Allégeance au Comte Chuichian

Soupir du Maréchal d'Armes. Allons, fallait être... c'était quoi le mot déjà ? Ah oui, diplomate ! Néanmois la jeune femme semblait plus amusée qu'autre chose.

Vous avez de la chance, Votre Grandeur, je vais vous faire une fleur aujourd'hui. Je vais vous expliquer ce qui se passerait si je déguerpissais le plancher.

Vous avez fait votre allégeance au Roy il y a un moment déjà, et vous ne devez qu'à mon emploi du temps surchargé d'avoir eu quelques jours supplémentaires avant l'ouverture de cette cérémonie. Ce qui implique en fait qu'elle ne peut plus attendre.
Pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien c'est pour vous permettre de constater au cours de votre mandat si tous vos vassaux remplissent leur devoir, conformément à ce qu'ils vont vous promettre.

Si malgré cette information, je décidais de partir, croyez bien que ça ne serait pas pour revenir selon vos désidératas. Je vous laisserai benoîtement vous débrouiller...

J'en ferai bien entendu part au Roy d'Armes, avec une plainte envers votre personne pour manquement a votre devoir de comte du Poitou envers vos vassaux. Ensuite, si l'envie vous prenait de demander à mon poursuivant d'être temoin, et que vous receviez les allégeances des nobles, ce ne serait rien que moins qu'une accusation de félonie à votre encontre, et je vous assure que cela fait désordre dans un curriculum vitae...

Bon, maintenant, on la fait cette cérémonie ou je vais devoir vous clouer à votre siège ?

Alienor regardait autours d'elle laissant un bâillement cacher derrière sa main, elle vit arriver son parrain et lui rendis sa bise avec affection en lui prenant le bras.

Qu'es ce que tu ne me fais pas faire toi alors... je suis ici pour toi pour ce jour qui à l'air de te tenir à coeur, je me sent pas bien ici mais si je peux t'éviter de gaffer alors je reste

petit sourire en sa direction.

Poitevin Pure Souche Nombre de messages : 442 Date d'inscription : 30/03/2006

Faooeit était ravi de la réplique du comte... Mais quand l'officier royal répondait, il ne voulait pas se permettre d'attendre que son suzerain parle:
Vicomtesse, votre façon de vouloir faire peur est absurde. Il n'y a nulle félonie que de se servir du Poursuivant d'Armes reconnu comme témoin de la Hérauderie, et encore moins de manquement de devoirs de comte envers les vassaux du Poitou. Vous ne dites que des sottises, et vous comporter ainsi devant le comte du Poitou est ignoble, indécent, irrespectueux et indigne. Enfin, on voit bien là à quel point ces petits Parisiens se croient grands et maîtres en tous lieux.

Ou il va ? Ah mais non, il va pas la laisser seule la hein ...

Presque pas mal à l'aise, Ally se recule, lentement, elle aurait presque envie de sifflotter mais elle supose que ça ne doit pas trop se faire ici, et puis, ça n'a pas l'air d'être le meilleur moment pour ça ...

Eragon entendait clairement la conversation des trois nobles.. d'ailleurs ils parlaient indirectement de lui.. si il avait su que sa nomination en tant que Poursuivant d'Armes apporterait tant de débats..
Il s'approcha donc du groupe et osa prendre la parole.

Afin d'éviter a la maréchale d'Armes ici présente de citer les textes héraldiques : "Les Poursuivants d'armes constituent le rang le plus bas des officiers d'armes de France. Adjoincts aux Hérauts, nommés et révoqués par eux, ils les secondent dans leur travail de recensement et de blasonnement. Chaque héraut peut ainsi s'adjoindre un Poursuivant, mais cela n'est pas une obligation. La charge de poursuivant d'armes ne donne lieu à aucun serment, aucune incompatibilité et aucun pouvoir décisionnel. C'est une étape de formation et d'aguerrissement des candidats à la Hérauderie.

Il espérait avoir clos la situation

Jehan rassembla ses filleules histoires de savoir où elle se trouvaient et de ne pas les perdre lorsque la foule des nobles serait présente. Et puis se connaissant elles pourraient se soutenir mutuellement.

Pour sa part il s'approcha et écouta les échanges plutôt acidulés. Ne jugeant pas utile d'ajouter aux propos de l'ancien Comte ou du nouveau il resta près d'eux, ayant pour ainsi dire ouvert le bal bien que le Maréchal n'ait aucunement daigné lui répondre.

Il était, de toutes façons solidaire, ne serait ce qu'en tant que noble face à l'outrecuidance du Maréchal.

Le Poursuivant d'Armes tenta une manœuvre diplomatique ce qui n'étonna pas le Chancelier puisque Eragon était aussi ambassadeur.

Invité

Là, elle dépassait réellement les bornes.

Dame, vous ne devez mon calme qu'a votre rang, qu'au contraire de vous je respecte. Vous allez donc devoir quitter cette pièce, ce château et ces terres séance tenante.
Si vous n'obtempérez pas, je serais contraint de faire intervenir la garde.

Vous allez donc reprendre vos affaires, et faire route vers la contrée qui est la votre. Vous y apprendrez que lorsqu'on est l'hôte de quelqu'un l'on agit avec respect de sa personne et de ses biens.

Votre emploi du temps sera ainsi plus qu'allégé et, afin de ne pas devoir user de votre temps plus que de raison, vous êtes désormais ni souhaitable ni souhaitée en terre Poitevine, et cela pour une durée dont la fin dépendra de la date de parution de vos excuses et de leurs sincérités.

N'essayez point de colporter les rumeurs de félonie à l'encontre du Poitou: vos menaces sont vaines.

Mais il suffit maintenant. Partez.

Il avait parlé d'une voix calme et posé, et regardait fixement le maréchal d'arme. Il lui semblait que le bruit de fond s'était éteint et que le silence régnait en salle du trône.

La vicomtesse leva les yeux au ciel, et remballa ses affaires.

Bien, j'accède à votre petit caprice. Mais n'étant pas à votre disposition, je crains qu'il ne vous faille faire une croix sur cette cérémonie pour le reste de votre mandat.

A la cantonade, elle s'adressa à ceux déjà présents.

Nobles poitevins, en l'absence de la cérémonie d'allégeance, vous serez libres de remplir vos devoirs de vassaux ou non, sachant qu'aucune rétorsion ne sera possible si vous veniez à manquer à ces derniers, vu que le comte Chuichian ne sera pas votre suzerain.

Un dernier regard au Comte du Poitou, qui visiblement ignorait dans quoi il mettait le doigt.

Par la même, Votre Grandeur, vous n'aurez pas le droit de proposer un quelconque anoblissement, destitution, ou un document demandant un contreseing héraldique durant votre mandat, que ce soit pour des fiefs de moyenne noblesse, ou même une seigneurie issue de mérite.

La vicomtesse fit un clin d'oeil à son poursuivant, et se dirigea vers la sortie, finalement ca lui ferait quelques vacances...

Le Vicomte arriva d'un pas lent dans la salle du trône, le temps était ensoleillé et il regrettait de devoir s'enfermer dans la salle du trône pour les allégeances.
De loin, il reconnut Chuchian et Faooeit qui semblait converser avec une Dame...
Se rapprochant, il lui sembla que la discussion était un peu vive, il s'approcha encore et s'installa près de son neveu qui devait bientôt recevoir son fief de retraite.

Citation :: Nobles poitevins, en l'absence de la cérémonie d'allégeance, vous serez libres de remplir vos devoirs de vassaux ou non, sachant qu'aucune rétorsion ne sera possible si vous veniez à manquer à ces derniers, vu que le comte Chuichian ne sera pas votre suzerain.

A ses paroles, le Vicomte se demanda bien ce qu'il pouvait bien encore se passer. Pour une fois qu'on l'avait convoqué en début de règne et non au bout de 3 à 4 semaines, voilà qu'il semblait que la cérémonie n'avait plus lieu d'être.

Il vit alors la Dame se diriger vers la sortie.
Qui était-elle ?

Comme à son habitude, dans l'ombre du cousin, Yuan observait la scène qui se déroulait sous ses yeux. Le tandem Chuichian-Faooeit venait de faire des ravages du côté de l'Hérauderie. Cela le fit sourire. Cela faisait des mois que le Poitou avait desespérement besoin d'un Héraut et, chose amusante, quand il y a enfin des postulants, un soucis empêche la nomination de l'un de ses candidats. Détail encore plus amusant, ce soucis n'avait concerné que le Poitou. Les autres marches avaient été octroyées normalement.
Ah l'administration royale !

Il écoutait attentivement ce qui se disait. Chouchou commençait assez fort son règne. Il le savait dans la droite lignée d'un Faooeit, mais il ne pensait pas qu'il serait aussi direct et surtout, aussi tôt. Une quelconque influence Faooeitique ? Il sera amusant de faire le rapport au SE sur ce qui venait de se dérouler. Le Maréchal de tutelle renvoyait du Poitou. Ca allair faire des vagues. Surtout quand certains anti-poitevins notoires allaient sauter sur l'occasion pour hurler à la félonie.

Ainsi, l'officier royal était congédié... enfin renvoyé... que dire expulsé ! Le changement de politique se ressentait grandement et on était de la diplomacie de PetitJehan. Quand il vit que Ylalang commençait à s'en aller, il se pencha vers son cousin et lui glissa quelques mots que seul Faooeit aurait pu entendre

Il va falloir que l'on discute, ça va faire du bruit

Il relava la tête, lui lança un simple regard que Chouchou comprendrait (ou pas) et observa l'officier royal s'en aller, l'air satisfait

Jehan vit arriver son oncle à pas mesurés. Il l’accueillit bien volontiers à ses côtés appréciant ses conseils avisés. Voyant que ce dernier s’interrogeait sur ce qu’il se passait il lui murmura…

Disons mon oncle que vous venez de voir un Maréchal se fait proprement expulser par notre souverain avec l’appui remarqué de SIG. Bon j’avais un peu allumé la mèche…Il faut dire que l’outrecuidance du Maréchal est sans limite. Elle se comporte en ce Château comme en une dépendance des communs du palais Royal…

Kiriell était fort ennuyé de la tournure que prenait la cérémonie, seconde cérémonie d'allégeance et première en réalité après son anoblissement par la remise de sa seigneurie.

Jehan, je suis ravi de te revoir, c'est toujours un plaisir de croiser ses amis.

Puis il se tourna vers le comte.

Votre grandeur, je ne sais qu'elle sera la suite mais sachez d'ors et déjà que je me conduirais en digne noble poitevin et vous apporterais donc mon soutien sans faille.
Vous êtes la grandeur du Poitou et Poitou est mon royaume avant tout !
croyez donc en ma loyauté et recevez l'assurance de mon soutien, mon aide et mes conseils si tenté je puisse vous en donner.

Il s'inclina devant la grandeur du Poitou, salua aussi SIG faooeit et s'installa avec les autres nobles présent afin d'attendre la suite

Restant proche de Jehan, comme souvent quand il ne le lui interdit pas, le jeune Malone tient les mains de Meileen, qui oscille debout devant elle ... il faut dire que ce n'est pas facile, pour un petit bébé, d'apprendre à marcher !

L'ambiance est tendue, et elle n'ose piper mot. Elle est simplement très troublée quand elle apprend que tous les vassaux du comté seront libres d'exercer ou non leurs devoirs ... ça veut dire qu'il n'y a plus personne pour les protéger, elle et sa petite soeur, si son baron de beau-père ne se décide pas à agir noblement selon son devoir ? Ca veut dire que sans Jehan, elles seront Vraiment livrées à elles-mêmes ?

Le teint pâle, la jeune Fortunat (12 ans et bientôt 13) se rapproche encore de Jehan, entrainant le petit bout qui marchotte devant elle, sait-on jamais ... Et puis il y a là l'époux de Grand Mama, c'est un bon coin où rester.

Le Vicomte écouta son neveu lui expliquer la situation, il fit de grands yeux et secoua la tête tout un faisant la moue.

Et bien, voilà qui promet pour les jours à venir...
Je crois qu'on ne va pas s'ennuyer pendant ce règne.

Alienor préféra se diriger vers la sorti, elle ne supportait plus ses dernier temps le moindres conflit aussi bénin qu 'il soit, elle avait d'autre préoccupation en tête, salue de t^te vers les personnes qu'elle croisait espérant vite gagnée la sorti.

Abaelle avait reçu le parchemin d'invitation à la cérémonie d'allégeances au Comte Chuichian alors qu'elle rentrait sur ses terres de Rochefort après avoir prêté allégeance au comte Jehan. Elle sourit à cette promptitude si inhabituelle et fit demi-tour en direction du château poitevin.

Les éclats de voix résonnaient dans les couloirs menant à la salle du trône, et elle se dit que pour une fois elle resterait éveillée sans difficultés durant cette cérémonie qui en suivait tant d'autres aussi longues que fastidieuses.

Passant la porte, elle vit la Maréchale d'armes en discussion animée avec les Comtes Faooeit et Chuichian, et ne put saisir que la conclusion de cette dernière.

Hé bien, se dit-elle en souriant, voilà qui promet !

Elle s'avanca dans la salle, cherchant du regard des visages amis avec qui partager ses impressions.

Jehan salua la Dame Abaelle d'un mouvement du Chef tout en souriant à la remarque de son oncle.
Machinalement sa main se pose en protection sur l'épaule de Malone la fille de sa cousine...Il ne remarque pas que son doigt caresse la joue de la fillette tant ce geste lui est naturel.
Tout comme il se penche et prend la jeune Meileen au bras...Si le Comte a besoin de ses services il la confiera à Allydou, sa filleule.
Le "clan" prend forme doucement...Cristof l'oncle et époux du Chef de famille, les alliés, telle la Dame de Mallezais ou les enfants d'Elliandra. Pour peu qu'arrive la Baronne d'Apremont la famille Fortunat sera quasi au complet en attendant son chef.
Alienor décide de quitter les lieux et cela chagrine Jehan pour qui ses filleuls d'une manière générale font partie de cette famille...Il souhaite simplement qu'elle n'aille pas passer ses nerfs par un duel. Il tient à elle...

Alie partie, Ally regarde à droite et à gauche, pour trouver quelqu'un avec qui papoter pour passer le temps. Elle n'y connait pas grand chose certe, mais ce qui se passe ici n'a pas l'air d'être habituel.

Si on la regardait à ce moment précis, on pourait la voir murmurer tout bas ... rien que pour elle.

Humm ... il y a bien Era, mais il m'a l'air occupé...
Le Comte ... faut pas y penser la tout de suite ...
Grmmmpfff j'aurai du stopper Malone quand elle est arrivée, ou au moins prendre la petite, ça m'aurait donné une contenance ...

Résignée, elle va s'assoir un peu plus loin, toujours en ruminant ...

Mais qu'est ce que je fais la moi encore ... Grrr encore une de ses bonnes idées au parrain, combien lui en reste t'il encore comme celle la ... ?

L’air grognon qu’elle avait l’instant d’avant laisse la place à un sourire sur ses lèvres, quand son regard se pose sur lui avec Meileen dans les bras ….

Invité

Le maréchal d'arme quittait enfin les lieux, c'est alors que le Comte se tourna vers la noblesse et autres invités déja présent.

Nobles Poitevins, Dames et Gentilhommes, la personne que je viens de renvoyer de la salle du trône est le maréchal d'arme Sylvestre, en charge de notre province durant la vacance du poste de hérault.

Cependant, cette personne a prononcé de grave offenses à l'encontre du Poitou, de la Noblesse Poitevine et du Comte régnant, agissant en ces lieux comme en son domaine.

La décision qui vient d'être prise nécessite donc un report de la cérémonie d'allégeance à une date ultérieur.
Contrairement à ce que déclare Sylvestre, le Poitou, que je représente, protège en tout instant la digne noblesse poitevine. Cela n'est ni félonie, ni trahison à Sa Majesté.

Il espérait ainsi éviter tout questionnement inutile de l'assemblée ici présente.

Allons bon.. v'la ti pas que sa remarque avait été purement ignorée . Ah ben ça lui apprendrait à vouloir résoudre les conflits a l'amiable.
NE voulant pas perdre de temps en attendant la nouvelle cérémonie d'allégeances il se pose dans un coin et fît quelques recherches sur les fiefs récemment octroyés.

Aux paroles du comte qui mettaient fin à la pseudo cérémonie, kiriell salua l'assemblée puis s'en retourna à ses affaires courantes

Aux paroles du Comte Jehan se tourna vers son oncle et sa filleule...

Mon oncle je crois que nous pouvons partir...
Me permettez vous de vous présenter la Dame de Mallezais, Allydou ma filleule en Aristote. Elle occupe actuellement, pour la seconde fois consécutive les fonctions de Bailli.

Allydou, voici mon oncle Vicomte d'Aulnay de Saintonge et de Frontenay
Baron de l'Isle Jourdain et époux de ma tante Magoo que tu connais. C'est un expert en mines sais tu?

Tout en faisant les présentations il sentit que Meileen posait sa tête sur son épaule et devenait de plus en plus lourde. La fillette s'endormait...

Poitevin Pure Souche Nombre de messages : 2644 Date d'inscription : 10/08/2008

Ventreachoux , ayant reçu une invitation du maréchal Sylvestre pour les cérémonies d'allégeances avait perçu quelques paroles de l'autre coté de la pièce, il entra sur la pointe des pieds, salua toutes les personnes présentes et se tenant dans un coin très discret,il écouta le comte s'adresser à ses vassaux.

Le Comte de Montaigu s'était fait discret. Ces cérémonies le lassaient à la longue.
Il salua toutes les personnes présentes puis instinctivement se rapprocha de Dame Abaelle, sa marraine.

A coup sûr cette longue réunion serait soporifique, comme toutes les autres.

Quoiqu'au regard de la tournure que cela prenait, Elra montra une grande attention et esquissa un large sourire.

Lui qui pensait s'ennuyer en Poitou ces deux prochains mois...De toute évidence il avait eu tort.

Suivant du regard la nouvelle venue en Poitou quitter la salle après l'altercation, il se tourna vers sa marraine.

Fichtre...Voilà une cérémonie fort originale.
Qu'elle aille donc se plaindre.
La noblesse poitevine n'a guère besoin de cette cérémonie pour savoir comment servir dignement son Comté.

C'est encore avec sa soeur que l'on retrouve la petite Montbazon. L'une ne va plus sans l'autre, la blonde et la brune, l'illégitime et l'héritière... L'enfant tient tout juste sur ses jambes et prend un malin plaisir à vouloir s'élancer à l'aventure, entrainant Malone qui ne peut la lacher, par peur de voir sa petite soeur tomber lourdement au sol.

En plus, il y a du monde ce jour là pour la regarder marcher comme une grande fille, comme une adulte. Elle sourit en regardant sa soeur puis reconnait Jehan et s'élance vers lui, Malone la tenant fermement par les bras.

Baaaaaaaaaaaa!

Elle lache les mains de sa protectrice et accroche la jambe du Vicomte pour ne pas tomber. Ce dernier se baisse alors et la prend dans ses bras. La petite d'Elli joue quelques instants avec les boucles de son porteur puis pose la tête contre son épaule.

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