[Coupable]-Brigandage-Morlay (29/09/1455)

Dame Mellefraise s'est fait attaquer par un brigand au sud de la Rochelle dans la nuit du 28/09 au 29/09/1455.
La victime espère que justice soit faite, et avec sa colloboration nous avons le portrait du brigand que voici :



Les pertes de la victimes sont de 140 écus, 36 pains et quelques légumes.


Rappel de les règles de traque aux brigands en Poitou :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=241846
Les inscriptions pour les chasseurs privés se font auprès de moi pour pouvoir particper à la traque Bonne chasse

Une récompense de 50 écus sera offerte aux personnes capturant le brigand, elles devront venir chercher cette prime à Saintes auprès de Dame Mellefraise.

La traque est validée, le Marin Milodido et le Marin Justine54, ont controlé le sieur Morlay entre la Rochelle et Saintes le 30/09/1455, et l'ont capturé.
La deuxième Compagnie des Lys des Mers en mission aux alentours de la Rochelle a effectué un superbe travail.
Sieur le Prévot veuillez monter le dossier

Je l'envoie vers la procure, tous les éléments sont dedans.

Citation :

Acte d'accusation

Votre honneur,

Aujourd’hui deux octobre mille quatre cent cinquante cinq, moi chapelain, procureur, ouvre le procès pour le comté du Poitou contre l’accusé nommé Morlay, résidant à Agen dans le comté de Guyenne

Nous l’accusons de trouble à l’ordre public envers la personne de dame Mellefraise, résidant à Saintes dans le comté du Poitou.
En effet, le 28 septembre 1455, au sud de la Rochelle, Morlay a brigandé Dame Mellefraise, lui volant 140 écus, 36 pains et quelques légumes.
Je rappelle que :
«-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.»

Grâce à la traque diligentée par le comté, le suspect a été reconnu et arrêté par La deuxième Compagnie des Lys des Mers le 30 septembre 1455 entre La Rochelle et Saintes.

Le témoin Mellefraise sera appelé à la barre.

Fait à Poitier, le deux octobre mille quatre cent cinquante cinq

Chapelain, Procureur du comté du Poitou.

Première plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Réquisitoire de l'accusation

Votre honneur,

L'accusé ne se présente même pas...il brigande, laisse une honnête femme agonisante et pense qu'il peut agir sans conséquence de ses actes...

Nous l’accusons donc de trouble à l’ordre public envers la personne de dame Mellefraise, résidant à Saintes dans le comté du Poitou pour lui avoir volé 140 écus, 36 pains et quelques légumes.

je demande donc 200 écus d'amende, 3 jours d'emprisonnement et des excuses publiques envers dame Mellefraise.

Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

L'accusation a appelé Mellefraise à la barre

Voici son témoignage :
En effet le 29 septembre, me rendant à la Rochelle pour vendre mon pain j'ai été victime du brigand Morlay. Celui-ci m'a dérobé tout mon argent (au moins 140 écus) prévu pour embaucher du personnel sur mes champs de légumes et pour me nourir durant mon séjour.
Les préjudices causés étant d'une extreme importances, je suis actuellement "mourant", et j'ai perdu des points de caractéristique, je demande que ce tribunal face régner l'odre et condamne le présumé à la peine méritée.

Citation :

Capturé, et formellement reconnu par l'accusation... Ne daigne pas se présenter... L'affaire me paraît simple, partant de là, si l'on considère l'absence comme aveu de culpabilité.

un bref calcul établissant le préjudice aux alentours de trois cent soixante écus, il sera donc fixé une amende comtale de quatre cent écus, ou un prélèvement direct de quatre cent vingt-cinq. Etant donné le changement de Conseil à venir, un délai de sept jours à compter du samedi 13 octobre est laissé à l'accusé pour qu'il puisse s'acquitter de sa dette envers le Comté, avant que le prélèvement ne soit effectué par nos huissiers.

L'appel est permis au prévenu, à la plaignante et au procureur, moi ça ira sans, merci.

Stannis, juge, le douze octobre 1455