est déplacé à La Chaize le plus puissant de tous les vassaux du roi de France, le duc d’Aquitaine Guillaume IX le Troubadour. C’est d’ailleurs dans l’église Saint Nicolas que le duc décide de partir en croisade pour la Terre Sainte. Le bourg s'est développé autour du château et du prieuré, formant deux paroisses jusqu'à la révolution, deux quartiers encore distincts et séparés par la vallée du Marillet. Assez important, le prieuré semble avoir compté une quinzaine de moines au début du XIIe siècle. En 1104, à son retour de la croisade, le nouveau vicomte Geoffroy III s’installe à la Chaize qui devient, jusqu’en 1123, la capitale (de fait, sinon de droit) de la vicomté de Thouars. Honneur suprême, La Chaize reçoit, en 1120, la visite du pape Calixte II.
  
  
• Avec la guerre de Cent Ans, l’église et les bâtiments monastiques subissent une certaine décadence. Face aux violences de la guerre, des fortifications sont élevées : muraille avec meurtrières protégeant le prieuré à l’est et au sud, échauguette avec mâchicoulis à l’angle nord-ouest de l’église.
  
  
• Au XVe siècle la seigneurie de La Chaize-le-Vicomte était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise.
  
  

IV.MONUMENTS

• Vestiges préhistoriques et antiques
  
  
• -Architecture civile
  
  
  
  • Le Château- Fort des Vicomtes de Thouars (1080)
    Du château des vicomtes de Thouars, ne restent que les remparts ouest.
    
    
  
  
  
  
  
• -Architecture sacrée
  
  
  
  • Eglise Saint-Jean-Baptiste (XIe s;) :
    Ancienne Chapelle du Château.
    
    
  • Eglise Saint Nicolas (XIe s.) :
    
    
  
  

Citation :

Sources
- Site de la Mairie de Chaize le Vicomte
- Wikipedia
- Histoire de Vendée
- Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest - Page 430

Citation :

Historique du Fief :
- Octroyé le 30 janvier 1459 à Sophie Garion comme vicomté de retraite.

Citation :

Nous, Thomas de Clérel, magnanime Duc de Dun-le-Roy, Roy d'Armes & Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront,

Par la présente, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Marylène, régente reconnue du Poitou, quant à l'octroi d'un fief d'une Vicomté de retraite à son prédécesseur démise de ses fonctions par révolte, Dame Sophie Garion.

Après recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de La Chaize le Vicomte est bien Fief du Comté du Poitou.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est De gueules aux trois écussons ovales, celui en pointe couché, le premier cousu d'azur à l'arbre arraché d'argent, accosté de deux croissants affrontés du même, surmonté d'une fleur de lys d'or, le deuxième gironné de sable et d'argent de huit pièces, le troisième cousu d'azur à la croix ancrée d'or , soit, après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Faict le trentième jour du mois de Janvier de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.

Citation :

Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay & Dame d'Arpheuilles, Héraut d'Armes de Guyenne et Héraut Plénipotentiaire du Poitou.


...................tous, présents & ad venir, Salut,


....... Avons pris connaissance de la demande de Sophie Garion, Comtesse de Châtellerault, Vicomtesse de La Chaize-le-Vicomte, Baronne de Tiffauges et Dame d'Erguenault quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres vicomtales de La Chaize-le-Vicomte sise sur le fief nommé Saint-Florent des Bois, à Damoiselle Brunehaut [ig]Brunehaut_

.......Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Saint-Florent des Bois est bien seigneurie mouvante de La Chaize-le-Vicomte.

.......Elle portera dorénavant les armes : « De sable, à quatre fusées d’argent posées en bande » Soit, après dessin :


.......................................


.......Ci-dessous, la lettre manuscrite attestant de la volonté de Sophie Garion, quant à l'octroi d'une seigneurie à Damoiselle Brunehaut :



.......Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict, le vingtième jour d'avril de l'an de grâce MCDLXI, sous le règne d'Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France.