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| [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) | |
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Auteur | Message |
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kiriell de la rose noire Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Lun 18 Fév 2013 - 8:34 | |
| - Citation :
- Posté le: 18 Fév 2013 02:58 icie procureur en gargote à écrit
-------------------------------------------------------------------------------- La procueur se lève. Deux raisons à cela. Une crampe tout simplement, une crampe logée dans la face interne du pied droit. En cause, des chaussures neuves ! Que ne faisait elle comme l'ex Reine consort de France, Son Altesse Leyah, qui, sous ses jupes, chaussait des mules. Anecdote connue seulement de la Grand Maitre de la Garde Robe qu'elle était alors. Il fallait tirer des leçons de l'histoire, et surtout de la petite histoire. Et hop, d'un mouvement rapide, la comtesse se débarasse des chaussures. La voilà pied nus à faire des aller retour, sous couvert de mures reflexions le poing sous le menton. Sa robe balaye le sol, qui pourrait se douter !
L'autre raison est qu'être debout, confere toujours plus d'autorité et impressionne les auditeurs. Les effets de manches, les doigts accusateurs, autant de signes pour signifier: Le procureur parle ! Entendez!
Demi tour, et hop la voilà devant l'accusé, presque à la toucher.
Dame Zéphyre, il ne vous appartient pas de réclamer. Ni même de suggerer ce que pourrait être le verdict! Nous avons entendu vos arguments.
Tourne le dos , un peu a droite. Aieeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh. Un tapis? il n'y a pas un tapis dans ce tribunal? Ahhhhhh là, la trappe qui va à la cave est en bois. Et pile en plein milieu, entre le bureau du juge et le mien. Effet de manche, demi tour et voilà petits petons au chaude sur le bois. C'est quand même mieux que la pierre. Face à l'assistance, parle d'une voix ferme en regardant la dame Zephyre.
Quand je dis "vos " arguments, il s'agit de ceux de votre groupe d'accusés. A savoir, Chuck Norris, Avaliga et vous. Quand à votre personne, en répondant, vous avez aussi plaider pour votre cause. L'accusation, à savoir dame Karine, ne vous distingue pas des autres. Je cite:
Citation:
En effet , j'ai rencontré l'autre jour en taverne trois personnages peu recommandable! Il s'agit de Gwellalouen, Zephire, et Chuck Norris En effet apres avoir essayé de m'agresser en taverne, je me suis défendu et cela ne leur a pas plu
Citation: Etaient présents Gwellalouen, Zephire et Chuck norris , ils m'ont agressé je me suis defendu
Citation: Ils me menacent
Mais bonne justice se doit de ne pas faire d'amalgame. Il y a là des personnalités différentes, des attitudes et réactions différentes. Ainsi, vous, dame Zephyre, qui au moins vous présentez devant nous, montrant ainsi que vous reconnaissez ce tribunal..........
Sa main se leve en direction de l'accusée, dans un geste l'intimant au silence suite à sa remarque.
Ainsi vous, donc, vos actes sont liés aux accusations de la plaignante. Nous sommes justement là pour les préciser ou les écarter.
Citation: Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique
Ainsi dit la loi!
Les yeux de la procureur font le tour de l'assitance en silence. Elle prend sur son bureau une feuille, la parcoure du regard: Un schéma, quelques notes prises rapidement lors de l'audition.
Puis d'une voix forte.
Voici notre réquisitoire.
Quels sont les faits ? Un enfant, Chuck.norris02, aurait frappé une adulte dame Karine. Celle ci a répondu par........une bonne fessée? Les propos tenus ne permettent pas d'en savoir plus. Si ce n'est qu'il n'y a pas eu de blessures. S'en sont suivis, insultes, chantages, menaces etc...... C'est ce qui nous fut rapporté lors de la plainte.
Le témoignage de messire Mael de Bordeaux, mentionne des faits qui lui ont été rapporté. Par qui? Par dame Karine. Il s'agit donc d'un témoin indirect dont l' interêt pourrait être un témoin de moralité. Et c'est tout. Nous aurions souhaité entendre dame Karine pour affiner notre réflexion. Hélas elle est absente.
Que disent les accusés? Cet enfant, Chuck. norriso2, présenté comme un enfant de 10 ans, a disparu. Ceux qui prétendent à vouloir le ramener dans le droit chemin ne maitisent visiblement pas la situation. Nul ne nie qu'il a agressé dame Karine. Une bonne fessée ! Est ce réprehensible ? Certains usent de fouets pour mieux "éduqué".
L'agressé, comme l'agresseur, sont ils blessés. Les coups ont ils été si violents qu'un médicastre a été requis? non
Sieur Avaliga ne peut rien nous dire des insultes et menaces qui nous sont rapportées, à savoir:
Citation: Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui Il veux se servir de moi pour mentir et insiste pour que je l'accompagne dans ses horreurs
Citation: Dans laquelle il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!!
Il n'est pas là. Comme le dit si justement dame Karine dont nous tenons une version des faits . "je ne suis pas lui, je ne connais pas la teneur des courriers qu'il lui a envoyé, ni même la fréquence, et je ne suis en aucun cas responsable de SES actions". En son absence, nous n'avons donc que la version de la plaignante .
Soupire et pause pour boire un verre d'eau.
Dame Zéphyre, la seule que nous avons pu entendre, est accusé d'avoir participé à ces échanges violents. A t elle porté des coups? non. Ni dame Karine, ni..........personne n'en fait mention. A t elle menacée? il est possible que dans la colère des menaces aient été proféré mais encore une fois, aucune précision nous en convaint.
Et même? Les menaces ne sont pas des actes.
Pour les uns et les autres, ce qui s'est passé les jours suivants, les démêlés avec des représentants de la justice ou du comté, ne concernent pas les faits et n'ont pas à être pris en compte.Les seuls qui nous concernent dans ce proces, ces proces, sont ceux qui ont eu lieu ce jour là en taverne et nul autre.
Parlons maintenant de moralité. Dame Karine évoque des menaces.
Est ce avéré? non, puisque celui qui les a pretenduement proféré est absent. Elle fut traité de "Putain". En regard de cela, le sieur Avaliga a une réputation de "chemineur de grands chemins". Entre personne de même conditions, le champ de foire eu été plus sain pour regler ces échanges violents.
Est ce là ce qui devrait servir à etayer l'accusation? Diantre! Nous mettrions le tiers du Royaume en proces. Les réputations se font et se défond: Aujourd'hui putain, demain Reine de France. Aujourd'hui, brigand ou félon, demain Roi de France. Les exemples viennent de haut.
L'accusation ne peut s'appuyer sur les réputations. Certes, elles peuvent etayer des arguments.
Mais en l'occurence, nous n'avons que la parole des uns et des autres et l'absence des principaux protagonistes ne nous a pas permis d'éclairer les faits.
Nous engageons les accusés à retrouver tres vite ce gamin et à l'éduquer si c'est encore possible.
La procureur s'approcha de la table où était assis le juge, secoua ses manches comme pour chasser des esprits.
En attendant, faute de faits avérés, de blessures, en raison des absences, nous demandons:
Pour dame Zéphyre, la relax. Rien ne justifie qu'elle puisse être condamnée
Pour le jeune Chuk.norris02, assurement, une nuit au pain sec et à l'eau, lui remettrait les idées en place si on le retrouve du moins.
Pour le sieur Avaliga que la rumeur nomme aussi Gwellalouen, nous l'engageons à se calmer. Lorsque l'on prétend à montrer le droit chemin à autrui, l'on commence par soi-même. Son absence ne nous permet pas d'établir la cohérence des faits et nous avons cité precedement leur fragilité. Nous demandons donc aussi la relax.
Ce sont nos conclusions messire Juge. Les jugements vous appartiennent.
D'un geste un peu théatral, la procueur retourna vers sa chaise. Les pieds, rassurés, dégonflés, enfin calmés, allaient pouvoir se réconforter dans la chaleur d'un beau cuir de Cordoue. D'aise, la comtesse laissa échapper un soupire de soulagement. Au suivant. | |
| | | kiriell de la rose noire Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Mer 27 Fév 2013 - 23:02 | |
| procureur, vous pouvez rendre votre dernier réquisitoire, le sieur est revenu à la raison et est réapparu en ville. - Citation :
Informations sur Gwellalouen
1er recenssement le 17 Octobre 1459
Gwellalouen fête son anniversaire le 01 Janvier.
Dernièr controle de douane le 27 Février 1461
Dernière adresse connue
Pays Royaume de France
Duché du Berry
Village Bourges
Niveau 1
Points de réputation 56
Argent 483,29 écus
Gwellalouen possède un culture du blé et un culture du blé.
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| | | icie Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 14252 Localisation : Château de Bressuires Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Ven 1 Mar 2013 - 2:28 | |
| J'ai en effet eu connaissance de son retour. Du moins, il semble.
Je le fais dans la journée. | |
| | | kiriell de la rose noire Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Ven 1 Mar 2013 - 19:31 | |
| - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Réquisitoire de l'accusation
***murmure du greffier* Votre honneur, il semble que le sieur Avaliga dit Gwellalouen est disparu.
***Soupire du procureur* J�apprends la disparition du dit Avaliga, nous allons donc conclure.
Nous lirons le témoignage de dame Zéphyre prononcé en salle annexe de ce tribunal. « A vous tous membres de la Cour, je vais m'efforcer de rapporter les faits tels qu'ils se sont produits, ce dont j'ai été l'unique témoin. Car oui ... ce soir là nous n'étions que quatre protagonistes en présence : le jeune Chuck.norris02, le Sieur Avaliga que vous dénommez par bruit de couloir Gwellalouen, la dénommée au moment des faits Karine1972 et moi-même, Zéphyre. Toute autre personne qui s'avisera de signifier un témoignage ne pourra être qu'un menteur ou seulement un rapporteur de faits détournés, un flagorneur se prévalant de colporter des ragôts dont il n'aura pas été directement témoin voire partie prenante comme c'est mon cas ! De surcroit il serait en état de non assistance à personne, enfant même !, en danger ! Car toute cette affaire a pour origine un enfant. Oui, un gosse des rues comme il en traine beaucoup dans les Royaumes. Un gamin de dix ans à peine. Un de ces petits à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Un freluquet haut comme trois pommes. Parce que... tout confortablement assis que vous êtes chacun dans votre position, et même si vous avez travaillé dur pour cela, aucun d'entre vous n'a subit ce que ce pauvre marmot a vécu en quelques années de sa toute jeune vie ! Permettez donc que je vous rapporte son histoire, ce qui expliquera bien des choses tant dans son comportement avec les adultes que dans la réaction que le Sieur Avaliga et moi-même avons eu face à l'attitude de Dame Karine. Sachez donc que le jeune Chuck subît des maltraitances dès son tout jeune âge, dont le paroxysme fut atteint lors d'une altercation avec celle qui le maintenait sous sa coupe et il en finit brûlé sur la moitié du visage. Il tentait de dissimuler ses cicatrices sous une large capuche d'une vieille cape élimée ou d'un drap noué autour de sa tête lorsque je fis sa connaissance. Ou plutôt... lorsqu'il me tomba dessus à bras raccourcis, s'évertuant à vouloir dérober le maigre pécule que je transportais. En effet, le jeune garçon avait fini par s'enfuir de sa prison de souffrances et vivait de petite rapine dans les tavernes et sur les chemins, face à quelques voyageurs inconscients ou rêveurs. Quand il s'attaqua donc à ma bourse et bien... mal lui en pris, je n'eus aucune peine à le maitriser, sans toutefois sombrer dans une barbarie de bas étage comme s'est laissée aller Dame Karine. Mais je reviendrai sur le fait plus tard. Pourquoi vous détailler tout cela ? Pour que vous compreniez bien à quel point ce gamin, bien que fautif de tentatives de menus larcins, n'est en soi pas dangereux si ce n'est par la colère contre la vie qui l'habite. Il n'a pas encore la stature d'un homme et une femme comme moi, une brindille, pouvait largement le maitriser sans dommages particuliers.
Le Sieur Avaliga est un ami de longue date. Il mène sa vie comme bon lui chante du moment qu'il ne porte pas préjudice à mes activités officielles. A l'époque où nous nous sommes connus en effet j'étais fraichement élue maire de Bordeaux. Actuellement, je suis la suivante de son Excellence Albunea d'Antiope, qui.. je tiens à le préciser... n'a strictement rien à voir dans l'affaire. L'information est cependant d'importance car elle joue dans l'attitude que je manifeste au quotidien depuis mon arrivée en Poitou : ne tenant en effet pas à faire ombrage à la fonction de mon amie je me dois d'adopter un comportement le plus irréprochable soit-il.
Le Sieur Avaliga et moi-même nous sommes pris d'affection pour ce petit. Malgré toute la hargne qu'il pouvait déployer, malgré tout le passif lui faisant déverser une colère sans bornes nous envisagions de l'aider à se remettre d'aplomb dans l'existence. Le Sieur Avaliga voulait l'emmener avec lui sur les chemins et lui apprendre ... l'école de la Vie ... quand à moi je souhaitais l'emmener sur les routes et lui apprendre... les bonnes manières. Le gamin avait le choix. Nous en discutions tranquillement le soir de la survenance de l'incident en taverne tous les trois. C'est au cours de la conversation, dans le courant de la soirée, que celle que nous avions déjà rencontré et qui s'était faite connaître sous le prénom de Karine entra dans la taverne. Elle reconnut le môme avec qui elle avait semble-t-il déjà eu maille à partir un peu plus tôt, le gosse ayant gardé la fâcheuse tentation de chaparder quelques pièces pour assurer sa pitance du jour dans les poches des avinés des auberges, mais opération à laquelle il ne réussissait que peu au final. De paisible la discussion prit une tournure inattendue quand Dame Karine lança un avertissement au petit. A priori elle avait surpris un regard envieux de sa bourse provenant du gosse. Lui, n'avait à cet instant ni moufté ni bougé d'un iota en sa direction pas plus que tenté quelconque action fâcheuse. Le Sieur Avaliga et moi-même avons décidé d'en rire, prenant le parti de dédramatiser une situation qui bien que tendancieuse était loin de passer à l'acte. Mais Chuck, échauffé par les piques lancées par la .. personne.. se hérissa et répondit à ses provocations.
Votre Honneur, je ne sais si vous avez des enfants mais... rien de tel que dire à un gosse "t'es pas cap' ou 'essayes.. et tu verras bien ce qui t'arrive' pour que l'enfant fasse exactement ce pour quoi il est provoqué. Et en l'occurrence, Dame Karine l'a cherché. Et le petit a riposté. Il fallait s'y attendre.
Je ne cherche pas ici à dire que j'approuve les petits méfaits auxquels se livre l'accusé pour assurer sa survivance. Mon but d'ailleurs était de l'aider à s'en sortir. Cependant, quand une adulte, libre et censée être réfléchie, provoque délibérément un gamin de 10 ans qui a déjà souffert de mauvais traitements et d'injures et met à nu sa pire souffrance qu'il tente de dissimuler, ses cicatrices, ... que peut-on espérer comme réaction ? Alors oui... la situation s'est quelque peu envenimée............ au détriment de l'enfant ! Car voyez-vous... je ne sais pas comment vous vous aimez à vous promener quand vous allez boire un godet en taverne, mais probablement pas harnachée comme Dame Karine qui cliquetait de tous les côtés. A croire qu'elle avait enfilé une armure renforcée sous ses vêtements tellement rien ne pouvait l'atteindre et qu'elle faisait un boucan d'enfer en se déplaçant !!! A croire aussi qu'elle a l'habitude d'être agressée et donc se pare pour la circonstance éventuelle. Toujours est-il que le gosse était loin d'avoir l'avantage sur elle. Cela nous amusa un moment... après tout le gamin devait aussi comprendre qu'à toute action il y a le retour de manivelle. Et nous les avons laissé se débrouiller. Mais que dire quand nous l'avons vu le prendre à bras le corps et le retourner, le plaquer au sol violemment, le rouer de coups avec une telle force qu'on se demandait si il resterait vivant ????
En personne humaine vous ne pouvez pas rester insensible face à l'acharnement qu'elle a manifesté sur ce pauvre gosse ! Voilà pourquoi le Sieur Avaliga et moi-même sommes passés du rire face à la situation cocasse aux grincements de dents face à la bêtise qui se déroulait sous nos yeux. Je me suis précipitée sur l'enfant, Ava me hurlant qu'il se chargeait de Karine. Agrippant le petit qui était dans un état de nerf effroyable après la rossée qu'il venait de prendre je l'ai encerclé de mes bras, le bloquant alors qu'il gesticulait à m'en faire mal pour se libérer. Je n'ai eu qu'une phrase et une seule à l'adresse de Karine : "IL SUFFIT MAINTENANT ! Vous devriez avoir honte de vous acharner autant ... ce n'est qu'un enfant !" Avaliga, pour sa part, l'a attrapé par le bras et tiré en arrière pour l'éloigner du marmot qui rageait et pleurait mais que je maintenais fermement. Il l'a sommé de s'en prendre à un adulte si elle en avait le cran au lieu de passer sa basse vengeance sur un plus petit que soi. C'est là que Dame Karine gifla le Sieur Avaliga... qui lui rit au nez ... et lui rendit la pareille. Il la somma de déguerpir avant que pour de vrai il ne lui mette une vraie râclée digne de celle qu'elle venait d'infliger à ce gosse sans défense, sans armure lui et qui avait pour lui l'erreur de la jeunesse qu'elle... n'a plus.
L'avertissement donné, Dame Karine pris la fuite, sans un mot d'excuses à l'encontre de l'enfant qui paya cher ses maladresses. Elle se réfugia dans une taverne à côté où elle fit le récit à sa façon de la survenance des évènements. Ce qui déboucha sur un soi-disant témoignage d'une personne pas du tout concernée par la situation -en l'occurrence Messer Mael-de-Bordeaux dont je sais que les propos sont rajoutés aux pièces du dossier- et à la scène de dénigrement dont je fus l'objet par la maire de Thouars du moment Dame Lisenlou_rogal, qui se permit d'édicter sa propre justice sans avoir seulement les éléments complets de l'évènement pour se permettre de se faire une idée de la situation.
Ce qu'il advint ensuite des relations entre le Sieur Avaliga et Dame Karine n'est pas de mon ressort. Quoi qu'il se soit passé entre eux, cela ne rentre pas dans le cadre de ce procès. Si Dame Karine a encore eu à se plaindre de quoi que ce soit en ce cas elle n'a qu'à faire ouvrir une nouvelle procédure, avec preuves à l'appui. Vous n'êtes là que pour juger des accusations qui ont été portées fallacieusement à notre encontre par une personne qui est une habituée du Tribunal et qui, d'agresseur, tente de se faire passer pour victime. Je me permets en effet de rappeler à la Cour que Dame Karine est une procédurière patentée, qui n'a de plaisir qu'à ester en justice à la moindre petite contrariété et d'encombrer les tribunaux, faisant perdre temps et argent tant au Comté qu'aux personnes qu'elle met à mal. Je ne suis pas là pour rejuger ses précédentes affaires, cela ne me regarde pas. Simplement je remarque qu'elle a la plainte facile et le mensonge aisé à fabriquer de faux témoignages, car je le répète... nous n'étions que quatre personnes en présence. D'ailleurs je me fais fort d'interroger le fameux "témoin" ayant quelques détails en tête que seul quelqu'un de présent saurait se souvenir. S'il daigne se présenter et répondre avec franchise et honnêteté il va sans dire... Mais dans le cas qui nous occupe tous, et en vertu des éléments que je viens d'amplement vous détailler, je requiers dans mon affaire la relaxe pure et simple. L'accusatrice n'a contre ma personne aucun grief relevant réellement du trouble à l'ordre public en dehors du fait que j'ai empêché un gamin se faire massacrer par elle. Pas un mot ni un geste plus haut que l'autre ne fut porté à son encontre. Elle ne peut justifier ni d'insultes ou d'injures puisqu'il n'y en a pas eu de proféré, ni même d'incitation à la violence tant vers le prévenu Chuck que l'accusé Avaliga pour les pousser à se retourner contre elle. Ma seule intervention fut dans le but unique de calmer la situation et d'éviter qu'un drame ne se produise sous nos yeux hébétés.
Pour ce qui est du Sieur Avaliga, son seul tort fut de prendre la défense d'un être qui n'en n'avait pas. Et de se mesurer à armes égales, répondant après coup à la violence que l'accusatrice Dame Karine1972 a manifesté de prime abord. Ce n'est que de la légitime défense donc et je requiers dans ce cas-ci également la relaxe. Certes il eut mieux valu qu'il vous le réclame lui-même. Son désir excessif qu'une justice juste soit rendue l'a poussé quelque peu dans des débordements que je prie la Cour de bien vouloir pardonner. Que l'on s'en prenne à lui pour ses fautes et ses actions, il l'assume entièrement. Mais qu'on s'en prenne à un faible, un enfant qui n'a pas reçu de direction ni d'apprentissage autre que la violence et qui ne sait donc pas encore faire clairement la part des choses... ça il ne l'admet pas.
Pour ce qui est donc du jeune Chuck, bien que lui reconnaissant quelques travers qui n'ont pas eu de répercussions fâcheuses car soit il ne parvient pas à ses fins, soit les gens qu'il tente de dépouiller sont suffisamment rusés pour savoir se défendre sans avoir besoin de le rouer de coups, je plaide aussi pour lui la relaxe. Car les faits jugés sont ceux passés en l'espace de quelques minutes dans cette taverne, où ce petit qui discutait tranquillement avec nous s'est retrouvé pris à partie par cette... personne qui n'avait de cesse que de trouver un sujet à discorde. A cet instant, lui ne l'a provoqué en rien et n'a fait que répondre à ses piques incessantes.
Je m'en remets à présent à vous et à un jugement équitable. Certes, vous ne nous connaissez pas. Certes, vous ne pouvez pas savoir que je fus maire par quatre reprises de la capitale guyennoise, et que je suis en Poitou pour prendre quelque repos de mon dur labeur tout en épaulant mon Amie dans sa fonction d'Ambassadrice et non chercher les ennuis et troubler la paix des villes poitevine par des accusations de faits qui sont loin de me ressembler. Certes, le Sieur Avaliga se reconnait la profession de "chemineur de grands chemins" ce qui n'en fait pas pour autant un serviteur du Sans Nom, responsable de tous les maux du monde. Il possède son sens de l'honneur lui aussi. Certes, le jeune Chuck a commis quelques impairs, erreurs de jeunesse dûes à son vécu passé et dont il commençait tout juste à prendre conscience. Mais jusque là, le Poitou n'avait pas eu à se plaindre d'aucun d'entre nous. Pas de casier judiciaire, pas d'éclats... et il n'en n'est pas survenu depuis.
De plus, si au vu de ces faits la Justice comprend dans quel bourbier nous a tous jeté Dame Karine1972 j'espère qu'elle réclamera des excuses publiques de la part de la "plaignante" pour avoir eu une attitude des plus méprisables envers ce pauvre garçon qui n'avait pas besoin de ça en plus dans sa vie, pour avoir voulu jeter l'ostracisme sur un homme qui certes revendique son statut de brigand mais qui à cet instant ne lui avait causé aucun dommage, pour avoir terni ma réputation chèrement acquise par des mois de dur travail au sein du duché de Guyenne et m'être faite insultée par la mairesse en place de Thouars et banni de sa taverne à cause de ses cancanages éhontés, et pour avoir pris la Cour de justice poitevine pour sa cour de récréation personnelle !!! Qu'elle réfléchisse la prochaine fois avant de s'en prendre à un enfant ou au premier voyageur qui passe...
Quand à l'enfant... et bien l'enfant a pris peur et se cache à nouveau, blessé par la perfidie et la bassesse de telles accusations. Je suis la première affectée par cette absence car je me serai fait un devoir de le garder près de moi et de veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Merci de votre attention. Je suis à votre disposition pour toute question ou remarque. Votre Honneur.... « Et celui du sieur Mael de Bordeaux nous a fait parvenir alors qu�il était absent du Poitou.
« Dame procureur
lors de mon arrivée a Thouras j'ai rencontré en taverne Messire Gwellalougen personnage fort malpoli et fort grossier, je me suis donc permis de me renseigné un peu sur ce messire ainsi que sur le gamin qui a été frappé par Damoiselle Karine or ce gamin nommer Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne. Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions ayant appris que Messire Gwellalougen tentais de faire chanter et ne cessais d'harceler Damoiselle Karine j'ai discuté avec Messire petitfrèrekoala patron d'une taverne en lui expliquant ce qui s'était passé et il m'as confirmé que il y avait déjà eu des problèmes avec Chuck.norris02 et messire Gwellalougen et afinde protégé Damoiselle Karine il a été decidé de les bannirs de cette taverne d'ailleurs ils étaient banni de toute les tavernes de la ville
je puis vous affirmer sur mon honneur que Damoiselle Karine est une victime
je vous prie de recevoir Dame procureur mes salutations distinguées
Mael_de_bordeaux »
Quels sont les faits ? Un enfant, Chuck.norris02, aurait frappé une adulte dame Karine. Celle ci a répondu par........une bonne fessée? Les propos tenus ne permettent pas d'en savoir plus. Si ce n'est qu'il n'y a pas eu de blessures. S'en sont suivis, insultes, chantages, menaces etc...... C'est ce qui nous fut rapporté lors de la plainte.
Le témoignage de messire Mael de Bordeaux, mentionne des faits qui lui ont été rapporté. Par qui? Par dame Karine. Il s'agit donc d'un témoin indirect dont l' interêt pourrait être un témoin de moralité. Et c'est tout. Nous aurions souhaité entendre dame Karine pour affiner notre réflexion. Hélas elle est absente.
Que disent les accusés? Cet enfant, Chuck. norriso2, présenté comme un enfant de 10 ans, a disparu. Ceux qui prétendent à vouloir le ramener dans le droit chemin ne maitrisent visiblement pas la situation. Nul ne nie qu'il a agressé dame Karine. Une bonne fessée ! Est ce répréhensible ? Certains usent de fouets pour mieux "éduqué".
L'agressé, comme l'agresseur, sont ils blessés. Les coups ont ils été si violents qu'un médicastre a été requis? non
Sieur Avaliga ne peut rien nous dire des insultes et menaces qui nous sont rapportées, à savoir:
« Depuis il me harcele (Gwellalouen) me menaçant de me frapper si je ne veux pas le suivre dans ses immondes parcours afin de temoigner en sa faveur au cas ou ça tournerais mal pour lui Il veux se servir de moi pour mentir et insiste pour que je l'accompagne dans ses horreurs «
« Dans laquelle il m'accuse d'etre une "putain" alors qu'il n'en est rien !!!!! «
Il n'est pas venu en cette cour et désormais seul le Tres Haut peut être, pourra le juger. Pour les uns et les autres, ce qui s'est passé les jours suivants, les démêlés avec des représentants de la justice ou du comté, ne concernent pas les faits et n'ont pas à être pris en compte. Les seuls qui nous concernent dans ce procès, ces procès, sont ceux qui ont eu lieu ce jour là en taverne et nul autre.
Parlons maintenant de moralité. Des menaces ont, semble t il, été proférées. Dame Karine fut traitée de "Putain". Mais elle n�est pas venu ici même. En regard de cela, le sieur Avaliga a une réputation de "chemineur de grands chemins". Entre personne de même conditions, le champ de foire eu été plus sain pour régler ces échanges violents.
Est ce là ce qui devrait servir à étayer l'accusation? Diantre! Nous mettrions le tiers du Royaume en procès. Les réputations se font et se défont: Aujourd'hui putain, demain Reine de France. Aujourd'hui, brigand ou félon, demain Roi de France. Les exemples viennent de haut.
L'accusation ne peut s'appuyer sur les réputations. Certes, elles peuvent étayer des arguments. Mais en l'occurrence, nous n'avons que la parole des uns et des autres et l'absence des principaux protagonistes ne nous a pas permis d'éclairer les faits. Nous engageons les accusés à retrouver très vite ce gamin et à l'éduquer si c'est encore possible.
*La procureur s'approcha de la table où était assis le juge, secoua ses manches comme pour chasser des esprits. *
En attendant, faute de faits avérés, en raison des absences, nous demandons pour le sieur Avaliga que la rumeur nomme aussi Gwellalouen, nous l'engageons à se calmer. Lorsque l'on prétend à montrer le droit chemin à autrui, l'on commence par soi-même. Son absence ne nous permet pas d'établir la cohérence des faits et nous avons cité precedement leur fragilité. Nous demandons donc la relax.
Ce sont nos conclusions messire Juge. Les jugements vous appartiennent | |
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Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Dim 3 Mar 2013 - 7:38 | |
| - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
[HRP : Pour des raisons de lisibilité, la défense de mon personnage est postée en doublon sur le forum, en gargotte, sur le post du procès. Il vous est grandement conseillé de lire cette version en tout points identique mais beaucoup plus lisible de part le format du forum. Voici le lien, accessible seulement si vous avez déjà une page du forum ouverte : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=84664277#84664277]
L'homme entre dans la salle. Pas pesant. Traits tirés. Il a le teint gris d'un homme qui a frôlé la mort de peu, les yeux brillants d'un homme qui a fait mentir la faucheuse.
Il se rend devant le Juge. S'incline, et largement, devant la Procureur. Fait de même devant le gratte-papier qui note le procès. Salue les participants divers et variés, les passants, et les chalands endormis d'un rire chamarré. Il se retourne vers le Juge, et s'agenouille jusqu'à toucher le sol, lâche un sourire sardonique, démesuré.
" Puisse Aristote veiller sur le verdict. Que Justice soit faite, maestro. J'ai foy en vostre Jugement, reflet du Jugement de vostre duchesse, il l'engage dans son verdict.
Il se redresse, tintement du fourreau tapant sur les plaques de cuir de son armure.
" En préambule à ce procès, et suivant les conseils de maistre Cyphus, je me permet de rappeler à l'ensemble de la Cour que si un conflit a put m'opposer à eux, je les invite cordialement à engager un procès à mon encontre. Ici n'est pas un lieu de querelles. C'est un lieu de justice. Je m'adresse particulièrement à senher Kiriell. Des mots nous ont opposé, nous opposent toujours. Il est toujours temps d'engager une procédure à mon égard, mais ne soldons pas ici nos différends. "
" - Nous sommes icelieu seulement pour faire la lumière sur une affaire m'opposant, moi Avaliga, dict Gwellalouen par quelques habitants facétieux, à Dona Karine dict Eliora.
- Je suis donc accusé de Trouble à l'Ordre Public. Cette accusation - vaste - cible ici plus précisément les actes d'aggression et de menace à l'égard d'autrui, m'semble.
- Rappelons tout d'abord, en second préambule à ma défense, un élément de la Charte du Juge, établissant qu'un verdict se doit d'être rendu sur la base de preuves. Preuves dont la valeur va décroissante selon leur provenance. Voici les recommandations de la Cour d'Appel à ce sujet :
1 Acte juridique écrit 2 Aveu 3 Témoignage direct 4 Témoignage indirect 5 Autres documents "
L'homme tousse. Cligne des yeux, attrape un premier parchemin griffonné.
" - Quelles sont les preuves qui tendraient à prouver ma culpabilité ?
- Tout d'abord un témoignage de Dona Karine. Je le traiterais plus en avant.
- Deuxièmement, un témoignage de senher Mael. Concernant ce témoignage, j'engage la Maréchaussée à faire jurer sur l'honneur et sur Aristote à cet homme que son témoignage est véridique, et ce avant que le verdict ne soit rendu. Car il n'a, et n'a jamais été sur les lieux où les faits se sont produits. D'ailleurs, il le dit lui même :
j'ai croisé une jeune femme damoiselle Karine1972 qui m'as raconter sa rencontre avec un triste sire qui lui a fait du chantage en taverne j'ai croisé moi même se messire et c'est vraiment un personnage ignoble
- L'homme me trouve ignoble. Soit, et grand bien lui fasse, je le trouve pour ma part puant. Et dona Karine lui a raconté une rencontre. Notez bien. Une rencontre, pas une altercation. Il n'utilise que le mot rencontre. Qui plus est, il n'était pas présent, on lui a seulement relaté une histoire. Soit. Si je témoignais au procès de chaque personne me racontant une histoire où elle se dit victime, je passerais ma vie au tribunal. Ce témoignage, Vostre Honneur, ne sert donc à rien. Il ne vaut rien, n'éclaire rien, sinon que senher Mael est particulièrement déplaisant, qu'il ne sait écrire en bon françois ou même en catalan. Et ma foy, c'est bien fendard. Par ailleurs, je tiens à dire à la Cour que je les ait vu, avant d'être expulsé de la taverne par la Mairesse, se livrer à des actes pour le moins foutrement tactiles. Il a donc témoigné, usé de cette femme, avant de s'en aller et de la laisser.
- Je l'ai vu, aussi clairement que je vous voie. Ce témoignage est-il, dès lors recevable ? Excellente question. Vostre Honneur, rusée comme elle est, me fera remarquer que seul mon témoignage fait état de ce rapport charnel. Je vous le concède. Mais concédez-moi alors que seul le témoignage de Dona Karine m'amène icelieu. "
L'homme lâche un rire amusé, sourire étincelant sous les bougies des chandeliers.
" - La troisième preuve est une lettre, écrite de ma main. Cette lettre, je ne la conteste pas. Je l'ai écrite, et envoyée, en étant conscient, dans un état de sobriété qu'est relativ'ment rare. Toutefois, attardons-nous sur cette lettre.
Nous trancherons donc ce différent devant le tribunal, où vous répondrez de coups et blessures sur un enfant, certifié par deux témoins là où seule votre parole vous défendra.
Pour le reste, je m'en occuperais après.
- Que peut-on lire ? Que j'informe Dona Karine de ma volonté de porter plainte suite à son comportement. Et que si la Justice n'aboutit pas, car il est des erreurs judiciaires, mon Honneur m'obligera à faire justice moi-même. Cette lettre fait suite à une demande de ma part de compensation financière et d'excuses publiques de la part de Dona Karine. Demande qu'elle m'a jetée à la gueule en me disant d'aller me faire voir. Je l'ai donc informé que j'allais régler ça devant les tribunaux. - Y a -t'il dans cette foutue lettre quelque chose de répréhensible ? J'dirais même qu'elle prouve ma bonne foy. "
Nouvelle respiration. L'homme, toujours debout, toise l'assemblée, les défie de trouver réponse. Saisit une nouvelle feuille. Encore.
" - Mais vostre Honneur, voyez qu'une deuxième lettre semblerait prouver ma culpabilité. Nom de diou ! Voici la copie de la lettre en question, faite par moi-même en ma chambre d'auberge :
En parallèle au procès que vous avez lancé contre moi, Et en parallèle au procès qui va être lancé contre vous, Eut égard à la conviction de facade que vous affichez, Et eut égard au fait qu'Aristote veille même sur la putain que vus êtes, s'il l'estime innocente, mais qu'il n'en sera rien, car les catins qui trahissent leur parle l'horripilent au plus haut point, Je vous propose de trancher en lice une partie du différent, afin que je puisse, devant la population de Thouars, exposer à la vue de tous la traînée que vous êtes. Vous laissant convenir d'une date à votre convenance, afin de vous démontrer que se battre vraiment avec un homme est plus difficile que d'éclater un gamin et de gifler l'homme qui s'interpose, Je vous crache à la gueule, bien cordialement.
- Hum. Que voyons-nous ? Tout d'abord, une proposition : trancher en lice. C'est à dire s'en remettre à la volonté de dieu. Et vostre Honneur, comme je ne suis pas si mauvais qu'on le dit, la discipline était à sa guise ! Je me sais plus fort qu'elle. Elle n'avait qu'à accepter un duel d'éloquence. Je lui ait proposé de s'en remettre à Aristote, qui par son bon plaisir désigne vainqueur et perdant.
- Je vous accorde que je l'ai traité de putain. Mais, car il y a un foutu mais, ce n'est pas ce qui m'est reproché icelieu. Tenez, je la traite à nouveau de putain. Une femme qui couche avec un homme - Mael - pour lui arracher un faux témoignagne me semble effectivement être une putain, bien que traînée soit probablement plus adapté, j'trouve. Que la Cour en soit témoin : j'invite Dona Karine a porter plainte contre moi si elle estime que putain est un métier déshonorant et si elle se sent vexée. On ne saurait me juger sur un terme utilisé, alors que ce sont pour des coups et blessures que je suis en procès.
- Qui plus est, ce courrier était privé. Ce n'est donc pas de la diffamation, au contraire de mes propos précédents. Qui plus est à nouveau, elle m'a traité d'individu ignoble Dois-je donc moy aussi demander sa condamnation pour ses propos ? "
Avaliga toussote, moue amusée.
" - D'ailleurs, rien dans cette lettre ne prouve ma culpabilité. C'la prouve que j'suis culotté, et désobligeant. Rien de bien grave, en ce bas monde où le Dauphin du Roy est un Réformé de Montauban.
- Bon, on avance, on avance, mais il reste encore un tas d'paperasse inutile à évacuer avant d'arriver au coeur de l'affaire. Je m'excuse d'avance pour la longueur de mon audience. Comprenez que face au fatras de menteries, il faille une belle pluie de mots pour nettoyer toutes ces immondices.
- Donc, reste la deuxième lettre de senher Mael. Je vous laisse la relire, vostre Honneur.
[HRP : témoignage visible en gargotte ou au bureau du Juge, trop long pour figurer ici]
- Bien, que constatez vous donc, Senher Kiriell ? Il estime que je suis malpoli et grossier. Rebelote. Et grand bien lui fasse. Il explique ensuite s'être renseigné sur ma personne. Par quels biais ? Quels moyens ? Le Malin, peut-être ? Nous n'en saurons plus, argument d'autorité justifiant toutes les stupidités qui suivront.
- Bon. De son témoignage, on retire que... je n'ai pas frappé Dona Karine, que seul Chuck Norris l'a fait. Voici le passage en question :
" Chuck.norris02 ne s'en ai pas uniquement pris a damoiselle Karine mais également a madame le maire de Thouars ainsi qu'as deux autre gens présente en taverne. Or suite a l'agression de Chuck.norris02 damoiselle Karine n'a fait que de se défendre donc il n'y a pas coup et blessure mais juste de la légitime défense, Messire Gwellalougen ayant assisté a la scène s'est mis a faire chanté damoiselle Karine afin qu'elle le suivent sur les routes et fasse des parjures au tribunal quand ce dernier le lui demanderai suite assurement a de mauvaise actions "
- Il explique - SUR SON HONNEUR - que je n'aurai fait qu'assister à la scène ! Diantre ! Vostre témoin qui... m'innocente ! Ne m'accusant que de chantage - quel chantage ? - et de parjures. Quels parjures ? Je m'y perd. Ce témoignage n'est qu'incohérences et menteries. Pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais caché avoir donné une baffe à Dona Karine. Senher Chuck a donc juré sur l'honneur.. quelque chose de faux !
- Ce témoin est donc un parjure, Senher le Juge. "
Grand sourire du bonhomme.
" - Je vous passe la suite, les délire sur senher PetitfrèreKoala et sur mon soit-disant banissement de l'intégralité des tavernes. J'invite le Comté du Poitou à me rejoindre en taverne, avec vous senher le Juge, pour voir que tout ceci n'est qu'une invention d'un homme qui, pour tirer son coup avec une femme, est près à cracher sur son honneur. Sur son honneur bon sang ! J'ai fait beaucoup de choses pour des femmes, j'ai brigandé, pillé et tué, mais mon honneur lui, est intact, je n'ai jamais parjuré.
- Ce faisant, on en vient à l'un des noeuds du problème. Ma réputation. Je suis, Vostre Honneur, un truand, un brigand, un mercenaire, et même, un ponantais, dans le temps où cette appellation avait un sens. Je le clame au monde, aux gens, et je n'ai aucun reproche à faire à ceux qui, appliquant la Loy, me condamnent pour ces actes. Quand je brigande, que la Justice se mette en branle, c'est tout naturel.
- Mais par contre !
Il lève un doigt sacerdotale.
- Je refuse qu'on m'accuse au seul prétexte que je suis un mauvaise gens. J'ai commis des crimes, je les ait payés. Mais ici, je suis innocent. La seule foutue chose tendant à m'accuser est le témoignage d'une femme qui séduit pour se procurer de faux témoignage.
- Vostre Honneur, je n'ai jamais, au grand jamais, dit que le petit Chuck ne méritait pas une branlée. Il méritait une baffe, ne lui en déplaise. Une fessée. Il méritait d'être recadré, fut-ce par cette femme. Mais il ne méritait pas d'être démoli méthodiquement à coups de poings et de pieds. - Oui, je me suis interposé. Dona Karine, cherchant à m'écarté, m'a donné une baffe. Je lui ait répondu d'une autre baffe. Elle a répondue de même, jusqu'à se lasser de mon insensibilité. Je suis un homme dure, senher. Mais j'ne souffrirais pas, j'n'ai jamais souffert qu'on démolisse un gosse. Cette femme a menti à la Cour, et a déjà fait condamné à CINQUANTE écus dona Zephyre qui n'avait RIEN fait. Rien du tout senher Juge.
- Vous avez condamné une innocente, alors même que personne n'avait portée plainte contre elle. Alors même que Dona Karine ne lui a jamais rien reproché. Vous avez, Vostre Honneur, condamné Zephyre pour un fait qui n'existe pas dans votre Coutume. Pour une non-assistance à personne ... en danger ?
- D'ailleurs ! "
Il brandit un document, copie de la lettre de Karine où elle détaille sa plainte [consultable au bureau du Juge] :
" - Voyons éxactement le motif détaillant le dépôt de plainte à mon encontre :
Etaient présents Gwellalouen, Zephire et Chuck norris , ils m'ont agressé je me suis defendu en donnant une bonne correction a mon agresseur, cela ne leur ayant pas plu il me font chanter .
- On voit ici que si plusieurs personnes semblent l'avoir agressé au début de la lettre, elle explique n'avoir chatié que SON agresseur. Un seul, senher. Et non, au minimum deux, à savoir moi et Chuck. Effectivement, Chuck Norris a tenté de lui piquer sa bourse. Elle s'est défendue, mais ensuite elle l'a démolie à coups de pieds.
Vostre Honneur. En protégeant un gamin en larmes sous les coups d'une femme en armure, dona Zephyre a aidé la personne en danger. En répondant à la baffe donné par Dona Karine à ma personne par une baffe, j'me suis défendu, de manière proportionnée. Défendu, senher Juge. Voilà le fond de l'histoire.
- La seule preuve présentée par la plaignante est sa parole. Parole qui ne vaut rien, elle est plaignante. Et le parjure d'un homme auquel elle a vendu son corps et qui, il l'avoue lui-même, n'était pas présent pendant les faits.
- Les preuves de la Défense sont trois témoignages, le corps du gamin, maculé de bleu - que vostre Prévôté n'a pas pris la peine de constater -, et une lettre de ma part où j'explique que, suite à ces coups et son refus de s'excuser publiquement et de nous dédommager, je vais porter plainte contre elle.
- En votre âme, senher Juge, faites Justice. Vous engagez vostre Duchesse, son Honneur, et le vostre. Rappelez-vous juste ceci : Vostre Procureur a demandé la relaxe. En l'état des preuves qui lui ont été fournies, elle a demandé la relaxe. Une femme, Comtesse, candidate malheureuse au trône françois a demandé la relaxe.
- Vous ne l'avez pas écouté, c'est vostre choix. Il est toujours temps de reconnaître ses erreurs. Elle a, à nouveau demandé la relaxe, moyennant que j'me calme, et que j'm'excuse. Je vous présent mes excuses pour mes débordements Je vous ait accusé de collusions avec dona Karine, excusez-moi en. Seul le témoin était vendu. J'vous ait craché mes mots en pleine gueule ? Portez plainte, mais ne me désignez pas coupable en ce procès, alors que je suis innocent.
- Voilà. Je vous laisse délibérer. Merci de m'avoir écouté, merci au travail du Procureur, et à celui du Prévôt.
- Dormirez-vous bien, cette nuit senher Juge ? La conscience tranquille ? Je l'espère, pour vous, pour moi, pour la Justice. "
Et de rester devant l'homme, impassible, coin de sourire figé sur le visage. Roc, ne bougera pas jusqu'au verdict. | |
| | | kiriell de la rose noire Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Lun 4 Mar 2013 - 11:00 | |
| Procès ayant opposé Gwellalouen au Comté du Poitou
Gwellalouen était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public. - Citation :
- *le juge vit arriver le sieur avaliga dict gwellalouen en son tribunal, ce qui lui permettra alors de clore cette affaire. Il écouta attentivement la plaidoirie de la défense puis enonça son verdict*
Nous kiriell de la rose noire, seigneur de l'aiguillon sur mer, juge du poitou au nom de sa grandeur lafa_, comtesse du poitou, ce quatre mars de l'an 1461, allons rendre verdic pour l'affaire de trouble à l'ordre publique dont le sieur avaliga dict gwellalouen est accusé. je vous ai entendu messires et vous remercie de vous être présenté en ce tribunal car j'avoue que je commençais sérieusement à m'inquiéter à votre sujet. Certes, vous êtes accusé de trouble à l'ordre publique, mais en aucun cas je ne souhaiterais votre disparition ni celle de ce jeune garçon qui malheureusement lui, n'est pas réapparu à ce jour. J'aurais espéré vu votre absence à tous les deux que vous le rameniez à la ville avec vous, mais il ne semble pas que vous l'ayez retrouvé. Cela dit, c'est de vous qu'il s'agit aujourd'hui ! qu'avons nous donc comme plainte, car visiblement, vous avez occulté une partie de cette plainte reçue et qui est le but de votre présence ici. Nous avons une dame, dame eliora, connue au moment des faits sous le nom de karine1972, qui se plaind d'avoir été agressé par un jeune garçon. Cela dit, elle dit aussi s'être défendue de cette agression et donc ne porte pas plainte en fait contre lui, mais bien contre les autres personnes présentes ce jour là, c'est à dire dame zephyre et vous même ! en parlant de personnes présentes, depuis le départ, nous savons que seuls vous, le jeune garçon et les dames zephyre et eliora étaient présentes. Il n'a jamais été dit le contraire, jamais été supposé le contraire, jamais été remis cela en question ! quant est il donc de cette affaire : une altercation en taverne et des courriers de votre part menaçant et insultant la dame. que pouvons nous donc avoir pour traiter cette affaire les courriers, nous les avons ! des temoignages de chacune des parties en présence, nous les avons ! des témoignages de bonne foi, nous les avons ! à présent, si malgré toutes ses preuves, vous estimez que nous ne pouvons rendre verdict ! *se tourne vers le procureur et regarde à nouveau l'accusé* Toutes les affaires de taverne, et plus généralement, toutes les affaires ne concernant pas des actes d'esclavagisme, d'escroquerie, de trahison, bref, les actes courant ne doivent plus être traités et donc toutes les affaires de trouble à l'ordre publique en fait ! cela dit, cette affaire a bien été instruite par la procure et le procès arrive enfin à son terme. concernant donc les courriers et temoignages des personnes présentes, forcemment, vue la tournure, nous ne pouvions esperer qu'il ne fussent pas contradictoire et nous servent juste, de part leur teneur, qu'a veiller qu'il n'y ai pas de déclaration diametrallement opposées laissant à penser que les uns ou les autres aient omis de nous préciser volontairement ou non des choses le reste n'étant qu'interpretation privée et c'est logique. nous avons ensuite des temoignages de bonnes foi. Tous ces temoignages coroborent les affirmations de dame eliora, dict karine1972 et vont donc en sa faveur. de votre coté, vous vous en prenez à présent à des Thouarsais que vous jugez "falcieux" vous vous en prenez au sieur mael de bordeaux en disant qu'il n'était pas la au moment des faits, chose que nous savons depuis le début de l'affaire et qui n'a jamais été remis en question vous l'accusé à présent de parjure, d'avoir eu des actes "charnel" bref, une fois encore, vous inventez des preuves que vous n'avez pas, vous n'avez pour etayer cela aucune déclaration de qui que ce soit, vous n'avez jamais évoqué ce cas jusque là, ni votre complice dame zephyre et donc ne me laissez aucun choix face au renouvellement de vos insultes par contre, ici même envers la plaignante et vos mensonges que celui de penser que vous avez tord et êtes coupable ! vous vous permettez ensuite de parler de la charte de juge, que je vous invite à lire puisqu'elle est disponible en tous lieux publiques afin de vous rendre compte, qu'il s'agit encore et toujours de mensonges de votre part ou pure interpretation ! bref, nous juge en cette cours, que pouvons nous donc conclure de cette affaire.
D'un coté nous avons une plaignante, bien vue des habitants de Thouars, des propriétaires de taverne, des taverniers, des gens de passage. d'un autre, un sieur, mal vu des habitants de Thouars qui l'on croisé, des propriétaires de taverne et taverniers qui l'ont croisé et aucun temoignage de bonne foi ni même du jeune garçon malheureusement, dame zephyre elle même semblant vous en vouloir considérablement à ce jour mais de toute façon, son témoignage ne peut être pris en compte puisque juge et partie dans cette affaire.
ayant choisi la voie du brigandage, du larçin, de la provocation des instances juridiques, des hauts fonctionnaires, des habitants et voyageurs du Poitou, l'injure de ceux qui vous sont opposés, le mensonge et le parjure, la fuite parfois... bref, vous êtes aujourd'hui étonné de vous retrouver en ce tribunal face à un juge qui malgré le fait qu'il cherche désespéremment un acte, un fait qui pourrait ettayer votre défense n'en trouve aucun.
dans ces conditions, que voudirez vous que je rende comme verdict que celui de la culpabilité face aux nombreuses preuves contre vous et sachant qu'aucune ne vous aide par contre !
en ces conditions, en tant que juge du poitou, je déclare donc l'accusé coupable de trouble à l'ordre publique. du fait qu'il semble revenu à la raison en s'étant présenté en se tribunal et ayant enfin respecté la justice, je ne rajouterais pas de peine de prison ferme à son encontre. je rendrais donc le même verdict que dame zephyre assortit d'une peine de bannissement de quinze jours. Pour lui laisser le temps de rassembler ses affaires, rejoindre une frontière, si l'accusé le sieur avaliga, dict gwellalouen à bien quitté le Poitou le dimanche 10 mars 1461 prochain, aucune poursuite ne sera entamée. Par contre, s'il revenait en poitou avant le delai de quinze jours suivant son départ du comté, il pourra alors être poursuivit à nouveau pour trouble à l'ordre publique.
en conséquence et résumé, le comndamnons donc à 50 écus d'amende, 3 jours de prison avec surcis, un bannissement de 15 jours à compter du 10 mars 1461.
je rappel enfin que ce jugement pourra être présenté à la cours d'appel du royaume de France si contesté.
*le juge frappe du martel le coin renforcé du bureau*
affaire suivante
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus. | |
| | | kiriell de la rose noire Poitevin Pure Souche
Nombre de messages : 5518 Age : 56 Localisation : La rochelle (Tlse) Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) Lun 4 Mar 2013 - 11:07 | |
| - Citation :
- Caracole. Souffleur d'escarmouches, jongleurs de mots, voltigeur de chemins et de bourses. Truand de bon aloi.
Il y a 5 jours
Informations sur Gwellalouen
Créé(e) le 17 Octobre 2011
Gwellalouen fête son anniversaire le 01 Janvier.
Dernière connexion le 04 Mars 2013
Dernière adresse connue
Pays Royaume de France
Comté/Duché Duché du Berry
Village Bourges
Niveau 1
Points de réputation 56
Argent 482,15 écus
Gwellalouen possède un culture du blé et un culture du blé.
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| Sujet: Re: [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) | |
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| | | | [TAOP]Gwellalouen(Chuck.norris02, Zephyre) (coupable) | |
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