[coupable]05/12/1454-Sulfat

- Lieu: Niort
- Date: 29/11/1454
- Suspect: Sulfat
- Infraction: brigandage
- Victimes: Hydromel
- Agent chargé d'enquête: Chrys80

La victime Hydromel, à remis une missive au procureur lui demandant l'aide de la justice du Poitou à l'encontre du sieur Sulfat:

Citation :

Monsieur le procureur,

Née à rieux il y a quelques temps, j'ai choisi de voyager sur les routes de France dès que j'en ai eu les moyens. Je voulais connaitre un peu les autres comtés.
Je connais les risques d'un tel voyages avec les brigands de grands chemins... Mais je n'ai pas compris comment un ex-Sergent de police pouvait racketer les gens...
Quoi qu'il en soit je souhaite porter plainte contre Sulfat qui m'a dérobé mes 37 écus remettant en cause ma survie.
Veuillez croire, Monsieur, en mes sentiments les meilleurs.

Le Sieur Japy, prévôt des maréchaux du Poitou, ma chargé de menner l' enquête.

Le 02 décembre 1454, le garde Moinardgroledart de la police de Niort remarque, lors de sa ronde aux portes de l'entrée du village, un personne répondant en tout point au signalement du contrevenant. Celui-ci le consigne dans le registre des arrivées de Niort:


Ausitôt aprés que le garde Moinardgroledart m'ai fait son compte rendu, j'interpelle le Sieur Sulfat par courrier. Je joints au dossier une copie de mon courrier:

Citation :

Date : 02/12
Destinataire :Sulfat
Titre : Affaire de brigandage du 29/11
________________
Bonjour,
Vous êtes actuellement sous coup d'une accusation de brigandage à l'encontre du dénommé Hydromel.
Vous allez être entendu par la justice Poitevine.
Dans l'immédiat, vous avez l'ordre de ne pas quitter la ville de Niort jusqu'a nouvel ordre.
Tout manquement à cette injonction vous m'ennerra directement en prison.
Lieutenant Chrys80, police de Niort.

J'enregistre alors, aprés courrier, la déposition de la victime Hydromel:

Citation :

Titre : Re: Affaire de brigandage du 29/11
Expéditeur : Hydromel
Date d'envoi : 2006-12-04 09:11:44
__________
Bonjour Lieutenant,

Je vous remercie d'avoir réagit aussi vite suite à mes courriers, et suis rassurée d'apprendre d'un brigand de moins est dans les rues...
Je me présente donc:
Hydromel, née à Rieux.
Il y a peu j'ai rencontré le conseiller du comte de Rieux car j'avais la fortune necessaire pour devenir propriétaire, mais j'ai choisi de m'acquiter de mes droits au vagabondage pour découvrir les contrées de notre si beau royaume. J'étais passée par Nantes, et je me dirigeais sur Niort (20 lieues avant Niort)quand un homme nommé Sulfat (j'ai entendu son nom prononcé par des badots après l'aggression) m'a rackétée des 37.50 écus que je possédais. C'était tout ce qui me restait pour survivre en attendant de trouver un travail à Niort. Cette aggression m'a affaiblie, j'ai cru mourrir de faim, Monsieur.

Pour appuyer ma déclaration, voici la preuve que des témoins ont bien assistè à la scène:

Après avoir constaté toujours la présence du sieur Sufat dans le village de Niort:


Le 05/12/1454, je procède à l'arrestation du Sieur Sulfat et porte à votre connaissance, monsieur le procureur, ce dossier.

Respectueusement

Suite du dossier du sieur Sulfat qui est à Saintes ce jour même:


Egalement un dossier provenant de Bretagne:

Citation :

Messire Lockarius, bonjour.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser d'ainsi vous déranger.
Je vous écris en tant que Grain de Sel, c'est-à-dire Vice-Chambellan Bretonne.
Je m'adresse à vous car je ne connais point le nom de vostre Procureur.
En effet, le triste sire dénommé Sulfat a dérobé des biens au Sieur Gluk sur les routes bretonnes entre Niort et Nantes. Selon nos derniers renseignements, il se trouverait en vos terres à Saintes.
Je viens à vous pour vous demander de le poursuivre en justice.

Je vous transmets le dossier tel qu'il m'a été fourni par nostre Procureur :
Citation:
Malfrat : Sulfat
Victime : Gluk
Lieu: entre Niort et Nantes (mais en Bretagne)
Preuve: https://2img.net/r/ihimizer/img242/8355/plaintebl2.png
Montant: 4 miches de pains ; 2 sacs de maïs ; et une trentaine d'écus.

Je vous remercie de l'attention que vous pourrez accorder à ce dossier.
En attente de vostre réponse, daignez recevoir mes salutations les plus cordiales,
Rédigé à Rennes, le onzième jour de décembre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante-quatre,

Juallia de Dénéré,
Grain de Sel.

Affaire toujours en cours

Citation :

Première plaidoirie de la défense
Je ne plaiderais pas devant une cours du poitou!
Messieurs, mesdames vous n'êtes que des gueux de poitevins, je sort donc mes pieds décrotés de la bouse qui m'entoure et vous dîts à bientôt...

Je suis Poitevin et je l'em.........., mettez fin à cette ignoble déclaration, un jugement s'impose ne serais-ce que pour faire disparaitre ce message depuis trop longtemps affiché à la cours.

Ca va peut-être vous étonner, vous qui êtes habitué à une justice fainéante, mais j'ai donné suite à tous les dossiers.
De par la loi, l'accusé bénéficie de 48h pour déposé sa défense. Venant de prendre mes fonctions, je fais courir ces 48h dès mon contrôle du dossier. Pour les accusés hors comté, je les ai contacter et je leur laisse aussi 48h pour me faire parvenir leur défense, que je prendrais en compte pour le verdict.

Le verdict concernant le dossier Sulfat sera donc rendu demain ou après-demain, je ne sais plus bien.

Le juge Bazin

Le verdict: COUPABLE

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Dans l'affaire Sulfat contre le Comté du Poitou, en répondant d'un acte de brigandage

L'accusé ayant fuit le Poitou, la Cour va rendre son verdict en son abscence.

Aaaaah ignoble individu ! J'ai parcouru le dossier et que vois-je !?! Des actes intolérables ! Sans tolérances ! Qu'on ne peut pas toléré !!! Brigander ses semblables c'est très mal !!
Et en plus l'accusé ose se moquer de la Cour de Justice... je vois...
Je condamne séance tenante le sieur Sulfat à une amende de 60 écus pour l'horrible crime qu'il a commis. Et qu'il s'estime heureux de ne pas avoir à croupir dans nos prisons humides et glaciales.

La sentence s'applique immédiatement.

Au nom de Sa Majesté le Comte Mazarin, dépositaire de la Justice d'Aristote,
Son Excellence l'Honorable Juge Bazin, le 23 décembre 1454.