[TAOP]Zephyre (Chuck.norris02 et Gwellalouen) (APPEL)

Dernière édition par icie le Lun 7 Oct 2013 - 20:43, édité 2 fois

Ci apres copies des pieces du dossier concernant la plainte de dame Karine 1972 envers les trois personnes cités.

Prevot:

Citation :: Expéditeur : Mael_de_bordeaux de
Date d'envoi : 21/01/1461 - 00:31:47
Titre : brigand
bonsoir messire prévôt

je me permet de vous écrire concernant le brigand don vous m'avez parlez dans votre dernière missive, étant en taverne j'ai croisé une jeune femme damoiselle Karine1972 qui m'as raconter sa rencontre avec un triste sire qui lui a fait du chantage en taverne j'ai croisé moi même se messire et c'est vraiment un personnage ignoble

ce messire ce nomme Gwellalouen et il serait accompagné de 2 personnes un dénommer chuck norris et un autre nommer zephirre

je ne sais pas si ce sont ses personnes que vous rechercher mais elle sont en ce moment a Thouars

bien a vous messire prévôt

Mael

plainte :

Citation :: Expéditeur : Karine1972
Date d'envoi : 21/01/1461 - 10:04:26
Titre : Bonjour
Bonjour Messire Prevot

Je viens par cette missive vous exposer un probleme
En effet , j'ai rencontré l'autre jour en taverne trois personnages peu recommandable!
Il s'agit de Gwellalouen, Zephire, et Chuck Norris
En effet apres avoir essayé de m'agresser en taverne, je me suis défendu et cela ne leur a pas plu
Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui
Il veux se servir de moi pour mentir et insiste pour que je l'accompagne dans ses horreurs
Comptant sur votre compréhension
J'espere qu'il me laissera vivre en paix

Messire Mael_de_bordeaux est pret a temoigner en ma faveur car il a pu voir a quel point cet individu est ignoble
je me tiens a votre disposition
Bonne journée
Karine

Avec un exemple de lettre dont le dénommé Gwellalouen la harcèle

Citation :: Expéditeur : Karine1972
Date d'envoi : 21/01/1461 - 23:38:32
Titre : Re: Re: Bonjour
Expéditeur : Gwellalouen
Date d'envoi : 21/01/1461 - 21:07:09
Titre : Re: Re: Séant
Fort bien.

Nous trancherons donc ce différent devant le tribunal, où vous répondrez de coups et blessures sur un enfant, certifié par deux témoins là où seule votre parole vous défendra.

Pour le reste, je m'en occuperais après.

Et voici la deuxième

vous voyez bien ces propos

merci karine

J'ai donc préparé mon dossier et demandé des explications à Chuck.norris02 en pensant qu'étant de Thouars, il serait plus facile de lui tirer des informations. Je n'ai pas reçu de réponse à ce jour. Aujourd'hui, j'ai reçu une autre lettre de Karine1972 qui a reçu une lettre assez dure de Gwellalouen.

Citation :: Expéditeur : Karine1972
Date d'envoi : 26/01/1461 - 14:37:28
Titre : Bonjour
Bonjour Anagor

Pour faire suite a ma plainte concernant Gwellalouen et sa troupe, voici la missive qu'il m'envoie aujourd'hui!!!
Dans laquelle il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!!
De pareils insultes méritent une sentance encore plus lourde c'est honteux!!!
Voici une copie de sa lettre:
Expéditeur : Gwellalouen
Date d'envoi : 26/01/1461 - 12:10:33
Titre : De la lice
En parallèle au procès que vous avez lancé contre moi,

Et en parallèle au procès qui va être lancé contre vous,

Eut égard à la conviction de facade que vous affichez,

Et eut égard au fait qu'Aristote veille même sur la putain que vus êtes, s'il l'estime innocente, mais qu'il n'en sera rien, car les catins qui trahissent leur parle l'horripilent au plus haut point,

Je vous propose de trancher en lice une partie du différent, afin que je puisse, devant la population de Thouars, exposer à la vue de tous la traînée que vous êtes.

Vous laissant convenir d'une date à votre convenance, afin de vous démontrer que se battre vraiment avec un homme est plus difficile que d'éclater un gamin et de gifler l'homme qui s'interpose,

Je vous crache à la gueule, bien cordialement.

Faict le 26 Janvier 1461,

Avaliga, dict Caracole.
Vous remerciant de votre aide contre cet individu ignoble

Cordialment et bonne journée

Karine

Voici l'affaire au jour d'aujourd'hui.
Je vais envoyer une demande d'explication au dénommé Gwellalouen afin d'avoir son point de vue et aussi de détourner sa colère de Karine1972 afin d'éviter un drame à Thouars.

Je rajoute une missive avec un complément d'information et la fiche de Karine1972, de Gwellalouen, de Chuck.norris02 et de Zephyr

Citation :: Expéditeur : Karine1972
Date d'envoi : 21/01/1461 - 23:46:36
Titre : Re: Re: Bonjour
Bonsoir

Je vous apporte des precisions, cette agression s'est passée la semaine derniere (je ne sais plus le jour) c'était a la taverne "La belle de nuit"
Etaient présents Gwellalouen, Zephire et Chuck norris , ils m'ont agressé je me suis defendu en donnant une bonne correction a mon agresseur, cela ne leur ayant pas plu il me font chanter .
Ils me menacent surtout Gwellalouen que si je ne l'accompagne pas depossedez un Messire des ces biens (au noeud entre Thouars et Saumur) il portera plainte contre moi pour avoir frapper un gamin alors que c'est lui qui m'a agressé.
J'en ai parlé à notre Mairesse Lisenlou et Petitfrerekoala ils ont eu un differents avec je crois aussi.
Quand au témoin Mael_de_bordeau est d'accord pour temoigner car il a vu de quoi il etait capable en ma presence.

Merci de votre intérêt
Bonne soiré
Karine

La plaignante

Citation :: Informations sur Karine1972
Créé(e) le 22 Novembre 2012

Karine1972 fête son anniversaire le 09 Février.

Dernière connexion le 26 Janvier 2013 à 19h29
Dernière adresse connue

Pays Royaume de France

Comté/Duché Comté du Poitou

Village Thouars

Niveau 1

Points de réputation 26

Argent 48,07 écus

Karine1972 possède un culture du blé.
%mariage%

Les dernières personnes à avoir fait confiance à Karine1972
Cornelia
Niala54
Pline
Olaf_le_scalde
Vonsigma

Les personnes accusées

Citation :: Avaliga, dict Caracole. Souffleur d'escarmouches, jongleurs de mots, voltigeur de chemins et de bourses. Truand de bon aloi. Il y a 1 semaineInformations sur Gwellalouen et anciennement connu comme avaliga
Créé(e) le 17 Octobre 2011

Gwellalouen fête son anniversaire le 01 Janvier.

Dernière connexion le 26 Janvier 2013
Dernière adresse connue

Pays Royaume de France

Comté/Duché Duché du Berry

Village Bourges

Niveau 1

Points de réputation 52

Argent 9,74 écus

Gwellalouen possède un culture du blé

Chuck.norris02, le citoyen de Thouars

Citation :: Informations sur Chuck.norris02
Créé(e) le 10 Janvier 2013

Chuck.norris02 fête son anniversaire le 18 Avril.

Dernière connexion le 25 Janvier 2013
Dernière adresse connue

Pays Royaume de France

Comté/Duché Comté du Poitou

Village Thouars

Niveau Vagabond

Points de réputation 6

Argent 20,14 écus

Chuck.norris02 ne cultive ni n'élève rien.
%mariage%

Les dernières personnes à avoir fait confiance à Chuck.norris02
Pertacus
Alex55250
Zephyre
Albunea

Zephyre, la jeune femme qui les accompagnait

Citation :: Informations sur Zephyre
Créé(e) le 04 Mai 2010

Zephyre fête son anniversaire le 04 Mai.

Dernière connexion le 26 Janvier 2013
Dernière adresse connue

Pays Royaume de France

Comté/Duché Duché de Guyenne

Village Bordeaux

Niveau 2

Points de réputation 104

Argent 54,33 écus

Zephyre ne cultive ni n'élève rien.
%mariage%

Les dernières personnes à avoir fait confiance à Zephyre
Daday59
Maetel95
Point annulé
Martyrisky

Citation :: Expéditeur : Zephyre
Date d'envoi : 26/01/1461 - 23:15:34
Titre : Re: Trouble à l'Ordre Public
Messer de Crazannes mes salutations.

Je ne suis qu'à demie surprise par votre missive, je le suis bien plus de par le délai nécessaire pour me la faire parvenir.
En effet, il a fallu fortuitement que le jeune Chuck m'informât de sa mise en accusation et que je me rende au tribunal pour apprendre que j'étais impliquée dans cette gabegie il y a déjà de cela quelques jours.
Enfin, je me suis demandée si c'était bien de moi dont il s'agissait étant donné que je ne me nomme pas Zephire mais Zéphyre et que l'autre nom en dehors de celui de Chuck ne m'évoquait rien.

Ainsi vous voulez mon témoignage. Mais n'est-ce pas lors du procès que l'on fait appel à témoin pour défendre ou accuser les parties en présence ?

A savoir les suites de cette misérable affaire j'aurai dû moi la première porter plainte contre la dite Dame Karine1972 qui devrait avoir honte de son comportement !
Cette dame en effet n'a eu à faire qu'à un gamin des rues qui, pour survivre, fait usage de quelques menus larcins en taverne parfois -ne sachant pas comment survivre autrement-, et elle s'en est pris violemment à lui, ce qui a généré mon intervention et celle, à ce moment là, de mon ami présent également.

J'ai rencontré ce gamin en taverne thouarnaise et me suis prise d'affection pour lui. Ainsi donc, nous n'avons pas à proprement parler de liens familiaux qui nous unissent.
J'ai cependant ressenti le besoin de le prendre sous mon aile vu son jeune âge -10 ans- et de lui apprendre quelques règles de savoir vivre. Sauf que voyez-vous... on n'éduque pas un sauvageon en dix jours et il me faudra beaucoup de patience et de temps pour parvenir, j'espère, à en faire quelqu'un qui sache où il va... un jour.

Quand à la personne que vous citez (je vous rappelle que Gwellalouen est un prénom féminin d'origine bretonne), personne de mon entourage n'est ainsi appelé... pour la bonne et simple raison que seul Ava était présent ce soir-là et qu'il s'est permis de vertement tancer la malaprise sus-citée qui se déchaînait sur ce pauvre gamin en lui flanquant une râclée de tous les diables, ce que nous n'avons pas toléré longtemps.
Si je m'eus écouté, je l'aurai giflé tel qu'elle le méritait. Mais ma décence, ma politesse et ma déontologie m'ont contenu et je n'ai juste qu'élevé un peu la voix pour lui sommer de se calmer tout en maintenant le gosse.

J'ai cru comprendre en menant moi aussi ma petite enquête que la Dame est coutumière des salles de procès et ne cherche toujours qu'un bon prétexte pour lancer une nouvelle affaire. Comme si les tribunaux n'avaient pas plus urgent à traiter ou plus gros requin à attraper qu'un marmot pas même pubère.
Mais peut-être avez-vous du temps à perdre.... si tel est le cas ma foi.. je veux bien prêter mon concours à cette mascarade, ne serait-ce que pour confondre Dame le Maire de Thouars qui s'est permise à son tour de m'agresser et de porter à mon encontre des accusations insensées sans connaître les tenants et aboutissants de l'histoire et sans que je comprenne son agressivité à mon encontre là où j'étais pour ma part fort paisible. Elle aussi tenez si je m'étais fâchée j'aurai eu matière à lui coller un procès puisque j'avais un témoin de la scène ubuesque qu'elle m'a servi.

Je ne sais trop comment prendre votre question-allégation concernant "des actions que je compte entamer".
Ma présence en Poitou n'est dûe que parce que je suis la suivante de son Excellence Albunea d'Antiope, ambassadrice pour le compte de notre Guyenne d'origine et amie chère. Pensez bien donc qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de faire quoi que ce soit qui puisse lui nuire, à elle, à sa mission et à ce qu'elle représente pour nos relations diplomatiques avec le Poitou.
Mais s'il s'agit des suites procédurales, croyez bien que si l'on me chauffe un peu trop les oreilles pour des points de détails... je pourrai moi aussi faire fonctionner la machine judiciaire pour rétablir mon bon droit.

En ce qui concerne l'enfant, je l'ai perdu en cours de route mais compte bien lui remettre la main dessus et le prendre en charge.
Quand à l'ami qui était présent ce soir-là, si c'est bien du même homme dont nous parlons, il est grand et majeur, n'a de comptes à rendre à personne et surtout pas à moi-même et mènera donc la vie que bon lui semble. Arrangez-vous avec lui.

Vous vouliez une réponse honnête et rapide, vous l'avez. Pour de plus amples détails, permettez que les choses se fassent dans les règles de l'art, c'est à dire lors de la défense de l'enfant à laquelle je compte bien participer et ne pas le laisser en pâture à la bêtise de cette... femme.

Je passe sur les incongruités de la mise en accusation et la légèreté dont vous avez fait preuve dans la rédaction de l'acte. Je pourrai en effet, et pas besoin d'être avocate pour cela, demander la nullité de la procédure juste par des détails administratifs, procéduraux et rédactionnels.

Permettez que je vous signale avoir demandé au greffe de me faire copie de l'acte de mise en accusation du jeune garçon que je considère un peu comme une pupille, au cas où des changements lui serait subrepticement apportés.
De plus, pour être certaine que mes propos ne soient pas déformés et que je puisse me souvenir de ce que j'ai moi-même écris, je rédige toujours une copie de mes courriers importants de manière à ne pas perdre trace de toute subtilité et afin que mon ton et mon propos ne puisse pas être sujet à interprétation douteuse sans que je n'ai moyen de m'en expliquer ou de contrer.

Voilà Messer Prévôt, j'espère avoir répondu à votre attente.

Recevez mes venteuses salutations,

Zéphyre - Tornade bordelaise qui ne s'en laisse pas conter.

Citation :: 27/01/1461 - procès opposant Z�yre au Comté du Poitou

Z�yre est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)

Il ne s'est rien passé en deux jours.

Citation :: Expéditeur : Zephyre
Date d'envoi : 31/01/1461 - 00:10:23
Titre : Re: affaire en cours
Messer Juge,

Ayant fortuitement appris que la personne nous mettant en accusation pour un prétexte fallacieux prend ses jambes à son cou et quitte le Poitou pour s'installer en Bretagne (confidence tenue de l'intéressée elle-même qui semble avoir la langue trop pendue aux personnes les plus inappropriées pour elle) je vous demande :

"Sur quels chefs d'accusation comptez-vous juger l'affaire si la principale témoin, celle en mesure d'exposer son ressenti et sa vision des choses, de répondre aux questions que nous pourrions lui soumettre, quitte le pays au plus vite ?"
"Dans quelle mesure le procès où vous nous incriminez va-t-il être jugé justement si vous vous êtes déjà fait votre opinion avant même que nous n'ayons commencé à exposer les faits ?"

Je vous demande donc Sieur Juge de sommer la dite Dame Karine à rester présente en Poitou et ce jusqu'à la fin des auditions afin que son témoignage ne soit pas tronqué par une fuite qui traduirait qu'au fond... c'est elle qui se sent coupable.

Pour ma part, c'est la tête haute et digne que je mettrai les pieds à la cour pour présenter ma défense, n'ayant rien à me reprocher d'autre que d'avoir pris le parti de défendre quasi silencieusement un pauvre gamin, aussi rustre soit-il.

Soyez assuré que le Senher Avaliga et moi-même feront corps pour soutenir et épauler ce pauvre Chuck qui ne connaît rien aux règles et aux lois en vigueur, la seule faisant foi à ses yeux étant celle de la rue et de la rapine afin qu'il ait lui aussi un procès équitable, bien que dicté par le goût de vengeance et de bassesse d'une femme qui n'avait rien d'autre à faire que d'encombrer les tribunaux.

Comptant sur votre diligence pour examiner les faits, et uniquement les faits sans vous prévaloir de quelconque lien ou amitié avec l'une des parties prenantes.

Avec mes respectueuses et ventées salutations,

Zéphyre - Tempête bordelaise amoureuse de l'équité.

31/01 à 00h30 a écrit:: dame zephyre,

je passerais sur VOS préjugés, et vous signifierais juste qu'il y a une plainte, un dossier visible là où il vous est indiqué d'ailleurs sur l'acte d'accusation.

je vous rappel qu'il y a en gargote un tribunal ouvert et qu'il y a enfin un tribunal où vous êtes attendue depuis déjà un moment.

comme prévu, vous pouvez donc faire votre première plaidoirie et nous expliquer votre point de vue.
comme prévu alors, le procureur prendra note de celle-ci, et forte de toutes les pièces au dossier rendra son dernier réquisitoire.
comme prévu, vous pourrez donner une dernière plaidoirie.
comme prévu, il peut ou non y avoir des témoins, tant de l'accusation, que de la défense.
comme prévu, une fois tous le monde entendu, je pourrais alors fort de toutes les pièces définitivement en ma possession rendre un verdict.

bonne continuation et à bientôt semble t'il.

cordialement,
seigneur kiriell de la rose noire
juge du poitou

kiriell de la rose noire a écrit:: demande faite en gargote de report d'audience.
cette demande est accordée et ce jusque lundi 4 février, jour auquel je renverais le dossier à la procure sauf nouvel element necessitant encore un report d'audience.

les affaires zephyre et chuck_norris02 étant liées, je ferais le même report d'audience, toujours sauf élément contraire.

Citation :: De nous, Icie de Plantagenêt, procureur du Poitou
A messire Mael_de_bordeaux

Dans le cadre du proces opposant Karine1972 à aux dénommés: Chuck_norris02, Gwellalouen appelé Avaliga et Zephyre, vous êtes appelé à témoigner.
Dame Karine1872 dans sa plainte affirme que vous seriez prêt à apporter votre témoignage.
Ce proces se déroule en Poitou et nous apprenons que vous en êtes parti.
Pour que votre témoignage soit pris en compte et que la justice entende équitablement toutes les parties, pourriez vous nous l'adresser par écrit en retour de ce courrier.

Nous vous en remercions
Ce 2 février 1461

Salutations

Icie de Plantagenêt

(HRP: le proces se déroule en gargote poitevine)

Témoignage Mael de Bordeaux

(S' en servir en gargote et IG)

Citation :: Expéditeur : Mael_de_bordeaux
Date d'envoi : 02/02/1461 - 01:43:56
Titre : Re: proces Gwellalouen vs Karine
bonsoir a vous Procureur

je vous fait donc mon témoignage sur mon honneur

Dame procureur

lors de mon arrivée a Thouras j'ai rencontré en taverne Messire Gwellalougen personnage fort malpoli et fort grossier, je me suis donc permis de me renseigné un peu sur ce messire ainsi que sur le gamin qui a été frappé par Damoiselle Karine or ce gamin nommer Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne.
Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions

ayant appris que Messire Gwellalougen tentais de faire chanter et ne cessais d'harceler Damoiselle Karine j'ai discuté avec Messire petitfrèrekoala patron d'une taverne en lui expliquant ce qui s'était passé et il m'as confirmé que il y avait déjà eu des problèmes avec Chuck.norris02 et messire Gwellalougen et afinde protégé Damoiselle Karine il a été decidé de les bannirs de cette taverne d'ailleurs ils étaient banni de toute les tavernes de la ville

je puis vous affirmer sur mon honneur que Damoiselle Karine est une victime

je vous prie de recevoir Dame procureur mes salutations distinguées

Mael_de_bordeaux

Citation :

Bonjour messire Prévôt

Dans le cadre des procès Karine vs Chuck.Norris02,Zephyre, Avaliga dict Gwellalouen et vice et versa Avaliga dict Gwellalouen vs Karine, je suis amenée à demander le témoignage de messire Mael_de_bordeaux. Cette personne est en voyage. Aussi lui ai-je demandé un témoignage écrit.
Je vous le transmet en pièce jointe, afin que, en tant que prévôt chargé de recueillir certaines pièces du procès, vous puissiez le porter à la connaissance de la cour sur mon invitation.
Il est également classé dans le bureau du juge.

Dans ce témoignage, il est fait mention d'une agression par Chuck norris02 sur le maire de Thouars à l'époque. Comment se fait il que son témoignage n'est pas été recueilli pendant l'enquête? Cela n'a pas été mentionné en effet.
Mais dans le cadre d'une enquête complémentaire de moralité, pourriez vous demander à la mairesse, dame Lisenlou, si je ne m'abuse, de confirmer ce fait?
C'est un gamin certes mais sans doute son attitude justifie une bonne fessée. J'aimerais donc sa version.

Avec mes salutations.

Icie de Plantagenêt

Citation :: Expéditeur : Mael_de_bordeaux
Date d'envoi : 02/02/1461 - 01:43:56
Titre : Re: proces Gwellalouen vs Karine
bonsoir a vous Procureur

je vous fait donc mon témoignage sur mon honneur

Dame procureur

lors de mon arrivée a Thouras j'ai rencontré en taverne Messire Gwellalougen personnage fort malpoli et fort grossier, je me suis donc permis de me renseigné un peu sur ce messire ainsi que sur le gamin qui a été frappé par Damoiselle Karine or ce gamin nommer Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne.
Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions

ayant appris que Messire Gwellalougen tentais de faire chanter et ne cessais d'harceler Damoiselle Karine j'ai discuté avec Messire petitfrèrekoala patron d'une taverne en lui expliquant ce qui s'était passé et il m'as confirmé que il y avait déjà eu des problèmes avec Chuck.norris02 et messire Gwellalougen et afinde protégé Damoiselle Karine il a été decidé de les bannirs de cette taverne d'ailleurs ils étaient banni de toute les tavernes de la ville

je puis vous affirmer sur mon honneur que Damoiselle Karine est une victime

je vous prie de recevoir Dame procureur mes salutations distinguées

Mael_de_bordeaux

==> Anagor sera appelé IG et RP

(accord LDJ Mael de Bordeaux pour publication courrier)

Citation :: Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :: Le juge attend le réquisitoire l'accusation

procès en gargote :

Citation :: Posté le: 13 Fév 2013 00:10 par icie

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La procureur se demandait si l'on ne prenait pas la justice poitevine pour une cour de récréation. Apres avoir tempete, écrit à presque toutes les personnes en charge de la justice en Poitou, allant même jusqu'à la comtesse, voilà que l'un des principaux accusé sortait sans même s'excuser.

La patience certes mais tout de même!

Elle écouta le juge Kiriell en secouant la tête. Elle ne pouvait que comprendre son ennervement. Ceux qui fuit la justice ou se cachent derriere de faux pretextes n'ont pas à en attendre beaucoup d'indulgence. C'était là un sentiment personnel qu'elle se devait de garder pour elle. Cependant, elle voyait dans toute cette agitation un mépris pour la justice et ses représentants. Et ça, il n'en était pas question.
Eprise de justice, il fallait demeler le vrai du faux et entendre tous les protagonistes quoiqu'il en coute. La loi était la loi.

Messire Anagor étant fort occupé, le témoignage écrit de sieur Mael de Bordeaux sera lu par notre greffier.
Je prononcerai le réquisitoire des que nous aurons entendu dame Zephyre . Puisque dame Karyne est absente aussi.

Elle regarde la dame en question. Ecoute en tapotant les doigts sur son bureau en signe d'impatience.

Et bien dame Zephyre, l'on ne peut pas dire que ce proces attire les principaux protagonistes. Est ce d'avoir trop user de la plume? je ne sais mais c'est bien regrettable. Nous avons fait preuve de grande patience. Tout un chacun a eu les délais qu'il requérait. Partir apres avoir obtenu ces délais, avoir tempêté pour être entendu, il est fort dommage de tourner ainsi le dos à la justice.

Nous vous écoutons dame Zephyre. Pour votre cas, bien evidement. Nous entendrons ensuite le témoignage de messire Mael de Bordeaux pour l'accusation.

Citation :: Posté le: 13 Fév 2013 02:58 par zephyre
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La Ventée écouta donc. Quand on sait que dans certaines provinces un jugement met plus de deux mois à arriver... ici en Poitou c'était justice expresse. Alors soit.. il fallait se dépêcher de démêler les fils et remonter la trame mais tout de même. L'écheveau s'en trouvait compliqué de par l'absentéisme des principaux inculpés et accusateurs.
La Donzelle aurait cru qu'elle serait interrogée, contre interrogée, mais a priori il en irait autrement : elle allait devoir tout expliquer avant que la partie adverse fournisse ses preuves.

Prenant une grande inspiration elle se leva donc et lança sa plaidoirie, tout en maugréant intérieurement sur le don qu'avait Ava de mettre tant de monde en rogne à commencer par elle-même. Mais où avait-il bien pu aller se planquer le bougre ? Bref.

A vous tous membres de la Cour, je vais m'efforcer de rapporter les faits tels qu'ils se sont produits, ce dont j'ai été l'unique témoin.
Car oui ... ce soir là nous n'étions que quatre protagonistes en présence : le jeune Chuck.norris02, le Sieur Avaliga que vous dénommez par bruit de couloir Gwellalouen, la dénommée au moment des faits Karine1972 et moi-même, Zéphyre.
Toute autre personne qui s'avisera de signifier un témoignage ne pourra être qu'un menteur ou seulement un rapporteur de faits détournés, un flagorneur se prévalant de colporter des ragôts dont il n'aura pas été directement témoin voire partie prenante comme c'est mon cas !
De surcroit il serait en état de non assistance à personne, enfant même !, en danger !

Elle marqua une pause, posant ses prunelles noisettes sur l'acte de déposition que venait d'évoquer la Proc', le désignant comme témoignage à charge rédigé par un inconnu au bataillon.
Remarquant un cruchon d'eau et un godet se verse une bonne rasade, sa bouche séchée par l'angoisse -quand on n'est pas avocat on fait ce qu'on peut- et le boit tranquillement. Puis reprend.

Car toute cette affaire a pour origine un enfant. Oui, un gosse des rues comme il en traine beaucoup dans les Royaumes. Un gamin de dix ans à peine. Un de ces petits à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Un freluquet haut comme trois pommes.
Parce que... tout confortablement assis que vous êtes chacun dans votre position, et même si vous avez travaillé dur pour cela, aucun d'entre vous n'a subit ce que ce pauvre marmot a vécu en quelques années de sa toute jeune vie !

Son regard se fait plus dur, les fixant tour à tour, sa voix chevrotant légèrement à l'évocation des souffrances qui l'ont tant touché et rapproché de cet enfant.

Permettez donc que je vous rapporte son histoire, ce qui expliquera bien des choses tant dans son comportement avec les adultes que dans la réaction que le Sieur Avaliga et moi-même avons eu face à l'attitude de Dame Karine.

Cette marque de respect lui écorcha les lèvres, parce qu'une femme de cet acabit ayant manifesté tant de violence sur un plus petit qu'elle sans défense ne mérite pas le nom de Dame. Mais qu'importe, en l'instant la Tempête se devait de faire abstraction de son ressenti personnel et ne parler que des faits et uniquement des faits !

Sachez donc que le jeune Chuck subît des maltraitances dès son tout jeune âge, dont le paroxysme fut atteint lors d'une altercation avec celle qui le maintenait sous sa coupe et il en finit brûlé sur la moitié du visage.
Il tentait de dissimuler ses cicatrices sous une large capuche d'une vieille cape élimée ou d'un drap noué autour de sa tête lorsque je fis sa connaissance.
Ou plutôt... lorsqu'il me tomba dessus à bras raccourcis, s'évertuant à vouloir dérober le maigre pécule que je transportais. En effet, le jeune garçon avait fini par s'enfuir de sa prison de souffrances et vivait de petite rapine dans les tavernes et sur les chemins, face à quelques voyageurs inconscients ou rêveurs.
Quand il s'attaqua donc à ma bourse et bien... mal lui en pris, je n'eus aucune peine à le maitriser, sans toutefois sombrer dans une barbarie de bas étage comme s'est laissée aller Dame Karine. Mais je reviendrai sur le fait plus tard.

Pourquoi vous détailler tout cela ? Pour que vous compreniez bien à quel point ce gamin, bien que fautif de tentatives de menus larcins, n'est en soi pas dangereux si ce n'est par la colère contre la vie qui l'habite. Il n'a pas encore la stature d'un homme et une femme comme moi, une brindille, pouvait largement le maitriser sans dommages particuliers.

Le Sieur Avaliga est un ami de longue date. Il mène sa vie comme bon lui chante du moment qu'il ne porte pas préjudice à mes activités officielles. A l'époque où nous nous sommes connus en effet j'étais fraichement élue maire de Bordeaux. Actuellement, je suis la suivante de son Excellence Albunea d'Antiope, qui.. je tiens à le préciser... n'a strictement rien à voir dans l'affaire.
L'information est cependant d'importance car elle joue dans l'attitude que je manifeste au quotidien depuis mon arrivée en Poitou : ne tenant en effet pas à faire ombrage à la fonction de mon amie je me dois d'adopter un comportement le plus irréprochable soit-il.

La Tempête débite et enchaine. Elle rassemble ses idées, les ordonne. On lui demande son témoignage complet... et bien elle le donne ! Puisque le résumé qu'elle avait fait n'avait pas suffit.
Oh certes, il y aura bien un grincheux de l'équipe judiciaire pour trouver que son emphase est débordante... mais qu'importe après tout : on l'avait sali d'une accusation infamante et elle tenait à laver son honneur tout en disculpant le gamin et Ava.

Elle poursuivit donc

Le Sieur Avaliga et moi-même nous sommes pris d'affection pour ce petit. Malgré toute la hargne qu'il pouvait déployer, malgré tout le passif lui faisant déverser une colère sans bornes nous envisagions de l'aider à se remettre d'aplomb dans l'existence.
Le Sieur Avaliga voulait l'emmener avec lui sur les chemins et lui apprendre ... l'école de la Vie ... quand à moi je souhaitais l'emmener sur les routes et lui apprendre... les bonnes manières.
Le gamin avait le choix. Nous en discutions tranquillement le soir de la survenance de l'incident en taverne tous les trois.

C'est au cours de la conversation, dans le courant de la soirée, que celle que nous avions déjà rencontré et qui s'était faite connaître sous le prénom de Karine entra dans la taverne. Elle reconnut le môme avec qui elle avait semble-t-il déjà eu maille à partir un peu plus tôt, le gosse ayant gardé la fâcheuse tentation de chaparder quelques pièces pour assurer sa pitance du jour dans les poches des avinés des auberges, mais opération à laquelle il ne réussissait que peu au final.

De paisible la discussion prit une tournure inattendue quand Dame Karine lança un avertissement au petit. A priori elle avait surpris un regard envieux de sa bourse provenant du gosse. Lui, n'avait à cet instant ni moufté ni bougé d'un iota en sa direction pas plus que tenté quelconque action fâcheuse.

Le Sieur Avaliga et moi-même avons décidé d'en rire, prenant le parti de dédramatiser une situation qui bien que tendancieuse était loin de passer à l'acte.
Mais Chuck, échauffé par les piques lancées par la .. personne.. se hérissa et répondit à ses provocations.

Zéf' marqua un temps d'arrêt et ajouta à l'attention du juge d'un ton badin

Votre Honneur, je ne sais si vous avez des enfants mais... rien de tel que dire à un gosse "t'es pas cap' ou 'essayes.. et tu verras bien ce qui t'arrive' pour que l'enfant fasse exactement ce pour quoi il est provoqué.
Et en l'occurrence, Dame Karine l'a cherché. Et le petit a riposté. Il fallait s'y attendre.

Un souffle passe en un instant de silence. Regard qui se pose sur son auditoire, profond.

Je ne cherche pas ici à dire que j'approuve les petits méfaits auxquels se livre l'accusé pour assurer sa survivance. Mon but d'ailleurs était de l'aider à s'en sortir.
Cependant, quand une adulte, libre et censée être réfléchie, provoque délibérément un gamin de 10 ans qui a déjà souffert de mauvais traitements et d'injures et met à nu sa pire souffrance qu'il tente de dissimuler, ses cicatrices, ... que peut-on espérer comme réaction ?

Alors oui... la situation s'est quelque peu envenimée............ au détriment de l'enfant !
Car voyez-vous... je ne sais pas comment vous vous aimez à vous promener quand vous allez boire un godet en taverne, mais probablement pas harnachée comme Dame Karine qui cliquetait de tous les côtés. A croire qu'elle avait enfilé une armure renforcée sous ses vêtements tellement rien ne pouvait l'atteindre et qu'elle faisait un boucan d'enfer en se déplaçant !!! A croire aussi qu'elle a l'habitude d'être agressée et donc se pare pour la circonstance éventuelle.
Toujours est-il que le gosse était loin d'avoir l'avantage sur elle. Cela nous amusa un moment... après tout le gamin devait aussi comprendre qu'à toute action il y a le retour de manivelle. Et nous les avons laissé se débrouiller.
Mais que dire quand nous l'avons vu le prendre à bras le corps et le retourner, le plaquer au sol violemment, le rouer de coups avec une telle force qu'on se demandait si il resterait vivant ????

En personne humaine vous ne pouvez pas rester insensible face à l'acharnement qu'elle a manifesté sur ce pauvre gosse !

Voilà pourquoi le Sieur Avaliga et moi-même sommes passés du rire face à la situation cocasse aux grincements de dents face à la bêtise qui se déroulait sous nos yeux.
Je me suis précipitée sur l'enfant, Ava me hurlant qu'il se chargeait de Karine.

Agrippant le petit qui était dans un état de nerf effroyable après la rossée qu'il venait de prendre je l'ai encerclé de mes bras, le bloquant alors qu'il gesticulait à m'en faire mal pour se libérer. Je n'ai eu qu'une phrase et une seule à l'adresse de Karine : "IL SUFFIT MAINTENANT ! Vous devriez avoir honte de vous acharner autant ... ce n'est qu'un enfant !"

Avaliga, pour sa part, l'a attrapé par le bras et tiré en arrière pour l'éloigner du marmot qui rageait et pleurait mais que je maintenais fermement. Il l'a sommé de s'en prendre à un adulte si elle en avait le cran au lieu de passer sa basse vengeance sur un plus petit que soi.
C'est là que Dame Karine gifla le Sieur Avaliga... qui lui rit au nez ... et lui rendit la pareille. Il la somma de déguerpir avant que pour de vrai il ne lui mette une vraie râclée digne de celle qu'elle venait d'infliger à ce gosse sans défense, sans armure lui et qui avait pour lui l'erreur de la jeunesse qu'elle... n'a plus.

Tout au long de son récit, les tonalités de sa voix avaient varié et on sentait poindre quid de l'affection ou de la colère ou même .. rien.. selon ce qu'elle racontait.
Mais là elle arrivait au bout et il lui fallait finir sa déposition.
Un long silence plana un moment, lui laissant le temps de se ressaisir de ses émois à revivre la scène comme si c'était hier.
Monocorde elle continua jusqu'au bout de son plaidoyer

L'avertissement donné, Dame Karine pris la fuite, sans un mot d'excuses à l'encontre de l'enfant qui paya cher ses maladresses.
Elle se réfugia dans une taverne à côté où elle fit le récit à sa façon de la survenance des évènements. Ce qui déboucha sur un soi-disant témoignage d'une personne pas du tout concernée par la situation -en l'occurrence Messer Mael-de-Bordeaux dont je sais que les propos sont rajoutés aux pièces du dossier- et à la scène de dénigrement dont je fus l'objet par la maire de Thouars du moment Dame Lisenlou_rogal, qui se permit d'édicter sa propre justice sans avoir seulement les éléments complets de l'évènement pour se permettre de se faire une idée de la situation.

Ce qu'il advint ensuite des relations entre le Sieur Avaliga et Dame Karine n'est pas de mon ressort. Quoi qu'il se soit passé entre eux, cela ne rentre pas dans le cadre de ce procès. Si Dame Karine a encore eu à se plaindre de quoi que ce soit en ce cas elle n'a qu'à faire ouvrir une nouvelle procédure, avec preuves à l'appui.

Vous n'êtes là que pour juger des accusations qui ont été portées fallacieusement à notre encontre par une personne qui est une habituée du Tribunal et qui, d'agresseur, tente de se faire passer pour victime.
Je me permets en effet de rappeler à la Cour que Dame Karine est une procédurière patentée, qui n'a de plaisir qu'à ester en justice à la moindre petite contrariété et d'encombrer les tribunaux, faisant perdre temps et argent tant au Comté qu'aux personnes qu'elle met à mal.
Je ne suis pas là pour rejuger ses précédentes affaires, cela ne me regarde pas. Simplement je remarque qu'elle a la plainte facile et le mensonge aisé à fabriquer de faux témoignages, car je le répète... nous n'étions que quatre personnes en présence.
D'ailleurs je me fais fort d'interroger le fameux "témoin" ayant quelques détails en tête que seul quelqu'un de présent saurait se souvenir. S'il daigne se présenter et répondre avec franchise et honnêteté il va sans dire...

Mais dans le cas qui nous occupe tous, et en vertu des éléments que je viens d'amplement vous détailler, je requiers dans mon affaire la relaxe pure et simple.
L'accusatrice n'a contre ma personne aucun grief relevant réellement du trouble à l'ordre public en dehors du fait que j'ai empêché un gamin se faire massacrer par elle. Pas un mot ni un geste plus haut que l'autre ne fut porté à son encontre.
Elle ne peut justifier ni d'insultes ou d'injures puisqu'il n'y en a pas eu de proféré, ni même d'incitation à la violence tant vers le prévenu Chuck que l'accusé Avaliga pour les pousser à se retourner contre elle.
Ma seule intervention fut dans le but unique de calmer la situation et d'éviter qu'un drame ne se produise sous nos yeux hébétés.

Pour ce qui est du Sieur Avaliga, son seul tort fut de prendre la défense d'un être qui n'en n'avait pas. Et de se mesurer à armes égales, répondant après coup à la violence que l'accusatrice Dame Karine1972 a manifesté de prime abord. Ce n'est que de la légitime défense donc et je requiers dans ce cas-ci également la relaxe.
Certes il eut mieux valu qu'il vous le réclame lui-même.
Son désir excessif qu'une justice juste soit rendue l'a poussé quelque peu dans des débordements que je prie la Cour de bien vouloir pardonner.
Que l'on s'en prenne à lui pour ses fautes et ses actions, il l'assume entièrement. Mais qu'on s'en prenne à un faible, un enfant qui n'a pas reçu de direction ni d'apprentissage autre que la violence et qui ne sait donc pas encore faire clairement la part des choses... ça il ne l'admet pas.

Pour ce qui est donc du jeune Chuck, bien que lui reconnaissant quelques travers qui n'ont pas eu de répercussions fâcheuses car soit il ne parvient pas à ses fins, soit les gens qu'il tente de dépouiller sont suffisamment rusés pour savoir se défendre sans avoir besoin de le rouer de coups, je plaide aussi pour lui la relaxe.
Car les faits jugés sont ceux passés en l'espace de quelques minutes dans cette taverne, où ce petit qui discutait tranquillement avec nous s'est retrouvé pris à partie par cette...

elle se mordit la langue pour ne pas balancer "folle à lier" et enchaina avec difficulté grâce à

... personne qui n'avait de cesse que de trouver un sujet à discorde. A cet instant, lui ne l'a provoqué en rien et n'a fait que répondre à ses piques incessantes.

Je m'en remets à présent à vous et à un jugement équitable.
Certes, vous ne nous connaissez pas.
Certes, vous ne pouvez pas savoir que je fus maire par quatre reprises de la capitale guyennoise, et que je suis en Poitou pour prendre quelque repos de mon dur labeur tout en épaulant mon Amie dans sa fonction d'Ambassadrice et non chercher les ennuis et troubler la paix des villes poitevine par des accusations de faits qui sont loin de me ressembler.
Certes, le Sieur Avaliga se reconnait la profession de "chemineur de grands chemins" ce qui n'en fait pas pour autant un serviteur du Sans Nom, responsable de tous les maux du monde. Il possède son sens de l'honneur lui aussi.
Certes, le jeune Chuck a commis quelques impairs, erreurs de jeunesse dûes à son vécu passé et dont il commençait tout juste à prendre conscience.
Mais jusque là, le Poitou n'avait pas eu à se plaindre d'aucun d'entre nous. Pas de casier judiciaire, pas d'éclats... et il n'en n'est pas survenu depuis.

De plus, si au vu de ces faits la Justice comprend dans quel bourbier nous a tous jeté Dame Karine1972 j'espère qu'elle réclamera des excuses publiques de la part de la "plaignante" pour avoir eu une attitude des plus méprisables envers ce pauvre garçon qui n'avait pas besoin de ça en plus dans sa vie, pour avoir voulu jeter l'ostracisme sur un homme qui certes revendique son statut de brigand mais qui à cet instant ne lui avait causé aucun dommage, pour avoir terni ma réputation chèrement acquise par des mois de dur travail au sein du duché de Guyenne et m'être faite insultée par la mairesse en place de Thouars et banni de sa taverne à cause de ses cancanages éhontés, et pour avoir pris la Cour de justice poitevine pour sa cour de récréation personnelle !!!
Qu'elle réfléchisse la prochaine fois avant de s'en prendre à un enfant ou au premier voyageur qui passe...

Quand à l'enfant... et bien l'enfant a pris peur et se cache à nouveau, blessé par la perfidie et la bassesse de telles accusations. Je suis la première affectée par cette absence car je me serai fait un devoir de le garder près de moi et de veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus.

Merci de votre attention. Je suis à votre disposition pour toute question ou remarque. Votre Honneur....

petite inclinaison de tête courtoise et.... PPPFIIIOUUU !!! Elle en avait fini !!

Se laissant choir sur le siège qu'il lui était assigné, elle but une longue gorgée d'eau... elle aurait pu en boire toute la Dordogne tant elle se sentait assoiffée.

Il lui restait une carte en main à jouer si l'impartialité ne ressortait pas dans ce procès. Merci Lys... ses études d'avocate chez les Dragons en cours lui seraient peut-être utiles.
Mais elle ne la sortirait qu'au moment opportun et si besoin était.

Elle prêta donc une attention soutenue à la lecture de la pièce d'accusation -du faux témoignage plutôt pensa-t-elle- qui allait se faire sous peu.

Citation :: Posté le: 13 Fév 2013 13:33 par kiriell

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le juge vit enfin arriver la dame qui se plaignait alors des lenteurs de l'administration judiciaire poitevine qui avait mis moins d'une semaine pour recueillir les témoignages diverses afin de monter un dossier et estimer sa recevabilité, là où elle, avait pris un soin particulier à s'esquiver de ses obligations et ne s'était même pas présentée à sa première convocation, malgré un report accordé, sans même de demande de sa part de plus d'une semaine par rapport au delai habituellement pratiqué.
il se saisie donc du dossier concerné puis écouta attentivement sa plaidoirie.
Une fois entendue, il se permit alors d'intervenir, le procès se déroulant en publique avant d'être validé comme il se doit au tribunal du comté du Poitou.

Dame zephyre, en prime abords, et à la demande de son excellence albunea, ambassadrice de notre soeur Guyenne, je vous demanderais donc de ne plus JAMAIS citer l'ambassade de Guyenne dont VOUS NE FAITES PAS PARTIE en ce tribunal, puisque tel est le désir de sa repésentante, ce que je comprend, valide et respecte.

le juge remis le courrier de son excellence en place, hors du dossier concernant l'affaire, comme il a été demandé par par elle puis repris

je reprend donc votre dossier, car visiblement, vous vous evertuez à tous mélanger et vous rappelle donc les faits, puisqu'à mon trés grand regret, vous ne semblez toujours pas à ce jour savoir de quoi l'on parle, pourquoi vous êtes convoquée et de quoi l'on accuse chacune des parties citées à ce procès dont vous !

montrant dans l'expression de son visage à la fois de la surprise et une évidente lassitude il continua

Nous avons reçu le 21 janvier dernier une plainte de dame eliora dicte karine1972 au moment des faits.
le prévôt à alors demandé des précisions bien entendu, comme il se doit, puisque comme le rappel la coutume poitevine, chaque personne présente en notre sol, peut venir déposer plainte à la prévôté du comté.
cette plainte parlait alors d'agression de la part d'un groupe de personnes dont vous faites partie et de harcellement et menace de la part de celui qui se fait nommer avaliga, et qui est connu, mis en accusation et reconnu par le trés haut ne lui en déplaise, sous le nom de gwellalouen.
cette plainte faisait alors mention aussi d'un témoin, le sieur mael de bordeaux.
des pièces ont été produites tendant à prouver le harcellement et les menaces du sieur avaliga, dict gwellalouen une demande à notre citoyen, le jeune chuck-norris, et je dis bien jeune, car personne d'autre que vous et gwellalouen, ni même surtout lui, n'a pu confirmer l'age que vous affirmez qu'il ai.
en effet, le jeune chuck-norris, car nous savons des fiches de police à notre disposition qu'il s'agit effectivement d'un jeune homme sans avoir confirmation de sa naissance présumée, n'a jamais répondu au prévôt à ce jour et il se trouve en plus que depuis la fin du mois dernier, il a disparu totalement de la circulation et n'a pas été revu dans les rues ou par la douane aux entrées et sorties des villages Poitevins.
dame eliora, dict karine, nous fait donc part que l'aggression s'est déroulée à la taverne la belle de nuit, à Thouars en présence de chuck-norris02, gwellalouen et vous même, et n'a JAMAIS affirmé autre chose !
vous OSEZ parler de FAUX temoignages, alors que visiblement, vous n'avez pas pris la peine d'en prendre connaissance !

le juge marqua un temps d'arret pour faire le tri dans ses papiers, boire une rasade d'eau et repris

donc, dame eliora, dict karine1972, nous dis avoir été agréssée en taverne par chuck-norris02, s'être défendue et avoir effectivement, ce que vous confirmez depuis le début par ailleurs vous même, avoir donné une bonne correction à son agresseur.
elle se plaint ensuite que le sieur avaliga, dict gwellalouen, ai tenté de la faire chanter en lui demandant de participer aux larcins qu'il est habitué à commettre, lui même nous l'ayant avoué, et vous même le reconnaissant !
j'avoue cela dit, qu'une dame se disant vouloir représenter au mieux notre soeur Guyenne, s'attribuant des fonctions qu'elle n'a pas pour s'en prévaloir et qui va ensuite friquoter avec des voleurs de grands chemins notoirement connus et qui l'avoue ne pouvant vous dédouaner d'une quelconque ingnorance du fait, me laisse quelque peu songeur... mais là n'est pas la question cela vous regarde personnellement.
elle parle de menaces de la part du groupe, et surtout gwellalouen donc et d'un témoin, mael de bordeaux mais ne dis pas pour autant qu'il était présent lors des faits au contraire, ayant confirmé que vous quatre seulement y étiez lors de ces faits.
elle parle de la maire de Thouars, lisenlou aussi comme personne entre autres, ayant eu affaire avec votre groupe, haut fonctionnaire du Poitou au moment des faits, eu égard à son statut de maire.

comme il se doit dans toute affaire instruite à la prévôté, le prévôt anagor à donc mené une enquête et intérogé les personnes concernées dans cette affaire afin de constituer un dossier, et voir si celui-ci était valide, et justifiait de la faire suivre à la procure.
Il va de soit que le prévôt, sur un simple témoignage, ne peux envoyer à la procure des personnes sans au moins les avoir entendu afin qu'ils se défendent !

le juge prend alors la lettre de dame zephyre et poursuit

Le 26 janvier, alors convoquée par notre prévôt à votre tour, vous lui adressez courrier afin de vous expliquer.
je passe sur votre pseudo surprise, sur une fois encore vos remarques quant à notre pseudo lenteur, alors que nous avons mis seulement 5 jours pour rassembler tous les témoignages et ce malgré les distances variées des différentes personnes concernées et en viens donc à vos déclarations.
vous semblez alors étonné que l'on ne vous traduise pas directement en justice et que l'on vous demande d'abords de vous expliquer... c'est moi qui suit surpris de votre réaction et votre totale ignorance des procédures pourtant logique, surtout en ayant été maire à ce que vous dites, de la capitale de Guyenne notre amie et donc à même de pouvoir vous même lancer un procès !
dans ce courrier, vous vous evertuez à dire que ce procès concerne seul, chuck-norris, là où dès le départ, ce n'est pas le cas, et ce malgré le fait que vous disiez prendre des notes sur les pièces produites, notes que je vous conseillerais donc de relire, si toutefois vous les avez bien prises, ce qui ne semble pas être le cas !
je passerais aussi les accusations et diffamations faites à l'encontre du prévôt, conseiller comtal élu par le peuple, haut fonctionnaire du comté du Poitou, celles à l'encontre de la maire de l'époque de la ville de Thouars, haut fonctionnaire du comté, élue par les Poitevins Thouarsais et critiques faites à l'encontre de l'appareil judiciaire Poitevin, comté du royaume de France, légitime et fier afin de ne pas avoir à rajouter une plainte à votre égard pour tous ces manquement de respect envers la terre qui a la gentillesse de vous accueillir !

kiriell marque un nouveau temps d'arret, afin de se servir un verre et calmer sa colère, à l'idée que l'on puisse dénigrer le Poitou et ses représentants. Puis il prend un second courrier de la dame

Le 27 janvier, toutes les personnes ayant été entendu, le dossier transmis à la procure, la comtesse icie de plantagenet, procureur du poitou au nom de sa grandeur lafa_ ouvre donc un procès à votre encontre, n'ayant su appporter réponse aux accusations qui étaient faites à votre encontre, vous étant bornée à parler d'un sieur que l'on nommerais différemment, d'un soit dis en enfant, qui n'a par ailleurs que quelques jours de moins que la plaignante, à diffamer sur nos institutions et leurs représentants mais n'ayant apporté aucune preuve de votre innocence quant aux accusations qui étaient faites contre vous.
le 31 janvier, alors que vous deviez vous présenter depuis 3 jours au tribunal pour enfin éventuellement répondre aux questions qui vous étaient posées et apporter une défense, vous m'envoyez donc un nouveau courrier !
vous affirmez que la plaignante fuit le comté... aucun intérêt et pure mensonge par ailleurs puisque encore là à ce jour d'ailleurs, mais bon... une fois encore, vous vous évertuez à tenter de parler d'autre chose pour fuire sans doute vos responsabilitées et mentez !
vous vous permettez ensuite cette fois, de remettre en cause ma partialité, me manquer donc de respect, une fois de plus sans preuve et une fois de plus en ignorant totalement la procédure, pourtant identique chez vous, en votre duché, qui conciste donc à instruire une affaire par la police, la prévôté, la faire suivre à la procure, procure qui ouvre donc le dossier en justice, mène les débats, convoque d'éventuels témoins, écoute les plaidoiries et rend ses réquisitoire et tout cela afin qu'enfin, fort de tous les éléments, je puisse alors rendre un verdict, étape à laquelle ne ne sommes toujours pas arrivé à ce jour !
ma réponse fut donc des plus claire je pense, vous renvoyant à suivre la procédure et vous la rappellant puisque visiblement vous semblez l'ignorer !

le temps s'étend alors écoulé, et l'affaire s'enlisant,
- alors que la plaignante est encore et toujours à ce jour en poitou, ne l'ayant jamais quitté et n'ayant d'ailleurs jamais envisagé de le faire selon les déclarations de celles-ci faites suite à ma demande, du fait de vos accusations mensongères,
- alors que le jeune chuck-norris2 à disparru depuis le 30 janvier dernier, dernière date à laquelle notre police l'a ressensé en nos ruelles poitevines,
- alors que le sieur gwellalouen à lui aussi disparu après m'avoir demandé un report d'audience en votre nom à tout les trois, report que je lui ai accordé,
- alors que le dernier jour de ce report il m'a adressé un courrier afin de me prévenir de sa venue imminente
- alors qu'a sa demande, le procureur à ouvert un débat publique en marge du tribunal
- alors que la plaignante a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas participer à ce débat publique imposé par le sieur gwellalouen et auquel nous avons répondu favorablement car la justice poitevine n'a rien à cacher à son peuple
- alors que chacun est libre de son choix en terre poitevine, en royaume de France et à ma connaissance en terre connue
- alors que une fois encore, le temps étant largement passé, votre première convocation restée sans réponse et la seconde arrivant largement à son terme, étrange de la part d'une dame qui se permettait de reprocher les pseudos lenteurs de la justice et qui aujoud'hui la trouve trop rapide...

le juge exédé et quelque peu aggacé souffle

vous vous décidez ENFIN à venir vous expliquer

kiriell regarde l'accusée droit dans les yeux et prend alors les notes des greffiers sur ses déclarations

je vais reprendre à présent vos déclarations, ligne par ligne mais vais me retirer un instant afin de souffler un peu et surtout bien relire les notes des greffiers, car une fois de plus, vous semblez tout mélanger et répondre totalement à coté, en plus de visiblement une fois encore prendre de haut la justice du comté qui vous accueille.
cela dit, je dois vous remercier !
oui, je vous remercie d'être enfin venue, de ne pas vous être défilée, et je puis vous assurer que cela plaidera en votre faveur, car je desteste mais par dessus tout que l'on salisse la justice de mon comté, noie nos pigeonniers de courriers en tout genre, interpelle jusque la comtesse pour au final fuire ses responsabiliter et démonter ainsi sa lacheté son peu de crédit.
ce n'est pas votre cas.
vous avez mis du temps, certes, mais êtes toujours resté en Poitou et vous présentez à nous !
donc merci !

le juge marqua un temps d'arret et laissa la parole à la procure ou autres intervenants éventuels le temps de relire les notes de greffiers

Citation :: posté le: 13 Fév 2013 16:24 par zephyre

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Cher JD Kiriell, j'aimerai que l'on m'explique comment le juge peut affirmer ne pas savoir l'âge du gamin tout en disant qu'il n'a que quelques jours d'écart avec la plaignante !!! Si ça c'est pas de l'info HRP de fiche je ne sais pas ce que c'est !!! arrêtez un peu le mélangisme.... c'est contre ça que JD Ava s'est évertué à lutter et c'est pour ça qu'il a inondé les pigeonniers tant RP que HRP... que diable... utilisez les moyens à votre disposition mais sans les détourner mince !

Froncement de sourcils à voir le Juge qui s'emballe. Le toise, soutenant son regard quand il la défie. Elle n'a rien à se reprocher et compte bien le lui démontrer.
Elle se relève, parle clairement et distinctement, le ton le plus neutre possible.

Messer Juge,

Tout d'abord terminons d'éclaircir un point parce qu'il semble bien que vous ne m'ayez pas bien comprise quand je me suis exprimée.
En ce qui concerne l'Ambassade de Guyenne je vous prie de ne pas me rappeler ce que moi-même je vous ai dis à savoir : elle n'y est pas mêlée !!!
Cependant, puisque vous me jugez, moi et un soi-disant comportement dont on m'accuse, je me dois malgré tout d'expliquer un contexte, de souligner qu'en étant SUIVANTE je me dois de respecter une éthique par respect pour mon amie qui, ELLE, porte une charge et des responsabilités.
Je ne me suis prévalue de rien, ne me suis octroyée aucun titre, ni attribué quelconque rôle dans son action. Juste.. je l'accompagne... mais par conséquent... me dois de faire honneur à cela et ne pas lui porter préjudice.
Ainsi donc je me suis refusée à invoquer jusqu'à son témoignage qui pourtant pourrait peser pour beaucoup pour moi et me suis même fâchée contre le Sieur Avaliga qui a eu l'erreur de toute mélanger. J'estime que mon comportement seul doit être examiné.
Suis-je claire là ?

La Tempête aurait bien eu envie de souffler un peu plus fort dans les bronches car elles semblaient bouchées... mais se contint et poursuivi d'un ton qui se durcit légèrement quand elle dit

Permettez moi de vous dire Messer Juge, avec toute la considération que je dois porter à votre statut et la déférence qui échoit à votre fonction, que vous outrepassez allègrement vos prérogatives.

Je vous prie donc de garder votre jugement de valeur pour vous concernant mon état d'esprit au moment où j'ai répondu aux demandes qui m'ont été faites d'explications et dont au fond vous ne savez rien.
Je vous prie également de prendre garde à vos propos car je n'ai à aucun moment manqué de respect envers qui que ce soit, ni porté de diffamations sur qui que ce soit, subissant le préjudice que l'on m'impose, ayant été alpaguée et semoncée par la mairesse de Thouars qui ne m'a même pas donné le temps de m'expliquer... et disant cela je ne l'insulte en rien puisque c'est un fait !
Que je sache, et vous avez au moins l'honnêteté de le reconnaître, je ne vous ai pas manqué de respect. Je garde toujours copie de TOUS mes courriers envoyés. Ainsi donc il me suffirait de les ressortir pour que tous en voient le contenu. Je n'ai à rougir de rien.
Et si le Poitou a la gentillesse de m'accueillir, moi j'ai la bonté de vouloir m'investir dans les villes que je traverse, étant de compagnie courtoise le plus souvent possible !
Ne venez donc pas invoquer des éléments qui ne sont qu'interprétation de votre part.

Quand à vos remarques concernant mes liens avec le Sieur Avaliga, ce sont des assertions d'affinités personnelles que vous émettez et qui n'ont rien à faire dans ce procès. Peu m'importe comment vous considérez mes relations. Ce qui doit être jugé ce sont des faits en un temps donné à un endroit précis. POINT.

Pour ce qui est des procédures administratives et de leur déroulement, le Sieur Avaliga a demandé un report des délais pour nous tous. En effet, le jeune enfant ayant disparu il m'a fallu me rendre de Niort à Poitiers pour le retrouver, suivant la dernière piste qu'il m'avait laissé dans un courrier.
L'ayant ramené avec moi, enfin sachant qu'il avait suivi ma charette de loin puisque j'ai vu son ombre mais n'aie pas parlé avec lui, je sais qu'il est arrivé à Niort à ma suite... mais je ne l'ai jamais revu depuis.
Vous comprenez bien que faire presser un procès sans l'accusé principal contre lequel s'est acharnée la dict Karine1972, plaignante, ce qui a induit une réaction de la part de Sieur Avaliga et moi-même était quelque peu fantaisiste.
Je déplore considérablement que toute cette histoire l'ait effrayé pauvre gamin et je suis sûre qu'en juge IMPARTIAL vous pouvez comprendre que j'ai souhaité que le môme ait toutes ses chances de pouvoir présenter sa défense, ne se sentant pas abandonné par nous adultes.
A présent, un délai raisonnable s'est écoulé, et effectivement il n'a pas reparu. Il ne me reste donc qu'à présenter ma défense pour moi-même.

Elle bouillonnait la Ventée et il s'en fallait de peu qu'elle contienne encore son calme. L'apparence ne laissait rien dénoter du feu qui commençait à la gagner devant tant de mélange éhonté de tout un tas d'éléments.

Messer Juge, pour en revenir donc à ce qui nous concerne directement, vous dites avoir reçu une plainte globale portée par Dame Karine contre un groupe.

Puisque je suis une novice en matière de justice -je peux donc pécher par défaut même au cours de ma plaidoirie-, et puisqu'en quatre mandats de maire NON je n'ai jamais lancé une seule procédure judiciaire étant donné que mes litiges se réglaient à l'amiable au préalable et que le sergent de la ville se chargeait de conserver les preuves... au cas où, je n'ai jamais approfondi les arcanes des étapes menant au lancement d'une accusation. Je n'ai même jamais seulement porté plainte contre un brigand, et pourtant j'ai subi cinq rossages en cinq mois de voyage pour une perte totale de 1900 écus. Si donc j'étais procédurière j'aurai eu matière à m'exercer au préalable, ce qui est loin d'être le cas.
Pardonnez donc si un tel savoir manque à ma connaissance.

Mais, il me semble bien pourtant que quand plainte il y a... elle se doit d'être nominative et détaillée, pour que les inculpés sachent de quoi il retourne. Or là... elle fut lancée contre Chuck.norris02, nous incriminant au passage mais sans nous avoir inculpé de notre côté. Cela ne fut fait que quelques jours ultérieurement et à la demande de Sieur Avaliga qui, dans un soucis d'équité, savait qu'il suffisait d'invoquer le vice de procédure pour que toute cette gabégie soit remisée aux oubliettes.
Ainsi donc le seul reproche qui m'est fait dans cette plainte est d'avoir été dans un groupe avec lequel Dame Karine a eu maille à partir.
Mais que me reproche-t-elle à moi exactement ? A-t-elle seulement un mot de travers à souligner sortant de ma bouche ? Un geste déplacé ? A-t-elle reçu un seul courrier de ma part lui rappelant les faits et lui promettant vengeance ultérieure ?

Vous me parlez de ce que le Sieur Avaliga aurait pu faire... je ne suis pas lui, je ne connais pas la teneur des courriers qu'il lui a envoyé, ni même la fréquence, et je ne suis en aucun cas responsable de SES actions. Et comme je vous l'ai dis précédemment, si elle a quelque plainte à ce propos... il faut qu'elle lance une plainte parallèle qui n'a rien à voir avec ce procès. Ca ne serait qu'une suite procédurale éventuellement qui aurait découlé de cette affaire-ci.

Je vous le rappelle, nous ne sommes ici que pour juger de ce qui s'est passé ce soir-là en taverne entre quatre paires d'yeux. Des faits en instant T ! Pas de ce qui s'est passé avant, ni de ce qui s'est passé après, mais ce qui fut fait LA.

Ce procès qui est tripartite est pourtant également un procès individuel. Et puisque je suis présente devant vous, je vous le demande
"Que me reproche-t-on exactement ?"

Je vous ai fais le récit des évènements tels qu'ils se sont passés.
J'ai le droit de mettre en doute la validité du témoignage écrit qui va vous être rapporté pour la bonne et simple raison qu'un témoin qui N'A PAS assisté à la scène ne peut pas être considéré comme un témoin de probité.
Eventuellement, il pourrait être considéré comme un témoin d'actes ou de comportements en dehors de l'évènement qui nous intéresse, qui tendraient à appuyer que le Sieur Avaliga, le jeune Chuck ou moi-même ayons été des fauteurs de troubles même en d'autres moments au cours des quatre semaines où j'ai vécu paisiblement dans la ville de Thouars et pendant les deux semaines où le Sieur Avaliga y a également résidé. Cela se serait su si nous avions importuné quiconque.
Mais voyez-vous, je n'ai pour ma part JAMAIS rencontré le dit Messer Mael_de_bordeaux en Poitou ni à mon souvenir nulle part ailleurs. De quoi donc peut-il témoigner à mon encontre ? Je suis curieuse de le savoir...

Messer Juge, je soutiens sur mon honneur que le gamin qui fut tabassé par Dame Karine1972 avait bel et bien 10 ans. S'il avait été plus âgé il aurait été capable de se défendre et aurait cogné la personne avec toute la force et la fougue de sa jeunesse.
Que vous ne l'ayez jamais rencontré ne vous autorise pas à mettre ma parole en doute sur ce point-là. Vos fiches de police, reconnaissez-le, sont souvent incomplètes et parfois sujettes à interprétation. Mais ça c'est valable pour n'importe quel Duché et Comté et ça n'est pas manquer de respect envers le travail de vos hommes que d'affirmer cela.
Si ce gosse n'avait pas été aussi jeune probablement aurions-nous laissé faire, estimant qu'un jeune homme ayant entre 13 et 16 ans était à même de se gérer. En la matière, tel n'était pas le cas.

Votre rôle à vous n'est pas de démonter les arguments que je vous présente, je pense que Dame Procureur est assez douée pour ça si vous la laissez faire. Votre travail c'est simplement de tenir compte de tous les éléments relatifs à ce qui s'est passé CE SOIR-LA et d'en tirer les conclusions que vous estimez être les plus justes pour juger l'affaire en fonction des FAITS établis et non d'un ressenti par rapport à des personnalités ou des idées pré-conçues.

Et je persiste à demander la relaxe pure et simple à mon égard et celui de mes compagnons : moi parce qu'aucuns éléments ne peuvent être relevés à charge contre ma personne et incriminer mon comportement qui est resté distancié malgré la virulence de l'attaque de Dame Karine ; et pour mes compagnons parce qu'ils n'ont fait que se défendre en réponse aux attaques provocatrices lancées par la plaignante.

Je vous remercie votre Honneur à nouveau de votre attention.

Elle se tut, se rasseyant prête à écouter ce que la partie adverse avait à dire avant que le juge ne sorte encore de son rôle pour l'incriminer à nouveau.

Citation :: Posté le: 13 Fév 2013 23:47 par icie

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Tour à tour froncant les sourvcils, tentant par de petits signes discrets de calmer le juge, la procureur se demandait où ce proces allait mener.
Elle toussota, attendant que le calme revienne.

Le procureur s'était elle, il semblait. Son collegue s'emportait avant sa plaidoirie.

Petit coup de marteau sur la table.

Avant que de vous poser quelques questions dame Zephyre, le greffier va nous lire le témoignage de sieur Mael de Bordeaux. Nous notons que son nom a été cité par dame Karine et que nous avons donc requis son témoignage sans présumer, ni préjuger de ce qu'il apportera.

Signe au greffier

Le vieil homme s'avança en se frottant le dos.
Ses rumathismes le taquinait depuis quelques temps. D'habitude on le laissait tranquille assis sur son banc à gratter ses papiers. Mais voilà, la "proc" avait décidé qu'il devrait se lever.

Ca se voit qu'elle a pas mal au dos, elle pfffffffffff, marmonait il, la lettre à la main.

Votre honneur, messire le juge, je lis.

Ben, oui quoi............c'est ce qu'on voulait de lui.

Cette lettre est écrite par sieur Mael_de_bordeaux, en date du 02/02/1461 (*)

Citation:

bonsoir a vous Procureur

je vous fait donc mon témoignage sur mon honneur

Dame procureur

lors de mon arrivée a Thouras j'ai rencontré en taverne Messire Gwellalougen personnage fort malpoli et fort grossier, je me suis donc permis de me renseigné un peu sur ce messire ainsi que sur le gamin qui a été frappé par Damoiselle Karine or ce gamin nommer Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne.
Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions

ayant appris que Messire Gwellalougen tentais de faire chanter et ne cessais d'harceler Damoiselle Karine j'ai discuté avec Messire petitfrèrekoala patron d'une taverne en lui expliquant ce qui s'était passé et il m'as confirmé que il y avait déjà eu des problèmes avec Chuck.norris02 et messire Gwellalougen et afinde protégé Damoiselle Karine il a été decidé de les bannirs de cette taverne d'ailleurs ils étaient banni de toute les tavernes de la ville

je puis vous affirmer sur mon honneur que Damoiselle Karine est une victime

je vous prie de recevoir Dame procureur mes salutations distinguées

Mael_de_bordeaux

Voilà, m'dame, messire.
Petit salut envers la cour et hop, retour sur le banc.

Merci sieur greffier

La procureur suivit l'homme du regard et se tourna vers l'accusé.

C'est bien dommage que sieur Avaglia soit absent, tout comme cet enfant. Il est vrai que l'apparence est parfois trompeuse. Certains enfants poussent tout en hauteur avant même que leur cerveau n'atteigne une certaine maturité. Cela donne une fausse idée de leur age.
Sa présence nous eu assurement permis de nous en rendre compte.

Soupire

Enfin, c'est ainsi.

Qu'il n'y est pas d'inquietude, aucun lien n'est fait entre la fonction d'une de vos connaissance et l'affaire qui nous occupe. Cela n'a rien à voir et nous nous en assurerons.

Dans sa plainte, dame Karine dit avoir été harceler mais surtout et je la cite:

"Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui"

Les comportements sont une chose, les menaces une autre.

Je passe sur les:
"il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!!"

L'appréciation de ce genre est subjective et puis....il y a bien ce genre de personnes au Louvre, poudrée, fardée et aux apparences de noblesse, n'est ce pas. Ce n'est pas forcement un qualificatif.........

Bon, je déborde, restons en aux faits.
Qu'en est il de ces menaces? Avez vous des remarques à ce sujet?

[(*) courrier montré avec l'autorisation du joueur]

Citation :: MessagePosté le: 14 Fév 2013 19:50 Vieil_emile Personnage secondaire

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Assis au fond du tribunal, le vieil Émile avait honte. Honte pour son comté, honte pour l'honneur poitevin. Un juge qui se prenait pour le procureur, c'était déjà assez gênant, mais en plus qui avait l'audace de juger avant d'avoir connaissance des éléments de l'affaire, ça c'était trop. Il resta néanmoins présent, curieux de la suite des évènements.

Citation :: Posté le: 14 Fév 2013 22:58 zephyre

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Et beeeen ! c'était pas trop tôt que la "proc'" puisse s'exprimer et présenter ce fameux témoignage. On rentrait dans le vif du procès au lieu de subir les atermoiements d'un juge clairement parti pris. Enfin...

La Tempête regarda le greffier se lever et s'avancer. A croire qu'il allait s'effondrer tant il est branlant sur ses guiboles. Elle retient son souffle en espérant qu'il garde le sien jusqu'au bout de sa lecture.

Ca correspondait bien à la pièce qui était déposée dans son dossier et auquel elle avait accès en temps qu'accusée. Un sourire s'afficha sur son visage, retrouvant une humeur de bon aloi malgré l'incongruité de la situation : à croire que personne ne comprenait qui était là devant eux et s'évertuait à ne pas répondre à ses questions !

Elle laissa le greffier retourner péniblement à sa place tout en menant sa réflexion. Puis écouta la Proc'.. passer encore à côté.
Les questions restèrent en suspens dans un silence qui ne fut interrompu que par le PLOCPLOCPLOC de l'eau qui s'écoulait à nouveau dans son godet qu'elle remplit pour pouvoir se rincer le gosier avant de reprendre la parole.
C'est que mener trois défenses pour le prix d'une... ça assèche.

Une fois la rincette passée, elle regarda les membres de la Cour tour à tour et énonça d'une voix un brin narquoise

Bien ! A priori je ne suis pas là pour plaider ma cause et être jugée mais pour parler de mes comparses d'accusation. AMEN, qu'il en soit ainsi. On finira bien par se rappeler que je suis aussi inculpée. Mais bon... les trois procès sont liés donc je ne vais pas faire la fine bouche étant donnée l'absence des deux autres témoins.

Dame Procureur, vous présentez au dossier le courrier de ce fameux témoin que nous dirons être un témoin de moralité du comportement des inculpés. Soit.
Mais de deux choses l'une :

- Ce courrier, daté du 02/02/1461, ne parle en rien de ce qui s'est produit le SOIR de l'évènement pour lequel Dame Karine porte plainte. Il ne fait qu'aborder la rencontre que Sieur Mael_de_bordeaux a eu avec le Sieur Avaliga. Le fait qu'il soit dit que ce dernier fut malpoli et grossier -et Dieu sait qu'il y a beaucoup de personnes de ce style qui courent les royaumes- n'en fait pas forcément quelqu'un d'agressif en taverne.
Je dissocie bien les "activités" du Sieur Avaliga -qui ne s'en cache pas au demeurant- de son comportement en société. Il est évident que je ne peux répondre de tous ses actes et paroles n'étant que peu souvent en sa présence.

Pour ce qui est du jeune garçon, moi même j'ai reconnu que cet enfant vivait de quelques tentatives de méfaits, tentatives dont mon amie et moi-même avons fait les frais, ce qui ne nous a pas empêché de vivre.
Je peux concevoir que ces TENTATIVES, qui n'aboutissent pas forcément parce que les gens savent se défendre, aient quelque peu pu irriter certains esprits chagrins qui pensent plus à leur pécule qu'au fait qu'un gamin de 10 ans soit dans la nécessité.
Personnellement, pour calmer le petit... je lui ai simplement payé un repas. Aussi simple que cela.

Mais pour en revenir à ce fameux courrier, comment Messire Mael peut-il se porter caution et assurer que Dame Karine était en légitime défense puisque je le répète il N'A PAS assisté à la scène. D'ailleurs j'aimerai que la Cour reprenne un autre courrier du même Sieur Mael_de_bordeaux, envoyé un peu plus tôt. Si le greffier veut bien m'apporter le courrier en date du 21/01/1461 s'il vous plait qui a été déposé en pièces publiques à mon dossier d'accusation.

Décidement c'est qu'on avait décidé de le remettre au travail ! A son âge ! Le vieil homme fouilla donc le dossier qu'il lui avait été remis et en apporta le fameux courrier dont il se mit également à faire la lecture

Citation:

Expéditeur : Mael_de_bordeaux de
Date d'envoi : 21/01/1461 - 00:31:47
Titre : brigand
bonsoir messire prévôt

je me permet de vous écrire concernant le brigand don vous m'avez parlez dans votre dernière missive, étant en taverne j'ai croisé une jeune femme damoiselle Karine1972 qui m'as raconter sa rencontre avec un triste sire qui lui a fait du chantage en taverne j'ai croisé moi même se messire et c'est vraiment un personnage ignoble

ce messire ce nomme Gwellalouen et il serait accompagné de 2 personnes un dénommer chuck norris et un autre nommer zephirre

je ne sais pas si ce sont ses personnes que vous rechercher mais elle sont en ce moment a Thouars

bien a vous messire prévôt

Mael

Elle remercia d'un sourire le vieillard qui trainait la patte en retournant s'asseoir et reprit la parole

Quel crédit accorder à un témoignage dont le témoin lui-même dit qu'il ne détient une information que parce que LA PLAIGNANTE la lui a donné ???!!!
Le fait que le Sieur Avaliga ait pu se montrer discourtois ne signifie pas qu'au moment des faits il fut l'agresseur.
Ce témoignage ne repose donc que sur des "on dit" rapportés par la plaignante elle-même qui ne cherchait qu'à s'attirer des sympathies.
Il ne peut décemment affirmer que la plaignante est une victime des évènements s'étant déroulés ce soir là puisqu'il n'y a pas assisté.

D'autre part, le fameux témoin parle d'un groupe dont il ne connait même pas les membres le composant et évoque au conditionnel ma présence et au masculin s'il vous plait ! prouvant par la même qu'en fait ... IL NE SAIT RIEN DE RIEN

Elle relit donc le passage en appuyant les propos

" il serait accompagné de 2 personnes un dénommer chuck norris et un autre nommer zephirre"

Je retiens de surcroit que dans le courrier que vous avez présenté Dame Procureur et daté de seulement quelques jours plus tard que mon nom n'est même plus mentionné !

Dame Karine se plaint au travers de divers courriers qui ont également été portés aux différents dossiers d'avoir été agressée.
Mais, étant donné que j'ai cru comprendre que cette Dame -qui aime à jeter des pavés dans la mare mais qui se défile allègrement au moment de venir soutenir sa propre accusation- ne se présentera pas en cette salle d'audience.... est-ce que quelqu'un peut ENFIN me dire quels chefs d'accusation pèsent sur moi et avec quelles preuves à l'appui ????

Elle avait légèrement monté le ton, martelant la question qu'elle répétait pour la troisième fois seulement.

De plus, il semblerait que Dame Karine soit plus intéressée par le préjudice qu'elle appelle elle du chantage et qui aurait été fait APRES le soir de l'agression présumée. Mais comme je vous l'ai dit précédemment, il aurait fallu qu'en ce cas elle fasse une plainte parallèle, n'impliquant que le Sieur Avaliga qu'elle incrimine.

J'aimerai à présent présenter à la Cour un nouvel extrait courrier, émanant du Sieur Avaliga lui-même qui a été porté au dossier de l'accusation donc en pièces publiques par la plaignante où les faits sont clairement relatés

elle interpelle le greffier lui soufflant de trouvant le courrier datant du 26/01/1461 et qui fut envoyé à la requérante

C'est donc en maugréant après tous ces fichus allers-retours qui allaient avoir sa peau avant la fin du procès que le greffier, bringuebalant comme il peut lui amène le dit document

Elle retrouve le passage qui l'intéresse et lit le passage retenu

Citation:

Expéditeur : Gwellalouen
Date d'envoi : 26/01/1461 - 12:10:33
Titre : De la lice

(...)Vous laissant convenir d'une date à votre convenance, afin de vous démontrer que se battre vraiment avec un homme est plus difficile que d'éclater un gamin et de gifler l'homme qui s'interpose (...)

C'est clair... et Dame Karine a aucun moment ne conteste ce propos dans aucun de ses autres courriers... elle se plaint juste du langage fleuri qu'utilise le Sieur pour parler d'elle et d'un "chantage" qu'il ferait peser sur elle.

Mais par son silence, ne s'érigeant pas contre cette affirmation, la plaignante elle-même confirme tacitement les faits qui se sont déroulés tels que JE vous les ai présenté, à savoir en nettement plus bref :

- nous discutions paisiblement et à l'écart de quiconque
- elle est entrée
- s'est servi d'un prétexte futile c'est à dire un regard mal orienté du jeune garçon pour le prendre à partie et le provoquer jusqu'à ce qu'il rétorque
- lui a flanqué une rouste de premier ordre
- s'est vu séparée du gamin par le Sieur Avaliga qu'elle a giflé pendant que je m'occupais de maintenir le gosse
- et a reçu en retour la gifle qu'elle méritait pour son comportement désastreux , le Sieur Avaliga étant en légitime défense de l'enfant rossé en notre présence.

Voilà LES FAITS Votre Honneur et Dame Procureur.

A cela permettez moi d'ajouter que Dame Karine a sciemment cherché la provocation car, quand on a déjà été soi disant victime d'une précédente tentative d'agression.. je ne sais pas vous mais moi.. j'ai plutôt tendance à fuir les lieux où se trouvent le dit "agresseur" en m'assurant par la fenêtre au préalable qu'il n'est pas dans la pièce où j'ai envie de me rendre.
Or là, personne n'obligeait Dame Karine à se présenter dans une taverne où deux personnes, un adulte et un enfant -auxquels elle avait eu à faire précédemment et pour qui elle avait peu de sympathie semble-t-il- se trouvaient.
Personnellement, j'appelle ça "chercher le bâton pour se faire battre" ou... de la préméditation, espérant probablement ainsi que les évènements tournent en sa faveur et qu'elle puisse assouvir son grand plaisir : remplir les tribunaux et s'amuser aux dépends d'honnêtes citoyens en salissant leur réputation.
De plus, quand on s'estime vraiment lésée et dans son bon droit, que l'on a rien à se reprocher sur la conscience, on vient et on se présente pour défendre sa cause, ce qu'a priori Dame Karine n'a pas envie de faire. J'aurai pourtant bien quelques questions à lui poser si l'opportunité m'en était donnée.

Je rappelle une fois de plus à la Cour que les faits qui sont à être jugés sont ceux imputés et qualifiés de troubles à l'ordre public concernant le soir du 18 ou 19 janvier puisque les premières plaintes ont été adressées le 21/01 et que notre mise en demeure au Sieur Avaliga et moi-même ne fut effective que le ... 27.

La Ventée reprit son souffle... enfin... se tourna vers Icie qu'elle regarda droit dans les yeux et, un large sourire aux lèvres, ajouta

Quand à vos questions Dame Procureur concernant le comportement du Sieur Avaliga, je n'ai aucunes remarques à ce propos, et je vous répondrai bien de l'interroger lui s'il n'avait pas quitté cette salle.
Quoi qu'il ait pu faire AVANT ou APRES cet évènement, lui seul est concerné. Le chef d'inculpation de ce procès est de trouble à l'ordre public pour agression et non harcèlement.

Je viens à l'instant de vous apporter les éléments qui confirment que le seul agresseur en cause est purement et simplement Dame Karine, que le jeune Chuck n'a fait que répondre à une provocation -erreur de jeunesse malencontreuse- tandis que le Sieur Avaliga et moi-même ne nous sommes positionnés qu'en défenseurs face à une cruelle injustice qui dépassait les bornes de la décence.

S'adressant à nouveau au juge, tête haute et portant son honneur comme un étendard sur le visage elle pose à nouveau son réquisitoire

Messer Juge,

- compte tenu de tous les éléments que je viens d'évoquer
- attendu que Dame Karine mélange plusieurs éléments de plainte se succédant mais n'ayant pas à être traités dans l'affaire qui nous concerne
- et étant donné l'évident manque de preuves concernant une quelconque participation dégradante de ma part dans tout ce tintamarre

je réclame la relaxe pure et simple pour le jeune Chuck.norris02 qui se retrouva victime d'agression après provocation, pour le Sieur Avaliga en position de légitime défense et pour moi-même qui n'aie.... rien fait !

Merci Votre Honneur.

Les bouclettes volantes, elle se sentait soudainement légère en allant se rasseoir. Ne manquait plus que le verdict. A moins que la Proc' ait une autre carte dans sa manche ?

Citation :: Posté le: 14 Fév 2013 23:27 kiriell
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kiriell interpellé encore une fois par la défense, ayant attentivement écouté les propos, pris les feuillets des greffiers, les rangea dans le dossier afin de les relire plus tard puis adressa un large sourire à dame zephire.

dame zephyre, une fois encore, vous m'adressez la parole, et j'imagine bien qu'une fois n'est pas coutume, vous allez ensuite dire que je coupe la parole à mon imminente collègue, la comtesse icie de plantagenet, procureur ici et point ailleurs.

il rit à sa boutade, afin de bien faire comprendre sa sereinité

procureur, l'accusée dame zéphyre semblant avoir terminé, vous pouvez poursuivre.

Citation :: Posté le: 15 Fév 2013 10:47 zephyre
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Elle préféra ne pas relever la remarque, bêtise supplémentaire d'un juge qui ne semble pas connaître le fonctionnement d'un procès alors que c'est son métier. Après le juge procureur voilà le juge qui ne sait pas qu'une plaidoirie s'adresse à lui puisque c'est lui qu'il faut convaincre en présentant les éléments à charge ou à décharge afin qu'il puisse rendre un jugement juste.

La Donzelle exhala un léger soupir d'agacement de tant d'amateurisme... et après c'est elle la novice, n'ayant jamais étudié le droit ni mit les pieds dans un tribunal en tant que requérante....

Patiemment, sans un mot de plus, elle attendit donc que l'Eminente consoeur du Juge présente son contre-interrogatoire de façon imminente

Citation :: Posté le: 18 Fév 2013 02:58 icie

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La procueur se lève.
Deux raisons à cela. Une crampe tout simplement, une crampe logée dans la face interne du pied droit. En cause, des chaussures neuves !
Que ne faisait elle comme l'ex Reine consort de France, Son Altesse Leyah, qui, sous ses jupes, chaussait des mules. Anecdote connue seulement de la Grand Maitre de la Garde Robe qu'elle était alors. Il fallait tirer des leçons de l'histoire, et surtout de la petite histoire.
Et hop, d'un mouvement rapide, la comtesse se débarasse des chaussures. La voilà pied nus à faire des aller retour, sous couvert de mures reflexions le poing sous le menton. Sa robe balaye le sol, qui pourrait se douter !

L'autre raison est qu'être debout, confere toujours plus d'autorité et impressionne les auditeurs. Les effets de manches, les doigts accusateurs, autant de signes pour signifier:
Le procureur parle ! Entendez!

Demi tour, et hop la voilà devant l'accusé, presque à la toucher.

Dame Zéphyre, il ne vous appartient pas de réclamer. Ni même de suggerer ce que pourrait être le verdict!
Nous avons entendu vos arguments.

Tourne le dos , un peu a droite. Aieeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh.
Un tapis? il n'y a pas un tapis dans ce tribunal? Ahhhhhh là, la trappe qui va à la cave est en bois. Et pile en plein milieu, entre le bureau du juge et le mien.
Effet de manche, demi tour et voilà petits petons au chaude sur le bois.
C'est quand même mieux que la pierre.
Face à l'assistance, parle d'une voix ferme en regardant la dame Zephyre.

Quand je dis "vos " arguments, il s'agit de ceux de votre groupe d'accusés. A savoir, Chuck Norris, Avaliga et vous.
Quand à votre personne, en répondant, vous avez aussi plaider pour votre cause. L'accusation, à savoir dame Karine, ne vous distingue pas des autres.
Je cite:

Citation:

En effet , j'ai rencontré l'autre jour en taverne trois personnages peu recommandable!
Il s'agit de Gwellalouen, Zephire, et Chuck Norris
En effet apres avoir essayé de m'agresser en taverne, je me suis défendu et cela ne leur a pas plu

Citation:
Etaient présents Gwellalouen, Zephire et Chuck norris , ils m'ont agressé je me suis defendu

Citation:
Ils me menacent

Mais bonne justice se doit de ne pas faire d'amalgame. Il y a là des personnalités différentes, des attitudes et réactions différentes.
Ainsi, vous, dame Zephyre, qui au moins vous présentez devant nous, montrant ainsi que vous reconnaissez ce tribunal..........

Sa main se leve en direction de l'accusée, dans un geste l'intimant au silence suite à sa remarque.

Ainsi vous, donc, vos actes sont liés aux accusations de la plaignante. Nous sommes justement là pour les préciser ou les écarter.

Citation:
Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique

Ainsi dit la loi!

Les yeux de la procureur font le tour de l'assitance en silence. Elle prend sur son bureau une feuille, la parcoure du regard: Un schéma, quelques notes prises rapidement lors de l'audition.

Puis d'une voix forte.

Voici notre réquisitoire.

Quels sont les faits ? Un enfant, Chuck.norris02, aurait frappé une adulte dame Karine. Celle ci a répondu par........une bonne fessée? Les propos tenus ne permettent pas d'en savoir plus. Si ce n'est qu'il n'y a pas eu de blessures. S'en sont suivis, insultes, chantages, menaces etc......
C'est ce qui nous fut rapporté lors de la plainte.

Le témoignage de messire Mael de Bordeaux, mentionne des faits qui lui ont été rapporté. Par qui? Par dame Karine.
Il s'agit donc d'un témoin indirect dont l' interêt pourrait être un témoin de moralité. Et c'est tout.
Nous aurions souhaité entendre dame Karine pour affiner notre réflexion. Hélas elle est absente.

Que disent les accusés?
Cet enfant, Chuck. norriso2, présenté comme un enfant de 10 ans, a disparu.
Ceux qui prétendent à vouloir le ramener dans le droit chemin ne maitisent visiblement pas la situation.
Nul ne nie qu'il a agressé dame Karine.
Une bonne fessée ! Est ce réprehensible ? Certains usent de fouets pour mieux "éduqué".

L'agressé, comme l'agresseur, sont ils blessés. Les coups ont ils été si violents qu'un médicastre a été requis? non

Sieur Avaliga ne peut rien nous dire des insultes et menaces qui nous sont rapportées, à savoir:

Citation:
Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui
Il veux se servir de moi pour mentir et insiste pour que je l'accompagne dans ses horreurs

Citation:
Dans laquelle il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!!

Il n'est pas là.
Comme le dit si justement dame Karine dont nous tenons une version des faits .
"je ne suis pas lui, je ne connais pas la teneur des courriers qu'il lui a envoyé, ni même la fréquence, et je ne suis en aucun cas responsable de SES actions".
En son absence, nous n'avons donc que la version de la plaignante .

Soupire et pause pour boire un verre d'eau.

Dame Zéphyre, la seule que nous avons pu entendre, est accusé d'avoir participé à ces échanges violents.
A t elle porté des coups? non.
Ni dame Karine, ni..........personne n'en fait mention.
A t elle menacée? il est possible que dans la colère des menaces aient été proféré mais encore une fois, aucune précision nous en convaint.

Et même?
Les menaces ne sont pas des actes.

Pour les uns et les autres, ce qui s'est passé les jours suivants, les démêlés avec des représentants de la justice ou du comté, ne concernent pas les faits et n'ont pas à être pris en compte.Les seuls qui nous concernent dans ce proces, ces proces, sont ceux qui ont eu lieu ce jour là en taverne et nul autre.

Parlons maintenant de moralité.
Dame Karine évoque des menaces.

Est ce avéré? non, puisque celui qui les a pretenduement proféré est absent.
Elle fut traité de "Putain".
En regard de cela, le sieur Avaliga a une réputation de "chemineur de grands chemins".
Entre personne de même conditions, le champ de foire eu été plus sain pour regler ces échanges violents.

Est ce là ce qui devrait servir à etayer l'accusation? Diantre!
Nous mettrions le tiers du Royaume en proces.
Les réputations se font et se défond:
Aujourd'hui putain, demain Reine de France.
Aujourd'hui, brigand ou félon, demain Roi de France.
Les exemples viennent de haut.

L'accusation ne peut s'appuyer sur les réputations. Certes, elles peuvent etayer des arguments.

Mais en l'occurence, nous n'avons que la parole des uns et des autres et l'absence des principaux protagonistes ne nous a pas permis d'éclairer les faits.

Nous engageons les accusés à retrouver tres vite ce gamin et à l'éduquer si c'est encore possible.

La procureur s'approcha de la table où était assis le juge, secoua ses manches comme pour chasser des esprits.

En attendant, faute de faits avérés, de blessures, en raison des absences, nous demandons:

Pour dame Zéphyre, la relax. Rien ne justifie qu'elle puisse être condamnée

Pour le jeune Chuk.norris02, assurement, une nuit au pain sec et à l'eau, lui remettrait les idées en place si on le retrouve du moins.

Pour le sieur Avaliga que la rumeur nomme aussi Gwellalouen, nous l'engageons à se calmer. Lorsque l'on prétend à montrer le droit chemin à autrui, l'on commence par soi-même. Son absence ne nous permet pas d'établir la cohérence des faits et nous avons cité precedement leur fragilité. Nous demandons donc aussi la relax.

Ce sont nos conclusions messire Juge.
Les jugements vous appartiennent.

D'un geste un peu théatral, la procueur retourna vers sa chaise. Les pieds, rassurés, dégonflés, enfin calmés, allaient pouvoir se réconforter dans la chaleur d'un beau cuir de Cordoue.
D'aise, la comtesse laissa échapper un soupire de soulagement.
Au suivant.

IG
Lecture du greffier pour plus de clarté (par rapport au proces RP), puis réquisitoire

Citation :: ***A la demande du procureur, avant le réquisitoire, le greffier se lève pour relire ses notes prises lors de l’audience de dame Zephyre en salle annexe du tribunal.(gargote poitevine - salle du tribunal) ***
« A vous tous membres de la Cour, je vais m'efforcer de rapporter les faits tels qu'ils se sont produits, ce dont j'ai été l'unique témoin.
Car oui ... ce soir là nous n'étions que quatre protagonistes en présence : le jeune Chuck.norris02, le Sieur Avaliga que vous dénommez par bruit de couloir Gwellalouen, la dénommée au moment des faits Karine1972 et moi-même, Zéphyre.
Toute autre personne qui s'avisera de signifier un témoignage ne pourra être qu'un menteur ou seulement un rapporteur de faits détournés, un flagorneur se prévalant de colporter des ragôts dont il n'aura pas été directement témoin voire partie prenante comme c'est mon cas !
De surcroit il serait en état de non assistance à personne, enfant même !, en danger !
Car toute cette affaire a pour origine un enfant. Oui, un gosse des rues comme il en traine beaucoup dans les Royaumes. Un gamin de dix ans à peine. Un de ces petits à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Un freluquet haut comme trois pommes.
Parce que... tout confortablement assis que vous êtes chacun dans votre position, et même si vous avez travaillé dur pour cela, aucun d'entre vous n'a subit ce que ce pauvre marmot a vécu en quelques années de sa toute jeune vie !
Permettez donc que je vous rapporte son histoire, ce qui expliquera bien des choses tant dans son comportement avec les adultes que dans la réaction que le Sieur Avaliga et moi-même avons eu face à l'attitude de Dame Karine.
Sachez donc que le jeune Chuck subît des maltraitances dès son tout jeune âge, dont le paroxysme fut atteint lors d'une altercation avec celle qui le maintenait sous sa coupe et il en finit brûlé sur la moitié du visage.
Il tentait de dissimuler ses cicatrices sous une large capuche d'une vieille cape élimée ou d'un drap noué autour de sa tête lorsque je fis sa connaissance.
Ou plutôt... lorsqu'il me tomba dessus à bras raccourcis, s'évertuant à vouloir dérober le maigre pécule que je transportais. En effet, le jeune garçon avait fini par s'enfuir de sa prison de souffrances et vivait de petite rapine dans les tavernes et sur les chemins, face à quelques voyageurs inconscients ou rêveurs.
Quand il s'attaqua donc à ma bourse et bien... mal lui en pris, je n'eus aucune peine à le maitriser, sans toutefois sombrer dans une barbarie de bas étage comme s'est laissée aller Dame Karine. Mais je reviendrai sur le fait plus tard.
Pourquoi vous détailler tout cela ? Pour que vous compreniez bien à quel point ce gamin, bien que fautif de tentatives de menus larcins, n'est en soi pas dangereux si ce n'est par la colère contre la vie qui l'habite. Il n'a pas encore la stature d'un homme et une femme comme moi, une brindille, pouvait largement le maitriser sans dommages particuliers.

Le Sieur Avaliga est un ami de longue date. Il mène sa vie comme bon lui chante du moment qu'il ne porte pas préjudice à mes activités officielles. A l'époque où nous nous sommes connus en effet j'étais fraichement élue maire de Bordeaux. Actuellement, je suis la suivante de son Excellence Albunea d'Antiope, qui.. je tiens à le préciser... n'a strictement rien à voir dans l'affaire.
L'information est cependant d'importance car elle joue dans l'attitude que je manifeste au quotidien depuis mon arrivée en Poitou : ne tenant en effet pas à faire ombrage à la fonction de mon amie je me dois d'adopter un comportement le plus irréprochable soit-il.

Le Sieur Avaliga et moi-même nous sommes pris d'affection pour ce petit. Malgré toute la hargne qu'il pouvait déployer, malgré tout le passif lui faisant déverser une colère sans bornes nous envisagions de l'aider à se remettre d'aplomb dans l'existence.
Le Sieur Avaliga voulait l'emmener avec lui sur les chemins et lui apprendre ... l'école de la Vie ... quand à moi je souhaitais l'emmener sur les routes et lui apprendre... les bonnes manières.
Le gamin avait le choix. Nous en discutions tranquillement le soir de la survenance de l'incident en taverne tous les trois.
C'est au cours de la conversation, dans le courant de la soirée, que celle que nous avions déjà rencontré et qui s'était faite connaître sous le prénom de Karine entra dans la taverne. Elle reconnut le môme avec qui elle avait semble-t-il déjà eu maille à partir un peu plus tôt, le gosse ayant gardé la fâcheuse tentation de chaparder quelques pièces pour assurer sa pitance du jour dans les poches des avinés des auberges, mais opération à laquelle il ne réussissait que peu au final.
De paisible la discussion prit une tournure inattendue quand Dame Karine lança un avertissement au petit. A priori elle avait surpris un regard envieux de sa bourse provenant du gosse. Lui, n'avait à cet instant ni moufté ni bougé d'un iota en sa direction pas plus que tenté quelconque action fâcheuse.
Le Sieur Avaliga et moi-même avons décidé d'en rire, prenant le parti de dédramatiser une situation qui bien que tendancieuse était loin de passer à l'acte.
Mais Chuck, échauffé par les piques lancées par la .. personne.. se hérissa et répondit à ses provocations.

Votre Honneur, je ne sais si vous avez des enfants mais... rien de tel que dire à un gosse "t'es pas cap' ou 'essayes.. et tu verras bien ce qui t'arrive' pour que l'enfant fasse exactement ce pour quoi il est provoqué.
Et en l'occurrence, Dame Karine l'a cherché. Et le petit a riposté. Il fallait s'y attendre.

Je ne cherche pas ici à dire que j'approuve les petits méfaits auxquels se livre l'accusé pour assurer sa survivance. Mon but d'ailleurs était de l'aider à s'en sortir.
Cependant, quand une adulte, libre et censée être réfléchie, provoque délibérément un gamin de 10 ans qui a déjà souffert de mauvais traitements et d'injures et met à nu sa pire souffrance qu'il tente de dissimuler, ses cicatrices, ... que peut-on espérer comme réaction ?
Alors oui... la situation s'est quelque peu envenimée............ au détriment de l'enfant !
Car voyez-vous... je ne sais pas comment vous vous aimez à vous promener quand vous allez boire un godet en taverne, mais probablement pas harnachée comme Dame Karine qui cliquetait de tous les côtés. A croire qu'elle avait enfilé une armure renforcée sous ses vêtements tellement rien ne pouvait l'atteindre et qu'elle faisait un boucan d'enfer en se déplaçant !!! A croire aussi qu'elle a l'habitude d'être agressée et donc se pare pour la circonstance éventuelle.
Toujours est-il que le gosse était loin d'avoir l'avantage sur elle. Cela nous amusa un moment... après tout le gamin devait aussi comprendre qu'à toute action il y a le retour de manivelle. Et nous les avons laissé se débrouiller.
Mais que dire quand nous l'avons vu le prendre à bras le corps et le retourner, le plaquer au sol violemment, le rouer de coups avec une telle force qu'on se demandait si il resterait vivant ????

En personne humaine vous ne pouvez pas rester insensible face à l'acharnement qu'elle a manifesté sur ce pauvre gosse !
Voilà pourquoi le Sieur Avaliga et moi-même sommes passés du rire face à la situation cocasse aux grincements de dents face à la bêtise qui se déroulait sous nos yeux.
Je me suis précipitée sur l'enfant, Ava me hurlant qu'il se chargeait de Karine.
Agrippant le petit qui était dans un état de nerf effroyable après la rossée qu'il venait de prendre je l'ai encerclé de mes bras, le bloquant alors qu'il gesticulait à m'en faire mal pour se libérer. Je n'ai eu qu'une phrase et une seule à l'adresse de Karine : "IL SUFFIT MAINTENANT ! Vous devriez avoir honte de vous acharner autant ... ce n'est qu'un enfant !"
Avaliga, pour sa part, l'a attrapé par le bras et tiré en arrière pour l'éloigner du marmot qui rageait et pleurait mais que je maintenais fermement. Il l'a sommé de s'en prendre à un adulte si elle en avait le cran au lieu de passer sa basse vengeance sur un plus petit que soi.
C'est là que Dame Karine gifla le Sieur Avaliga... qui lui rit au nez ... et lui rendit la pareille. Il la somma de déguerpir avant que pour de vrai il ne lui mette une vraie râclée digne de celle qu'elle venait d'infliger à ce gosse sans défense, sans armure lui et qui avait pour lui l'erreur de la jeunesse qu'elle... n'a plus.

L'avertissement donné, Dame Karine pris la fuite, sans un mot d'excuses à l'encontre de l'enfant qui paya cher ses maladresses.
Elle se réfugia dans une taverne à côté où elle fit le récit à sa façon de la survenance des évènements. Ce qui déboucha sur un soi-disant témoignage d'une personne pas du tout concernée par la situation -en l'occurrence Messer Mael-de-Bordeaux dont je sais que les propos sont rajoutés aux pièces du dossier- et à la scène de dénigrement dont je fus l'objet par la maire de Thouars du moment Dame Lisenlou_rogal, qui se permit d'édicter sa propre justice sans avoir seulement les éléments complets de l'évènement pour se permettre de se faire une idée de la situation.

Ce qu'il advint ensuite des relations entre le Sieur Avaliga et Dame Karine n'est pas de mon ressort. Quoi qu'il se soit passé entre eux, cela ne rentre pas dans le cadre de ce procès. Si Dame Karine a encore eu à se plaindre de quoi que ce soit en ce cas elle n'a qu'à faire ouvrir une nouvelle procédure, avec preuves à l'appui.
Vous n'êtes là que pour juger des accusations qui ont été portées fallacieusement à notre encontre par une personne qui est une habituée du Tribunal et qui, d'agresseur, tente de se faire passer pour victime.
Je me permets en effet de rappeler à la Cour que Dame Karine est une procédurière patentée, qui n'a de plaisir qu'à ester en justice à la moindre petite contrariété et d'encombrer les tribunaux, faisant perdre temps et argent tant au Comté qu'aux personnes qu'elle met à mal.
Je ne suis pas là pour rejuger ses précédentes affaires, cela ne me regarde pas. Simplement je remarque qu'elle a la plainte facile et le mensonge aisé à fabriquer de faux témoignages, car je le répète... nous n'étions que quatre personnes en présence.
D'ailleurs je me fais fort d'interroger le fameux "témoin" ayant quelques détails en tête que seul quelqu'un de présent saurait se souvenir. S'il daigne se présenter et répondre avec franchise et honnêteté il va sans dire...
Mais dans le cas qui nous occupe tous, et en vertu des éléments que je viens d'amplement vous détailler, je requiers dans mon affaire la relaxe pure et simple.
L'accusatrice n'a contre ma personne aucun grief relevant réellement du trouble à l'ordre public en dehors du fait que j'ai empêché un gamin se faire massacrer par elle. Pas un mot ni un geste plus haut que l'autre ne fut porté à son encontre.
Elle ne peut justifier ni d'insultes ou d'injures puisqu'il n'y en a pas eu de proféré, ni même d'incitation à la violence tant vers le prévenu Chuck que l'accusé Avaliga pour les pousser à se retourner contre elle.
Ma seule intervention fut dans le but unique de calmer la situation et d'éviter qu'un drame ne se produise sous nos yeux hébétés.

Pour ce qui est du Sieur Avaliga, son seul tort fut de prendre la défense d'un être qui n'en n'avait pas. Et de se mesurer à armes égales, répondant après coup à la violence que l'accusatrice Dame Karine1972 a manifesté de prime abord. Ce n'est que de la légitime défense donc et je requiers dans ce cas-ci également la relaxe.
Certes il eut mieux valu qu'il vous le réclame lui-même.
Son désir excessif qu'une justice juste soit rendue l'a poussé quelque peu dans des débordements que je prie la Cour de bien vouloir pardonner.
Que l'on s'en prenne à lui pour ses fautes et ses actions, il l'assume entièrement. Mais qu'on s'en prenne à un faible, un enfant qui n'a pas reçu de direction ni d'apprentissage autre que la violence et qui ne sait donc pas encore faire clairement la part des choses... ça il ne l'admet pas.

Pour ce qui est donc du jeune Chuck, bien que lui reconnaissant quelques travers qui n'ont pas eu de répercussions fâcheuses car soit il ne parvient pas à ses fins, soit les gens qu'il tente de dépouiller sont suffisamment rusés pour savoir se défendre sans avoir besoin de le rouer de coups, je plaide aussi pour lui la relaxe.
Car les faits jugés sont ceux passés en l'espace de quelques minutes dans cette taverne, où ce petit qui discutait tranquillement avec nous s'est retrouvé pris à partie par cette... personne qui n'avait de cesse que de trouver un sujet à discorde. A cet instant, lui ne l'a provoqué en rien et n'a fait que répondre à ses piques incessantes.

Je m'en remets à présent à vous et à un jugement équitable.
Certes, vous ne nous connaissez pas.
Certes, vous ne pouvez pas savoir que je fus maire par quatre reprises de la capitale guyennoise, et que je suis en Poitou pour prendre quelque repos de mon dur labeur tout en épaulant mon Amie dans sa fonction d'Ambassadrice et non chercher les ennuis et troubler la paix des villes poitevine par des accusations de faits qui sont loin de me ressembler.
Certes, le Sieur Avaliga se reconnait la profession de "chemineur de grands chemins" ce qui n'en fait pas pour autant un serviteur du Sans Nom, responsable de tous les maux du monde. Il possède son sens de l'honneur lui aussi.
Certes, le jeune Chuck a commis quelques impairs, erreurs de jeunesse dûes à son vécu passé et dont il commençait tout juste à prendre conscience.
Mais jusque là, le Poitou n'avait pas eu à se plaindre d'aucun d'entre nous. Pas de casier judiciaire, pas d'éclats... et il n'en n'est pas survenu depuis.

De plus, si au vu de ces faits la Justice comprend dans quel bourbier nous a tous jeté Dame Karine1972 j'espère qu'elle réclamera des excuses publiques de la part de la "plaignante" pour avoir eu une attitude des plus méprisables envers ce pauvre garçon qui n'avait pas besoin de ça en plus dans sa vie, pour avoir voulu jeter l'ostracisme sur un homme qui certes revendique son statut de brigand mais qui à cet instant ne lui avait causé aucun dommage, pour avoir terni ma réputation chèrement acquise par des mois de dur travail au sein du duché de Guyenne et m'être faite insultée par la mairesse en place de Thouars et banni de sa taverne à cause de ses cancanages éhontés, et pour avoir pris la Cour de justice poitevine pour sa cour de récréation personnelle !!!
Qu'elle réfléchisse la prochaine fois avant de s'en prendre à un enfant ou au premier voyageur qui passe...

Quand à l'enfant... et bien l'enfant a pris peur et se cache à nouveau, blessé par la perfidie et la bassesse de telles accusations. Je suis la première affectée par cette absence car je me serai fait un devoir de le garder près de moi et de veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus.

Merci de votre attention. Je suis à votre disposition pour toute question ou remarque. Votre Honneur....

*Le greffier vieil homme s’interrompt un moment, puis enchaine:

Votre honneur, à votre invite, je lis le témoignage écrit que le sieur Mael de Bordeaux nous a fait parvenir alors qu’il était absent du Poitou.

« Dame procureur

lors de mon arrivée a Thouras j'ai rencontré en taverne Messire Gwellalougen personnage fort malpoli et fort grossier, je me suis donc permis de me renseigné un peu sur ce messire ainsi que sur le gamin qui a été frappé par Damoiselle Karine or ce gamin nommer Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne.
Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions

ayant appris que Messire Gwellalougen tentais de faire chanter et ne cessais d'harceler Damoiselle Karine j'ai discuté avec Messire petitfrèrekoala patron d'une taverne en lui expliquant ce qui s'était passé et il m'as confirmé que il y avait déjà eu des problèmes avec Chuck.norris02 et messire Gwellalougen et afinde protégé Damoiselle Karine il a été decidé de les bannirs de cette taverne d'ailleurs ils étaient banni de toute les tavernes de la ville

je puis vous affirmer sur mon honneur que Damoiselle Karine est une victime

je vous prie de recevoir Dame procureur mes salutations distinguées

Mael_de_bordeaux »

Ensuite dame Zephyre répond à votre question sur le comportement de sieur Avaliga mais, comme vous l’avez annoté, cela ne concerne pas son proces. Voilà votre honneur.

*le vieil homme va se rassoir avec soulagement.*

***La procureur tapote sur la table, exaspérée des absences des principaux protagonistes .***
Merci greffier

Voici notre réquisitoire :

Quels sont les faits ? Un enfant, Chuck.norris02, aurait frappé une adulte dame Karine. Celle ci a répondu par........une bonne fessée? Les propos tenus ne permettent pas d'en savoir plus. Si ce n'est qu'il n'y a pas eu de blessures. S'en sont suivis, insultes, chantages, menaces etc......
C'est ce qui nous fut rapporté lors de la plainte.

Le témoignage de messire Mael de Bordeaux, mentionne des faits qui lui ont été rapporté. Par qui? Par dame Karine.
Il s'agit donc d'un témoin indirect dont l' interêt pourrait être un témoin de moralité. Et c'est tout.
Nous aurions souhaité entendre dame Karine pour affiner notre réflexion. Hélas elle est absente.

Que disent les accusés?
Cet enfant, Chuck. norriso2, présenté comme un enfant de 10 ans, a disparu.
Ceux qui prétendent à vouloir le ramener dans le droit chemin ne maitisent visiblement pas la situation.
Nul ne nie qu'il a agressé dame Karine.
Une bonne fessée ! Est ce réprehensible ? Certains usent de fouets pour mieux "éduqué".

L'agressé, comme l'agresseur, sont ils blessés. Les coups ont ils été si violents qu'un médicastre a été requis? non

Sieur Avaliga ne peut rien nous dire des insultes et menaces qui nous sont rapportées, à savoir:

« Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui
Il veux se servir de moi pour mentir et insiste pour que je l'accompagne dans ses horreurs «

« Dans laquelle il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!! «

Il n'est pas là.
Comme le dit si justement dame Zephyre dont nous tenons une version des faits .
"je ne suis pas lui, je ne connais pas la teneur des courriers qu'il lui a envoyé, ni même la fréquence, et je ne suis en aucun cas responsable de SES actions".
En son absence, nous n'avons donc que la version de la plaignante.

Dame Zéphyre, la seule que nous avons pu entendre, est accusé d'avoir participé à ces échanges violents.
A t elle porté des coups? non.
Ni dame Karine, ni..........personne n'en fait mention.
A t elle menacée? il est possible que dans la colère des menaces aient été proféré mais encore une fois, aucune précision nous en convaint.

Et même?
Les menaces ne sont pas des actes.

Pour les uns et les autres, ce qui s'est passé les jours suivants, les démêlés avec des représentants de la justice ou du comté, ne concernent pas les faits et n'ont pas à être pris en compte. Les seuls qui nous concernent dans ce procès, ces procès, sont ceux qui ont eu lieu ce jour là en taverne et nul autre.

Parlons maintenant de moralité.
Dame Karine évoque des menaces.

Est ce avéré? non, puisque celui qui les a prétendument proféré est absent.
Elle fut traitée de "Putain".
En regard de cela, le sieur Avaliga a une réputation de "chemineur de grands chemins".
Entre personne de même conditions, le champ de foire eu été plus sain pour régler ces échanges violents.

Est ce là ce qui devrait servir à étayer l'accusation? Diantre!
Nous mettrions le tiers du Royaume en procès.
Les réputations se font et se défont:
Aujourd'hui putain, demain Reine de France.
Aujourd'hui, brigand ou félon, demain Roi de France.
Les exemples viennent de haut.

L'accusation ne peut s'appuyer sur les réputations. Certes, elles peuvent étayer des arguments.

Mais en l'occurrence, nous n'avons que la parole des uns et des autres et l'absence des principaux protagonistes ne nous a pas permis d'éclairer les faits.

Nous engageons les accusés à retrouver très vite ce gamin et à l'éduquer si c'est encore possible.

*La procureur s'approcha de la table où était assis le juge, secoua ses manches comme pour chasser des esprits. *

En attendant, faute de faits avérés, de blessures, en raison des absences, nous demandons:

Pour dame Zéphyre, la relax. Rien ne justifie qu'elle puisse être condamnée

Ce sont nos conclusions messire Juge.
Les jugements vous appartiennent

*D'un geste un peu théâtral, la procureur retourna vers sa chaise*

kiriell le 22/02 à 17h30 a écrit:: dame zephyre,

notre douane me rapporte que vous et son excellence albunea vous trouvez à saintes en ce moment.
Saintes étant le direction de votre province, notre voisine la guyenne, je présume que vous risquez de rentrer.
afin de cloturer l'affaire qui vous concerne entres autres, la seance publique en gargote à été réouverte et vous pouvez donc conformément au deroulement classique je dirais, rendre votre dernière plaidoirie, avant que moi, en tant que juge, je rende mon verdict.

cordialement,

kiriell de la rose noire
juge du Poitou

après contact des taverniers et propriétaires de thouars a écrit:: liste des établissements de Thouars (Propriétaire/Tavernier) :
- L'or de boire (Pline / Odyssee)
- Aux tendres soupirs (Annabelle1 / .jim.)
- La Belle de Nuit (Cyphus / Sophie)
- La Dryade Ivre et l'Ours Bituré (Néonin.. / Laenia)
- LA CAVERNE**** (Pano / Asaliah)
- Au Compthouars (Taverne municipale)
- A l'étendard (Gengis0 / Nebuleuse.)
- ...La Rome Antique... (Maldagus / Laurianne)

Citation :: Expéditeur : Laenia
Date d'envoi : 14/02/1461 - 16:46:22
Titre : affaire eliora
Bonjour,

jusqu�à présent j'ai rencontrée par deux fois dame eliora , elle a été tout a fais cordiale et et je ne lui ai aucunement interdits l�accès de la taverne, par contre je n'ai jamais rencontrée les autres personnes cités je ne peu donc rien dira a leurs sujets,
mise a par que mon époux le sieur léonin.. a rencontré dame zephire et que cette dernière fut impolie envers lui vous en saurez plus en écrivant directement a mon époux

cordialement

Laenia

Citation :: Expéditeur : Cyphus
Date d'envoi : 14/02/1461 - 17:43:28
Titre : affaire eliora
Messire le juge,

Je n'ai malgré toute ma vigilance constaté aucun événement de trouble à l'ordre public dans mon établissement à la réputation solide et dont cette affaire fait de la bien mauvaise publicité.
Je n'ai rencontré parmi ces 4 personnes que dame Eliora et sieur Gwellalouen qui m'ont semblé tous deux bien respectables et polis.

La seule chose que je souhaite dire à la justice et aux poitevins est que je ferai tout pour défendre la réputation de bonne tenue de la Belle de Nuit et que si la justice venait à démontrer que des actes inappropriés avaient été commis, les fautifs se verraient immédiatement interdire l'accès en taverne.

SG Cyphus Garion
Propriétaire de la Belle de Nuit

Citation :: Expéditeur : Sophie d'Erguenault
Date d'envoi : 14/02/1461 - 17:33:17
Titre : affaire eliora
Bonjour,

Je n'ai pas eu à me plaindre du comportement des personnes que vous m'avez mentionnées dans votre missive.

Sophie Garion

Citation :: Expéditeur : Odyssee
Date d'envoi : 14/02/1461 - 19:14:10
Titre : affaire eliora
Kiriell, Bonjour

Mise à part, les giffles... de Gwellalouen à Eliora, rien. Je n'ai jamais eu affaire aux autres dénommés.

Bien à vous,
Odyssée

Citation :: Expéditeur : Pano
Date d'envoi : 14/02/1461 - 20:47:56
Titre : affaire eliora
Bonsoir Kiriell,

ça fait bien longtemps que je ne suis plus allé en taverne.

Donc rien à dire sur cette affaire.

Bonne soirée

Pano

Citation :: Expéditeur : .jim.
Date d'envoi : 14/02/1461 - 21:12:14
Titre : affaire eliora
Bonsoir messire,

Je ne me souviens pas avoir jamais croisé dame Zephyre ou messire gwellalhouen mais je me souviens très bien de messire chuck.norris02 pour être entré un soir de janvier dans ma taverne "Aux tendres soupirs" en la ville de Thouars alors qu'il agressait physiquement mon épouse, dame Annabelle1 notamment par un jet de chaise.

Comprenant qu'il s'agissait d'un jeune fou qui aspirait à se faire remarquer, j'ai un moment joué son jeu puis l'ai banni de la taverne quand son comportement est devenu trop agaçant.

En tant que procureur général de la Cour d'appel royale, je suis bien sûr très sensible à ce que la justice soit bien rendue et vous autorise à publier mon témoignage si vous le jugez utile.

Cordialement,

Jim

Citation :: Expéditeur : Lisenlou_rogal
Date d'envoi : 15/02/1461 - 17:40:26
Titre : affaire eliora
Bonjour Messire,

J'accuse réception de votre missive et vous informe qu'effectivement j'ai eu des soucis avec le jeune Chuck Norris qui a voulu me délester de ma bourse dans la taverne de mon époux. Je me suis bien évidemment défendue, après tout il n'a que 10 ans, mais il a essayé plusieurs jours de suite de me faire les poches. Il m'a mordu, je l'ai giflé, il a cassé une bouteille et m'a menacé avec un tesson.

Ma survie ne vient que du fait que cet idiot a glissé au moment où il se précipitait sur moi avec le morceau de verre. Et pourtant j'ai essayé de le raisonner, lui dire qu'après être un voleur, il serait un assassin mais rien. Donc oui, la taverne lui a été interdite.

Quand aux deux autres personnes, c'est surtout Eliora qui m'a fait part de ses ennuis avec eux et qu'ils la menaçaient. De plus, j'étais maire à cet époque et je me devais de protéger mes concitoyens. Je suis allée voir ces personnes et leur ai dit de bien vouloir quitter la ville qu'ils n'étaient pas les bienvenus blablabla...

Sur ce, ils m'ont écrit mais je n'ai rien gardé de leur part et ils sont partis. Et pour eux aussi la taverne a été interdite. Eliora a pu donc bénéficier d'un endroit de détente sans être importunée par ses brigands.

Espérant avoir répondu à vos attentes,

Bonne soirée

Cordialement

Lisenlou

Kiriell a écrit:: Message Posté le: 18 Fév 2013 10:10

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à l'enoncé du dernier réquisitoire du procureur, le juge soupira.

cette affaire qui promettait au départ d'éveiller son goût de la justice, de sortir le tribunal des affaires courantes de menu larçin, de brigandage et autres faits d'esclavagisme pour permettre à la population de voir un autre aspect d'un tribunal, se soldait enfin, et l'avait au final plus lassé qu'autre chose.

des accusés qui crient au scandale, noient le ciel de pigeons faisant des va et vient incessants et lachant à tout bout de champs les fiantes sur les gens pour au final fuire devant ses responsabilités et abandonner lachement deux femmes.

l'une était là, et pas des plus discrètes pensait il...

le juge regarda le procureur revenir à son siège puis lui souriant comme pour la remercier d'avoir conclu d'un coup théâtrale quatre affaires il se tourna alors vers le seul accusé présent

dame zephyre, levez vous !

lui confortablement assis sur sa chaise, derrière son bureau, au centre de la pièce, sur une estrade relevée dominait la situation et avait plaisir à voir les accusés impressionnés, souvent inquiets et impatient d'entendre ses verdicts, car s'ils faisaient souvent durant leurs plaidoiries les malins afin d'essayer eux d'impressionner la cour ou qui sait-je, lui, patient, le juge savait qu'il aurait de toute manière le dernier mot que cela plaise ou non.

He bien, comme je vous l'ai dit, et comme l'a justement relevé ma collègue, la comtesse icie, procureur du Poitou, la cour prend en compte le fait que vous vous soyez déplacé et cela incontestablement jouera en votre faveur.

des faits ! oui des faits ! le procureur à raison, ce sont des faits qu'il nous faut, et des preuves pour les etayer.

ayant cette semaine eu l'occasion d'aller à Thouars, ville où les faits justement se sont déroulés, j'ai pu aller en taverne et rencontrer dame eliora, connue au moment des faits comme dame karine1972, et ainsi recueillir ses sentiments, puisqu'elle n'a pas souhaité venir en place publique débatre d'un épisode qui l'a profondemment marqué au point de changer d'identité, non pour echaper à la justice, puisque son premier fait, fut celui de nous en avertir, mais plutot pour essayer de tirer un trait sur un passé encore douloureux pour elle.

ces deux courriers sont versés au dossier d'ailleurs.

Je disais qu'à Thouars j'ai peu rencontrer certaines personnes, et justement, j'ai pris la peine de faire le tour de l'ensemble des tavernes afin de demander à chaque propriétaire et tavernier s'ils avaient eu vent de cette affaire et avaient eux quelque chose à dire qui pourrait m'aider à comprendre mieux et me faire une idée précise de la situation et des personnes concernées.

certains étaient là, d'autre non, mais laissant dans chaque établissement un velin destiné à obtenir réponse, la plupart m'ont renvoyé ces velins et les écrits que j'ai classé en mon bureau afin de refaire un point et voir l'analyse que je pouvait ou non en faire, seront donc versés aussi au dossier.

les faits justement, nous ont été rapportés soit par l'accusation, soit par les accusés, accusés et accusateur d'ailleurs à tour de rôle dans cette affaire.
ce soir là, aucun témoin, donc il s'agit de la parole des uns, contre celle des autres.
à présent, reste à savoir si nous pouvons apporter plus de crédit à l'une ou l'autre de ces paroles justement !

je vous propose donc de faire une suspension de séance afin que je reprenne le dossier au complet, y rajoute les dernières pièces et reflechisse au verdict que je rendrais.

le juge frappa son marteau sur l'angle renforcé du bureau

suspension de seance !

Kiriell a écrit:: Message Posté le: 22 Fév 2013 18:29

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le procureur ayant rendu son dernier réquisitoire, le juge ayant repris le dossier au complet et rajouté les pièces recueillies, kiriell revint au tribunal avec le procureur et convoqua de nouveau l'accusée afin qu'elle rende sa dernière plaidoirie et qu'il puisse alors cloturer se procès du moins pour les personnes présentes, à savoir dame zephyre et dame eliora.

dames et sires, la cour

à leur arrivée, le greffier fit lever l'assemblée le temps que la cour prenne place, puis le juge pris alors la parole pour réouvrir une dernière fois la séance

asseyez vous !
la seance est ouverte.
accusée, veuillez nous faire votre dernière plaidoirie, si vous avez quelque chose à rajouter par rapport aux déclarations de ma collègue.
comme vous le savez, les sieurs avaliga, dict gwellalouen et chuck-norris02 ne se sont pas représentés et n'ont pas répondus à nos demandes, nos huissiers n'ayant pas pu les trouver en aucune ville du Poitou. Dame eliora, ex karine1972, s'est présentée elle au tribunal chaque fois que cela le lui a été demandé et conformément à ses obligations, mais n'a pas souhaité participer aux débats publiques ici lieu.
vous êtes donc la seule que nous entendrons visiblement, à moins qu'exeptionnellement, l'une des trois autres personnes concernées ou des témoins de dernière minute en facent la demande.
Nous vous écoutons à présent.

Citation :: 27/01/1461 - procès opposant Z�yre au Comté du Poitou

Z�yre est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la dernière plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de l'accusation)

Il ne s'est rien passé en deux jours.

j'avais pris la peine d'envoyer un rappel afin d'être certain de ne pas commettre d'impair.
pas de demande de repport d'audiance justifiée, la coutume cependant prévoie un jour de plus.
nous sommes donc le 25 février 1461.
voici pour archive le courrier de réponse reçu suite à mon rappel.

Citation :: Expéditeur : Zephyre
Date d'envoi : 23/02/1461 - 14:06:19
Titre : Re: procès
Messer Juge,

Je vous remercie de m'en avoir informé.
Je ne manquerai pas de m'y rendre ((dès qu'HRP j'aurai 3h à consacrer à l'écriture)).

Venteusement,

Zéphyre - Aérée du ciboulot

Citation :: 27/01/1461 - procès opposant Z�yre au Comté du Poitou

Z�yre est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge attend la dernière plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après la plaidoirie de l'accusation)

Il ne s'est rien passé en deux jours.

toujours pas de nouvelles, pas de demande de reports, pas de déclaration en gargote au procès ouvert expres à cet effet, nous pouvons donc cloturer la salle cher procureur afin que cela ne devienne pas un champs de foire et je vais rendre de mon coté mon verdict, la plaisanterie ayant largement assez duré, et la justice poitevine, dans cette affaire ayant largement été patiente !

Kiriell MessagePosté le: 26 Fév 2013 21:27 a écrit:: --------------------------------------------------------------------------------

le juge se tourna alors vers le banc des accusés et constata que l'accusée n'était pas venue se présenter.
il patienta, plus qu'il n'en faut, et constata alors que comme le sieur avaliga, dict gwellalouen, comme le dit gamin, chuck-norris, la dame pourtant elle bien présente et que l'on peut croiser de-ci de-la, en taverne de la rochelle, sur la halle même de la propre ville du juge, he bien, cette dame, doneuse de leçon ne s'était pas déplacé comme les autres !

il se tourna vers le procureur

comtesse icie, dame procureur, l'accusée n'étant pas là, nous n'allons pas perdre notre temps plus longtemps !
la seance est levée, je retourne au tribunal où je rendrais mon verdict par defaut une fois encore !
veuillez faire fermer cette salle, nous avons d'autres affaires à régler.

il se leva, pris le dossier et retourna au tribunal du comté

Citation :: *le juge revenu de la salle publique ouverte expres afin que le procès se déroule en gargote, à la demande des accusés et ayant constaté une fois encore que l'accusée ne s'était pas présentée au tribunal, comme il se devait, malgré même les rappels fait, et n'avait pas eu la délicatesse due à ce rang qu'elle veux se donner sans le mériter de prévenir d'un quelconque empêchement, préférant parader dans les rues de sa propre ville et dans les halles et tavernes, pris le dossier devant lui, en relu les minutes des greffiers et au terme d'une très longue lecture prit la parole*

dame procureur, puisqu'à priori, l'accusée préfère parader plutôt que d'honorer ses obligations envers le comté qui l'accueil, montrant ainsi son dedain pour nos lois et coutume et son manque de respect évident envers la justice poitevine que nous représentons au nom de sa grandeur lafa_ de bussac, comtesse du poitou, je vais donc une fois de plus constater son absence et rendre cette fois mon verdict par defaut.
je tiendrais compte cela dit des minutes relevées par notre greffiers, en place publique, malgré le froid de cet hivers particulièrement rigoureux.
vous me demandez la relaxe !
*il relu afin de s'assurer de cela*
qu'avons nous donc dans cette affaire, reprenons calmement puisque nous sommes entre nous malheureusement, une fois encore !
Nous avons une dame, dame eliora alors connue au moment des faits sous le nom de karine1972, qui porte plainte contre un groupe de personnes, le sieur gwellalouen, qui se fait appeller avaliga, reniant le nom de baptême octroyé par le représentant du très haut lorsqu'il était enfant, un présumé gamin d'une dizaine d'année et dame zéphyre, accusée qui nous intéresse dans cette affaire.
cette dame donc, connue par la maire de l'époque en bien, connue de plusieurs taverniers de Thouars comme une dame tranquille et polie, entre en taverne, y trouve un gamin, ce gamin tente de lui dérober sa bourse, elle se défend et le réprimande comme il se doit.
là, le sieur avaliga, dict gwellalouen s'interpose, la bouscule violemment, la réprimande puis la giffle ou plus.
dame zéphre, alors présente, prend le gamin sous sa protection et nous dis simplement qu'elle s'occupe de ce gamin, voleur notoirement connu selon même ses aveues, et laisse la dame, rackétée, puis tancée, bousculée, frappée, sous ses propres yeux, se débrouiller seule, sans intervenir, se retrouvant ainsi, en plus d'avoir été victime d'une tentative de vol, prise à partie en tout par trois personnes, seule dans cette taverne !
j'appelle moi cela, de la non assistance à personne en danger !
oui, car la personne en danger dans cette affaire, au moment des faits, était bien dame eliora, dict karine1972 la plaignante et non le gamin qui méritait sa correction, ou encore le bandit de grands chemins, costaud de surcroit ou elle l'accusée qui était accompagnée par eux !
quoi de plus naturel donc, dans un comté où la justice est connue pour être droite, en témoignent les très rares cas d'appel en la noble cour d'appel du royaume de France, quoi de plus naturel donc pour cette Poitevine, que de porter plainte auprès du prévôt, et sous les conseils même d'un autre sieur, honnête voyageur du même duché que l'accusée, et garant de la bonne fois de la plaignante.
un garant de plus, pour la plaignante, alors que les seules personnes se souvenant de l'accusée, s'en souviennent en mal, en témoigne même les taverniers de Thouars ou la haute fonctionnaire de l'époque, que l'accusée n'hésite pas à dénigré malgré ses fonctions et le comté qu'elle représente de part ses responsabilités.
dame zéphire donc, par ses propres aveux d'ailleurs, et donc bien en fait dans cette affaire, accusée de non assistance à personne en danger et pire !
elle est en plus complice par le fait qu'elle défend ouvertement les voleurs qu'elle accompagne !
Elle se dit suivante d'une noble personne, parade en gargote, elle se positionne en défenseur et protectrice d'un enfant, là où l'on vois qu'elle échoue même dans son éducation qu'elle veut s'octroyer, puisque le gamin continue de piller, dérober, et fuit ses responsabilités en ne daignant pas se présenter à la justice de son comté et préfère se cacher on ne sait où !
en vertue des très nobreuse preuves, des très nombreux témoignages qui accablent le groupe dont fait partie l'accusée.
en vertu de ses propres parôles, si longues, si ventées, si peu repecteuses de notre justice, de notre comté, de ses autorités, des personnes qui les représentent et j'en passe tellement la liste est longue ! je ne reprendrais donc que pour seule preuve de sa non assitance à personne en danger, que ses propres parôles citant l'action qui s'est déroulée devant elle "vertement tancer la malaprise sus-citée "
elle parle là, d'un homme, un bandit de grand chemin, un costaud, un rustre, qu'elle accompagne et qu'elle laisse violanter une honnête Poitevine préférant défendre un petit voleur qui méritait une bonne corection pour lui apprendre la vie.

de ce fait, et face aux preuves accablantes, je ne relaxerais pas l'accusée, jugeant qu'elle est coupable des faits énoncés pécedement.

*le juge pris un verre d'eau avant d'enoncer son verdict*

Nous kiriell de la rose noire, seigneur de l'aiguillon sur mer, juge du poitou, au nom de sa grandeur, la comtesse lafa_, ce 26 février 1461, déclarons coupable de trouble à l'ordre public dame zéphyre.
eu égard que ce n'est pas elle qui a porté les coups, qui a tenté de dérober l'accusé, qui l'a "tancé" et malmené et. nous n'estimons pas que l'accusé mérite la prison bien que cela lui donnerait loisir à reflechir.
n'ayant donc rien dérobé, nous ne lui demanderons donc réparation de préjudice que pour la somme correspondant à une amende bien méritée pour avoir si peu respecté tant de personne et le comté lui même qui l'accueille encore à ce jour !
l'accusée est donc condamnée à une amende de 50 écus qui serviront les nobles causes de notre regretté levan.
Je la condamne cependant aussi à 3 jours de prison avec surcis, 3 jours qui lui seront donc réclamés si elle devait reparaitre devant un tribunal poitevin à nouveau.
ce verdict pourra bien entendu être renvoyé en cours d'appel du royaume s'il était contesté.
*le juge frappa son marteau sur le coin renforcé du bureau*
affaire suivante !

renseignements de police a écrit:: Informations sur Zéphyre

Créé(e) le 04 Mai 1458

Zéphyre fête son anniversaire le 04 Mai.

Dernière adresse connue

Pays Royaume de France

Duché de Guyenne

Village Bordeaux

Points de réputation 104

Argent 1 102,28 écus

Zéphyre ne cultive ni n'élève rien.

Citation :

Procès ayant opposé Z�yre au Comté du Poitou

Z�yre était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

Citation :: Je la condamne cependant aussi à 3 jours de prison avec surcis, 3 jours qui lui seront donc réclamés si elle devait reparaitre devant un tribunal poitevin à nouveau.

Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus.

Dossier sorti des archives en raison de l'appel en CA

Citation :

Au nom de la Couronne de France ;

Ce quatorzième jour du mois de décembre de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un, au Tribunal du Palais du Royaume de France, dans l'affaire opposant dame Zephyre au comté du Poitou l'arrêt suivant est rendu.

Qu'il soit entendu que dame Zephyre est venue quérir recours au jugement rendu à son encontre en première instance par l'institution juridique du comté du Poitou, ici-même, au Tribunal du Palais du Royaume de France ;

Considérant que dame Zephyre a de prime effet, été reconnue coupable de Trouble à l'ordre public pour agression et menaces, le 26 février 1461.

Considérant que dame Zephyre fut sanctionnée de 50 écus d'amende et 3 jours avec sursis de prison, jours réclamés si l'accusée devait comparaître de nouveau devant un tribunal poitevin.

Considérant les témoignages du Procureur Général du Roy et substituts, de la partie demanderesse, de la partie défenderesse,

Vu les principes Royaux du Droit ;

Vu la coutume & les immémoriaux du Royaume de France ;

En vertu du codex des lois royales, et des droits locaux en vigueur,

Charte de Bonne Justice

Des preuves :

Le juge ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au cours des débats et contradictoirement discutées devant lui.
La Cour d'Appel suggère de considérer ces éléments selon l'ordre suivant :
1. Acte juridique écrit
2. Aveu
3. Témoignage direct
4. Témoignage indirect
5. Autres documents

Toute preuve à charge ou à décharge doit être présentée en audience à l'ensemble des parties. L’évaluation de la qualité de la preuve reste toutefois à l’appréciation du Juge selon les éléments présentés au cours de l’audience.
De la Coutume Poitevine

II - Les Coutumes pénales
[...]
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou.
c. Sera considéré comme Trouble à l’ordre public Aggravé, toute attaque d’une ville Poitevine ou du château par une personne n'étant pas sujette du Poitou.

Du verdict a écrit:: Attendu qu'il apparaît au regard des minutes du procès de première instance et à l'écoute des témoignages de la magistrature d'icelle en ce Tribunal du Palais que l'accusation ne peut apporter de pièce probante des faits reprochés à l'accusé ;

Attendu que la version circonstanciée d'une tierce personne non présente au moment des faits qui nous préoccupent ne saurait être retenue comme une preuve testimoniale recevable ;

Attendu que la victime dame Karine1972 n'est à aucun moment venue reconnaître et défendre les faits.

Attendu que la version des faits soutenue par l'accusé n'est réfutée par aucun témoignage ou preuves matérielles sans toutefois être établie ;

Attendu que le verdict rendu en prime instance ne portait non pas sur les faits reprochés dans l'acte d'accusation mais s'appuyait sur les allégations non avérées et distinctes du juge de prime instance qui devenait alors juge et partie ;

Attendu qu'il n'est fait état d'aucun préjudice causé par l'accusée ;

Le collège des juges près le Tribunal du Palais suit l'avis de la Procure et infirme le verdict du 26 février 1461 rendu en prime instance au nom de la comtesse Lafa_ par le juge Kiriell de la rose noire au nom du comté du Poitou. Sera donc fait état de la relaxe de dame Zephyre et de la compensation de la totalité de l'amende – à charge du comté du Poitou sous forme de don-, fixée à 50 écus au bénéfice de dame Zephyre.

La Chambre des Exécutions veillera à l'application du présent arrêt.

Rappelons qu'il ne saurait y avoir de dérogations aux prérogatives d'un juge, et qu'il n'est donc pas admissible qu'une peine soit prononcée par anticipation.

«Affaire close ! Tel en est décidé.»

» [TAOP]Chuck.Norris02 (Zephyre, Gwellalouen) (relaxé)
» [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable)
» [TAOP] Eliora (ex Karine1972) aff gwellalouen etc. (relaxée)
» HT Tytus [PA] en appel
» L'appel de Nessty