[coupable]15/03/1455-woozie-violation de bannissement

le sieur woozie warwick, en dépit de son interdiction actuelle de territoire poitevin, a été aperçu dans la journée du quinze mars au village de thouars, et fait donc l'objet de poursuites pour non respect de cette interdiction.

ajouts au dossier, courriers reçus:

Citation :

Titre : Demande au Procureur.

Expéditeur : Woozie
Date d'envoi : 2007-03-16 05:55:46


Cher Procureur,

je sollicite un entretien avec vous afin à vous expliquer et à régulariser ma présence ici.

Je vous remercie d'avance,


W.W.

refus de ma part

Citation :

Titre : Re: Re: Demande au Procureur.

Expéditeur : Woozie
Date d'envoi : 2007-03-16 14:39:18


Bien, dans ce cas j'exposerai mon humble point de vue et les justifications qui s'imposent à la Cour de Justice.
Cour de Justice à laquelle je ne pourrai me rendre avant un laps de temps relatif, me rendant au mariage d'un ami.
Evidemment dès que les festivités sont finies je me mets en route pour Poitiers et son tribunal, et à mon arrivée, je pourrai déposer ma première plaidoirie. Si on me laisse entrer cela va de soit.


Probablement à une prochaine, Monsieur le Procureur.

je lui signale que la loi est formelle, c'est 48H

Citation :

Titre : Re: Re: Re: Re: Demande au Procureur.

Expéditeur : Woozie
Date d'envoi : 2007-03-16 22:57:03


C'est malheureusement impossible, la route du retour jusqu'à Poitiers est trop longue.

Libre ensuite à la Cour de ne pas vouloir entendre ma plaidoirie.

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

Citation :

Nous voici devant une décision difficile. Difficile car le prévenu, Woozie Warwick, fut en son temps l'un des grands hommes du Poitou, et nous lui devons beaucoup, également à titre personnel. Il fut un ami. Malheureusement, pour des raisons confuses, peut-être de la lassitude, le prévenu a rompu sa fidélité à son comté d'origine. Alors qu'il avait le pouvoir de changer la politique de l'intérieur du conseil, il préférera tenter une révolte, qui lui vaut un bannissement à vie, et un exil chez l'ennemi Angevin, qui l'accueille presque à bras ouverts. Comment pouvait-il donc tomber si bas?

Woozie n'a pas perdu son art de la manigance en migrant chez l'ennemi Angevin. Contre toute attente au vu de ses origines, il réussira politiquement en Anjou. Il ne manquera pas non plus de venir narguer son ancienne patrie en venant y faire un petit tour malgré son bannissement, sous couvert d'un imbroglio légal: levée de bannissement par Mazarin, puis annulation de la levée par le conseil d'intendance... Cela lui vaut une condamnation à mort, puis une grâce de l'intendante Icie.

Voici qu'à nouveau le prévenu s'introduit illégalement au Poitou, alors que le bannissement court toujours, alors qu'une guerre est en cours contre l'Anjou. Cette fois-ci il ne peut prétexter d'un imbroglio légal. Le bannissement court toujours, sans ambiguité. Non content de s'introduire au Poitou illégalement, l'accusé pousse l'outrecuidance jusqu'à se domicilier à Saintes! Ah il faut en avoir dans le pantalon pour nous provoquer de la sorte.

Nous croyons savoir que l'accusé se rendait au mariage du prévôt de l'époque, messire Sarmite. Cela n'équivaut évidemment pas à un passe-droit. Et cela n'explique pas non plus son déménagement.

Nous ne sommes pas certain de cette explication car l'accusé n'a pas jugé bon de se présenter devant cette cour pour se défendre. Il s'agit là d'un comportement volontaire de l'accusé qui a apparemment d'autres priorités. Dans notre grande bonté, à l'issue des délais légaux de 2 jours nous avons sommé l'accusé de venir plaider en lui donnant 24 heures supplémentaires. En tout, l'accusé a eu la parole depuis une semaine environ. Il est possible que cela ne soit qu'une manoeuvre visant à faire traîner le procès en longueur. Nous jugeons en tout cas comme une offense à la cour que l'accusé préfère se rendre à une célébration de mariage alors qu'il est convoqué pour plaider.

Si ce verdict commence comme une oraison funèbre, c'est que nous devons envisager la peine capitale pour l'accusé. Il se moque complètement de l'autorité Poitevine. Révolte, double infraction de son bannissement, la seconde aggravée d'une domiciliation au Poitou... Le bannissement est l'une des peines les plus graves! Que pouvons-nous faire si l'accusé ne veut pas respecter cette peine? Cela par deux fois, et dans des circonstance insultantes pour le Poitou? Nous n'avons pas d'autre choix que d'accéder à la requête du procureur...

Nous déclarons l'accusé coupable d'infraction à son bannissement et le condamnons à être pendu en place publique, jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Bourreau, fais ton office.


Pour le Poitou, juge Redde, le samedi 24 mars 1455.